Marathon de Chambéry, 15ème et dernier du nom.

Bonjour les amis, me voici de retour de Chambéry où j’ai passé le week-end avec ma famille.

Arrivés vers midi, temps maussade le samedi mais pas de pluie pour nous empêcher de faire un tour de la ville, nous avons un peu été déçus dans l’ensemble.

 Puis nous sommes allés repérer le lieu de retrait des dossards pour 15h. Grosse galère, aucun balisage, rien ne laisse présager qu’un marat va se courir le lendemain, aucune affiche pas même sur la porte du bureau. L’adresse exacte n’était pas spécifiée et nous avons du faire le tour des stades.

Après un peu de repos à l’hôtel,  nous sommes allés récupérer le dossard, non sans nous perdre de nouveau, nous n’avons pas été les seuls à signaler ce problème et l’organisateur nous a avoué avoir raisonné en local et ne pas avoir pensé que l’on pouvait ne pas connaitre la ville.

Il nous a aussi dit que ce serait le dernier, trop compliqué un marathon, l’an prochain ce sera un semi.

Ensuite nous sommes allés balader vers le lac du Bourget, coin sympa et agréable. L’occasion aussi de repérer un bout du parcours.

Le lendemain matin vers 7h30 ma femme me ramène au stade lieu de départ, après s’être encore un peu perdus (faut croire qu’on n’est pas doués), il fait bon,  ambiance sympa, je m’échauffe avec XXX

Marathonien confirmé avec plus de 58 marat, super sympa, puis je rencontre Franck, rencontré sur Face Book grâce à cet évènement en commun, je l’avais contacté et ce fut l’occasion de faire connaissance, sur le même principe que kikourou. C’est son premier marathon mais c’est un bon coureur qui a claqué un 1h18 au dernier  semi Névache Briançon (1er V1). C’est un ancien coureur de 800 et 1000 très sympa aussi.

8h45 petit briefing, confirmation que ce sera le dernier marathon de Savoie, et nous nous mettons en place.

J’ai eu pour mon anniversaire une petite camsport, mini caméra pas plus grosse qu’une pile de 1,5v qui se fixe sur un casque ou un bandeau sur la tête. Le problème de ce joujou et qu’il n’y a pas de bip de start ou stop, donc on ne sait jamais si on a bien allumé ou éteint, on est jamais sur non plus de ce que l’on filme si la caméra n’est pas droite, on risque donc de filmer ses pieds ou le ciel. On verra bien ce que ça donnera.

Et PAN c’est parti !

Je pars sur des bases de 3h20 (4’45 au kilo) que je tiendrai jusqu’au KM10 mais les sensations ne sont pas bonnes.

Je n’ai pas couru depuis mardi pour soigner une douleur tendineuse à la cheville et à la hanche, je me suis laissé aller au niveau du poids et j’ai 3kgs de trop, je n’ai pas mis mes boosters pour tester les chaussettes hautes DKT, tout pour se ramasser.  

J’ai toujours ma douleur à la cheville, le pied droit me chauffe avec la chaussette alors que j’ai mis de la crème, de la m…e ces chaussettes.

Je sais déjà que je vais en baver. Ca ne va pas du tout, essoufflement, point de côté, vers le 15ème j’envisage d’abandonner mais ce n’est pas le genre de la maison même si c’est ce que je devrais raisonnablement faire, ma famille m’attend vers le 30ème au lac, il va falloir continuer et convertir cette course en sortie longue pour réimprimer la distance . C’est donc 27 kms de galère qui s’annoncent où j’alternerai marche et course, étant gagné par des crampes vers le 25ème.

De plus les 17 premiers kilos ne sont pas super puisque nous ferons 3 fois la même boucle avant de partir vers le lac sur la piste cyclable.

Vers le 30ème je retrouve ma famille qui m’attend impatiemment au bord de la route, c’est sur que j’étais bien à la bourre sur mon prévisionnel annoncé. J’en profite pour demander à ma femme de me sortir une autre paire de chaussette que je changerais pour arrêter le carnage.

Là aussi j’aurais pu jeter l’éponge et j’y ai songé sérieusement compte tenu de mon état mais papa n’abandonne pas, il faut donner l’exemple sinon comment être crédible quand je les tanne en course pour aller jusqu’au bout.

Merci à ma femme de m’avoir assisté malgré le caractère de me.de que l’on peut avoir dans ces moments de déception et de souffrance.

Allez,  je repars pour les 10 derniers kilomètres.

Si je continue c’est aussi pour tous ceux qui s’engagent sur la distance en espérant juste terminer, finir un marathon se mérite, quelque soit le chrono, et je me dois donc de bouclé celui-ci, mon 13ème.

4h02, je passe la ligne ma famille est là à m’attendre, MERCI pour votre patience.

Les vestiaires et douches sont plus loin, je m’en passerai et je me change seulement avant que nous allions manger chez MC DO (j’ai mangé une salade) pour les enfants puis que nous reprenions la route pour ne pas rentrer tard.

Voilà les amis, un marathon n’est jamais gagné d’avance, c’est ce que j’adore dans cette distance, si vous lui manquez de respect la sanction est immédiate, j’ai enfreins plusieurs règles et je l’ai payé cher.

Dans 15 jours j’essaierai de me rattraper au marathon de Sommières, et 2 semaines pour perdre ces 3 kgs.

A bientôt et merci de m’avoir lu.