Récit de la course : Trail du Cassoulet - 32 km 2010, par Kadoc-31

L'auteur : Kadoc-31

La course : Trail du Cassoulet - 32 km

Date : 3/10/2010

Lieu : Verfeil (Haute-Garonne)

Affichage : 2120 vues

Distance : 33km

Objectif : Terminer

4 commentaires

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La tête et les jambes.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieur,

Je n\'irai pas par quatre chemin : Bonjour.

 

Pour celles et ceux qui ont suivi les informations télévisées cette semaine, vous n\'avez certainement pas pu manquer les reportages consacrés à ma participation au Trail du Cassoulet.

Aprés deux participations au "petit" trail (15 bornes environ), je me suis inscrit cette année au 33 km (et 750 D+).

Pour Nympho, cette course avait un objectif simple : finir.

Parce que c\'est pas pour dire, mais 33 km, pour moi, en ce moment c\'est long.

Bref, nous y reviendons (excepté si vous vous êtes endormi avant la fin, auquel cas vous êtes quand même une sacrée feignasse).

 

Le départ de la course est donné à 9h30.

Debout 6h45, p\'tit déj léger. J\'ai pas faim.

Je prépare la boisson : gourde de 750 ml d\'isostar (avec une recharge pour en refaire au cas où).

Je me peigne, je me lave les dents, je donne des croquettes au chat, je passe faire coucou au chien, et j\'embrasse ma douce qui ronque qu\'elle en peut plus et que s\'en est un scandale.

Tout et prêt ? let\'s go !

Arrivée à Verfeil : on indique les parking aux gens qui arrivent dans le bled. Tout est super organisé, il y a des bénévoles PARTOUT !

Souriants, accueillants,... C\'est un vrai plaisir !

 

Je me gare (gamelle), et je revêt ma tenue de combat. Je vais chercher le dossard et la puce. Je pleure pour que l\'on me donne des épingles à nourrices (je les ai, comme de bien entendu, oubliées à la maison).

Chui chaud comme la braise... Enfin, pas exactement.

En fait, je flippe ma race (comme disent les jeunes des années 80). 

Je me détend en regardant les coureurs et coureuses déguisées. Et j\'ignore complétement les jolies filles qui se trouvent dans le peloton. Je n\'ai que ma chérie en tête, bla bla bla (<= au cas où ma douce me lit).

 

Et puis d\'un coup c\'est parti mon kiki !

Ca bouchonne au départ. On pietinne un moment. Ca permet de voir, aprés l\'épingle, les premiers du peloton passer à côté de nous. Il me semble reconnaitre un fameux organisateur de trail ariégeois qui file comme le vent. 

On monte, on descend, on papote. J\'essaye de semer deux casse pieds qui on décidé de parler le plus fort possible pour que tout le monde les entende. Il me brise les gonades avec leurs anecdotes à deux balles !

Sur le parcourt  je prend le temps de discuter avec un monsieur qui doit être V5 ou V6, avec un jeune débutant en trail (c\'est son premier, du coup je l\'ai poussé dans un ravin... pour son bizutage) et avec une ou deux représentantes de la gentes féminines qui (heureux hasard) ont oubliées d\'être moches.

 

La premiére boucle de 14 km (valonnée, variée, joueuse) est  une formalité. Je courre tel un Gebresselassié qui aurait mangé Guy Carlier.

J\'entame la seconde boucle. Je parcours 1 km et soudain, c\'est le drame. L\'horreur. La fin des haricots !

J\'ai complétement oublié de remettre de l\'eau dans ma gourde vide ! Le soucis c\'est qu\'il fait vrament chaud (27 ou 28 °) et qu\'il n\'y a pas un seul coin d\'ombre sur ce début de boucle...

Je me dis que je taperai de le flotte à un bénévole. Et qu\'il ne veut pas m\'en donner, c\'est lui que je taperai.

Mais non, pas d\'eau. "procahain ravito au lac". Merde.

 

Avant d\'arriver à ce ravito, mes deux guiboles prennent la texture du bois et ma bouche celle d\'ue peau de kiwi (le fruit, pas "fwomage des gastrwonome en culotte couwte").

C\'est le coup de barre.

 

Ce satané ravito arrive, je fais le plein. Je continu en marchant. Je ne courrai quasiment plus que dans les descentes jusqu\'à l\'arrivée.

Je fini la course. Autant dire que je ne suis pas dans les premeirs. Mais je fini. En mode "chasseur de papillon" et ça me gave...

On me donne une biére à l\'arrivée (servie par Nicoco). Finalement, la vie est belle !

 

Les points positifs :

- j\'ai fini ;

- la premiére boucle était un régal et c\'est bien passée pour moi ;

- la biére était fraiche ;

- organisation parfaite, bénévoles super sympas !

 

Les points négatifs :

- oublier de remplir sa gourde ;

- pas les bonnes pompes : compte tenu du terrain mes Nimbus auraient économisé mes jambes ! Grosse erreur de choix de chaussure ! ;

- la deuxième boucle que j\'ai trouvé chiante (trop de longs plats roulants sur sol dur) ;

- petit déj trop léger ! J\'avais faim aprés la premiére boucle !

- les pates de fruits hyper sucrées, c\'est imbouffable en course !

 

Donc il me reste à m\'entrainer durement (et accessoirement à trouver un club, mais là c\'est difficile).

Sur cette course, j\'ai bien compris que le mental était intimement lié au physique.

Le fait d\'être à court d\'eau m\'a stressé. Ce stresse, lié à la fatigue, m\'a "coupé les pattes". Littéralement.

La déshydratation a fait le reste !

Encore une fois, comme sur les trois Rocs, je constate que mis à part un physique tout pourri, mon gros problème est ma gestion de l\'hydratation. Il va falloir résoudre ce problème trés rapidement.

 

Le pire c\'est que je fini les 500 derniers mètres en courant comme un lapin ! 

Et je peux vous que c\'est plutot croquignol de voir courir un lapin sans patte !

 

Prochains objectifs :

Finir dignement et sans en chier outrageusement les 40 km et 2000 D+ des citadelles en Avril 2011.

Et virer le restant de graviers qui tronent encore à la maison. Mais ça n\'a rien à voir avec la choucroute.

 

C\'est bon, vous pouvez aller retourner bosser. Nico à besoin de votre travail pour payer son Air Force 0ne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 commentaires

Commentaire de shunga posté le 11-10-2010 à 18:44:00

kadoc l'arnaque !!

Commentaire de Yvan11 posté le 19-10-2010 à 12:36:00

Vivement avril 2011 ;-)))))

Commentaire de Rag' posté le 19-10-2010 à 20:49:00

On sait qu'il y avait 10 000 tonnes graviers chez toi et 12 hectares de géotextile mais ce que tu ne nous avais pas dit, c'est que tu étais un accroc des \! Y'en a partout!
Bravo pour cette formidable course qui nous fait rêver et pour ta performance tout aussi onirique. Je déconne, je sais pas faire dans la demie mesure... Au moins t'as fini, voire même que t'as pris le départ. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde... Suivez mon regard... Merde, je me suis retourné les globes oculaires.
Vivement que tu t'attaques à plus grand, histoire qu'on se poile encore un peu plus.
C'est quand même bizarre.... Tu parles moins des nénettes "à grosses gougouttes" dans ton récit que sur le chat. Bizarre.

PS: t'es qu'un bisounours obèse en acrylique, j'ai failli mettre comme commentaire: "c'est bien."
T'as osé balancer une recette de camembert en com' du blog. Y'a des règles, même à la guerre! Espèce de Patrick Simpson-Jones!

Commentaire de mic31 posté le 17-12-2010 à 16:42:00

Il n est jamais trop tard pour lire un récit, un jour de rtt tout gris à ne pas mettre "un fameux organisateur de trail ariégeois qui file comme le vent" dehors.
T en as chié, c est bien, ce sera pire aux Citadelles...

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