Récit de la course : Marathon de Montpellier 2010, par sirocco
Le récit
1er marathon sur Montpellier
Donc n’ayant pas de retour des précédentes épreuves, on pouvait s’interroger sur l’organisation et sur le parcours.
Après quelques difficultés pour m’endormir, je me réveille avant le réveil à 5h30 ! Le stress … car je me suis mis la pression de battre ou faire aussi bien que mon record vieux de 15 ans (3h1) !!!! Et oui suite à une grande pose de 10 ans, j’ai repris l’entrainement sérieusement depuis 3 ans et la forme revient comme quand j’étais plus jeune.
La crise des 40 ans dit ma femme …
Bref je ne suis pas très frais surtout que le boulot des dernières semaines a conduit à pas mal de fatigue !
Petit déj léger (pain d’épice), un petit café et c’est parti pour chercher mon collègue. Nous habitons du côté d’Avignon mais on a pris une sacré marge puisque nous arrivons à 7h, garé facilement à 5’ de la place de la comédie !
Nous faisons l’ouverture du stand dossard.
On prend un petit café dans un bar pour se réchauffer. Je sirote tranquillement ma boisson d’attente maison (jus d’orage + eau).
8h30 on est en tenu pour s’échauffer cool.
Ca s’agite côté coureur, la pression monte !
Il fait beau mais un peu froid.
On apprend qu’il y a des couloirs suivant les dossards … bonne initiative !
On a une belle vue sur cette place sur la ligne de départ.
Top départ, je parts tranquille comme prévu et laisse la balise 3h s’éloigner. Ca part vite, les relais sûrement. Pas de panique j’ai mon GPS qui m’indique que je suis dans le bon rythme.
Le parcours semble sympa, on change souvent de direction, les faux plats sont là et mêmes des cotes … et des descentes qui risquent de faire mal à la fin.
Je prends le rythme des 3h, je passe même en dessous mais les jambes ont l’air de bien répondre. Etrange je ne vois toujours le meneur des 3h …
Les spectateurs sont là pour nous encourager, c’est sympa, ça motive.
Surtout, il ne faut pas que j’oublie de boire (je transpire bcp, ça me joue des tours). Sympa les bouteilles au ravitaillement, c’est plus facile pour boire, mais j’ai aussi une gourde avec ma boisson énergétique maison (toute simple : orange + sucre + eau ... sans le sel que j'ai oublié !!). Je ne prends que l’eau au ravitaillement car j’ai aussi ma fiole de miel en guise de « gel » …
Il ya quelques cotes avant le semi qui complique ce marathon et le choix du rythme qu’il faut maintenir. Heureusement que j’ai un GPS car l’absence de bornes ne doit pas simplifier la tache de ceux qui n’en ont pas.
Mais, ne vais-je pas trop vite, je suis toujours sous les 3 h (2h57 au semi). La motivation étant là, je continue mais je lève un peu le pied vers le 28 km surtout que ça continue à monter/descendre. Pas de grosses cotes mais il est impossible de garder un rythme constant, les zones de plats sont rares …
On ne s’ennuie pas en tout cas sur un tel parcours.
Mais au 30 km, la course commence !! Les jambes font souffrir. La peur du mur trotte la tête. Mais je vois que je ne suis pas le seul. Alors que j’ai pourtant réduis le rythme, je double des gars …
Ensuite, je me retrouve seul dans la campagne. Le vent absent jusque là s’invite. C’est toujours vallonné. Je souffre. Je marche même un peu avant le ravito du 35 km. Pas à cause du mur mais l’envie de souffler un peu.
Je me ravitaille, un peu de potion magique (le miel c’est bon …) et ça repart.
Les descentes me font vraiment mal aux cuisses … je n’arrive plus à prendre de la vitesse dans les descentes.
Je retrouve la ville, ça sent la fin, le moral revient donc surtout que je rejoins des coureurs qui semblent plus mal que moi.
Mais je vois au GPS le rythme baisser, je passe au dessus des 3h au 39 km. C’est cuit pour le record mais je m’accroche. Les jambes suivent encore. Pas me mur pour l’instant …
Je double encore … certains n'avancent plus.
Puis arrive la dernière côte et la plus longue … mais j’avoue la préférer aux descentes. J’ai encore du jus donc je pousse la machine un poil, après avoir fini ma gourde et une prise de miel
Il y a du monde qui encourage, surtout à la fin de la côte, c’est sympa.
Mais ils applaudissent aussi un coureur que j’avais doublé au semi et qui me double cette fois. Je n’arrive pas à la (c’est la 2ième féminine) suivre dans cette dernière descente (les cuisses !!!!).
Arrivé sur la place de la Comédie, il y a de l’ambiance … Les encouragements me motivent et voilà que je « sprinte » et la double ainsi qu'un autre coureur !!! J’oublie les douleurs mais je croyais que l’arrivée était au même niveau que le départ. Bigre il faut continuer, faire le demi tour pour voir cette ligne et le chrono qui affiche 3h4 et 40 secondes … j’arrive enfin en 3h4’58’’ (55 ième).
Au ravito maintenant et surtout au massage … réalisée par 2 charmantes masseuses (ne le dites pas à ma femme) !!!
Bilan : content d’avoir fait un belle course sans record certes mais vu le parcours, le vent sur la fin, cela était difficile.
Beau 1er marathon pour Montpellier, le parcours est vraiment sympa, varier, pas de longues lignes droites qui minent le moral. Bonne organisation même si on regrette l’absence des bornes, les meneurs d’allures qui sont allés trop vite (mais sont-ils vraiment utiles ?) ... mais on apprécie les massages !!!
Marathon que je conseille donc !
5 commentaires
Commentaire de CROCS-MAN posté le 21-10-2010 à 17:45:00
BRAVO, la CLASSE ce chrono.
Merci pour ton récit, dommage que l'on ne se soit pas rencontrés. A la prochaine.
Pour ta question de trop de courses? non, on ne vit qu'une fois et on ne sait pas de quoi sera fait demain.
Commentaire de Pat'jambes posté le 21-10-2010 à 21:55:00
Et bien voilà une "crise des 40" rondement menée, bravo!
Commentaire de Gibus posté le 22-10-2010 à 15:03:00
Bravo super avec ce circuit ki yoyote
moins de 3 heures c'est une barrière physique et mentale tjs trop loin
a+
Commentaire de chanthy posté le 22-10-2010 à 16:20:00
merci pour el récit et bravo pour le chrono.
pfuu....3h ça laisse rêveur
au plaisir.
Commentaire de sirocco posté le 26-10-2010 à 21:34:00
merci les gars mais les 5' manquantes vont être dur à avoir ...
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