Récit de la course : Rand'orientation des Pèlerins 2010, par leptitmichel

L'auteur : leptitmichel

La course : Rand'orientation des Pèlerins

Date : 1/5/2010

Lieu : Montpellier (Hérault)

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Distance : 110km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

Introduction

D’un format raid classique les années passées, le Poc visiblement marqué par sa participation aux Rogaines (24h de course au score non stop) a décidé cette année de changer un peu le format de son épreuve.

C’est donc un circuit de pratiquement 110 km qui est à couvrir en 24h maximum, seul ou par équipe de deux avec, comme balises, des croix peintes sur des éléments physiques (muret, rocher, arbre…)

Epreuve en autonomie totale (seuls 3 points d’eau sont prévus), avec une orientation sur carte IGN 1/30.000ème

Cette 5ème édition a donc tout pour être un grand moment d’orientation.



Le CR de la course

Les pèlerins… Une course que j’ai gagnée en 2007, mais d'une bien drôle de façon… Cette année c’est pour de vrai que je descends du côté de Montpellier pour cette épreuve hors normes.

110km, 92 balises, 24heures… quelques chiffres pas très courants en orientation.

Le Poc (Christian) qui est à l’origine de cette épreuve nous a concocté une course à son image. Technique, pleine de paysages, difficile, mais humaine. Et franchement ça me fait vraiment plaisir de pouvoir y aller cette année.

L’épreuve se fait en non stop sur 24 heures maximum avec un objectif de ramasser un maximum de balises dans ce temps, sachant que le circuit est imposé (pour des raisons de sécurité) et que donc on ne sera pas exactement dans la même optique qu’une course au score.

Elle se fait aussi en autonomie, à l’exception de 3 points d’eau prévus sur le parcours. Mais aucun ravitaillement à attendre de l’organisation.

Départ à 4h00 du matin. Donc deux grosses heures de nuit au départ, puis un retour avec la frontale probablement à partir de 21h jusqu’à 4h00 dimanche matin.

Ici pas de balises, mais des croix oranges peintes sur les objets à découvrir. Rocher, arbre, pylône…
A nous d’être vigilants. Pas de système de pointage électronique non plus. La validation du passage à la balise se fait par photo. Les coureurs solo prennent en photo la balise et les duo doivent prendre en photo leur équipier devant la croix. Des points (1, 2 ou 3) peuvent aussi être marqués à côté de la croix. Il faut les noter sur le carton de pointage.

Il faut dire que la course peut se faire soit en solo, soit par équipe de 2 (mixte ou pas), au choix !

Les cartes seront des cartes au IGN rapportées au 1/30.000ème. Ce n’est ni un format courant, ni une échelle très facile à exploiter en CO, mais bon on le savait à l’avance, il faudra donc faire avec, même si le Poc a apporté un grand soin à la préparation de celles-ci, nous offrant même le confort de carte en " préac " (indéchirables et résistantes à l’eau) et surtout d’avoir un jeu de carte par équipier. Ce sont des cartes un peu plus grandes qu’un A3 en recto/verso, ce qui nous fait 4 cartes au total pour couvrir l’ensemble du parcours.

Côté équipement, jusqu’au dernier moment je ne savais pas trop quelle tenue prendre en raison de la météo très changeante. Finalement je ferai le choix à peine quelques heures avant le départ de la course. La fiche équipement détaillée est disponible ICI

Voilà pour le contexte.

Dans la pratique je débarque sur St Martin de Londres vers 21h vendredi soir. J’ai passé l’après-midi à descendre de Paris en voiture, déposant ma femme en Auvergne au passage où j’irai la rejoindre pour récupérer quelques jours après la course. Sur place je retrouve Pierre, mon équipier pour cette aventure, Domi et Jean Philippe avec qui j’ai fait équipe le mois dernier sur le Gruchet Trail Orientation, et Bruno et Thierry qui feront équipe ensemble. Passage à la pizzeria locale avant de rejoindre le bivouac situé à quelques kilomètres de là au centre de Vol à Voile de Montpellier. J’y retrouve avec plaisir le Poc, attendant cet instant depuis fort longtemps. J’y croise Pokemonita et quelques autres coureurs, mais je ne m’attarde pas trop car j’ai mon sac à finir et j'aimerai bien dormir 3 ou 4 heures avant le départ.

Finalement vers 23h00 je me glisse dans le sac de couchage et c’est parti jusqu’à 03h15…

Là réveil difficile. Pas faim… je décide donc de ne pas me charger. Je m’habille, et avec Pierre on monte sur la zone de départ. Là on récupère les cartes, les cartons de pointages et les définitions. Tout juste le temps de saluer la Tortue que j’avais raté la veille, de croiser quelques têtes connues, d’en louper d’autres comme DidierP (que je verrai en route) ou la Linote (que je verrai seulement le lendemain à l’arrivée) et voilà que le Poc est déjà prêt à donner le départ…

La carte générale avec notre tracé est disponible ICI

Il est 4h10 et … TOP, c’est parti.

Poste 1 – Arbre mort

 



On part tout tranquillement pour bien rentrer dans la carte. Là première surprise ça part vite. Il ne nous faut pas plus de 3mn pour nous retrouver bons derniers. Malgré tout on reste fidèle à notre tactique. On part aux sensations, à notre rythme et surtout en essayant de rentrer dans la carte, ce qui, avec ce type de support, n’est pas évident. En fait sur la première balise on va se contenter de suivre de loin le peloton en faisant nos calages… Et on sera les derniers à prendre la balise en photo.

Poste 2 – Départ du ruisseau

 



Là c’est cool il n’y a plus personne à suivre… Une balise et one st tout seuls… Pas grave, ici c’est comme au raid 28, c’est dans la seconde partie de la course que tout se joue, pas dans les premières balises.

On quitte la balise 1 par un chemin à l’ouest, on remonte au nord chercher la route et on prend la route vers le nord ouest, et on s’appuie sur un chemin pour remonter plein nord, avec une partie en direct dans la végétation. On arrive sur la zone de la balise avec la surprise de voir des frontales, ce qui signifie qu’on a rejoint certaines équipes !.

Poste 3 – Butte rocheuse

 



Là on a pas le choix, c’est un bel azimut à la boussole. J’appuie un peu à droite pour bien tomber sur le ruisseau qui sert de ligne d’arrêt. En progressant on croise une équipe qui a loupé la 2 et qui retourne la chercher…

On tombe sur le ruisseau, on trouve le coude et on remonte au nord jusqu’à la balise.

Poste 4 – Charrue

 



Cap au nord ouest pour trouver un chemin, puis on prend le haut d’un talus qui part droit vers la balise peinte sur une vielle charrue rouillée. Arrivés là on se retrouve avec 3 ou 4 équipes dont une avec DidierP… Etrange parce qu’on a pas sur-performé, mais on a pas fait d’erreurs… Allez on continue comme ça.

Poste 5 – Petit rocher à côté de la borne

 



On décide de commencer à jouer les sangliers… On quitte la 4 en direct vers le nord jusqu’à la route. On contourne la zone clôturée et on trouve le chemin qui part dans le champ. On passe la barrière indiquée dans le road book et on trouve la zone, mais pas la balise. On cherche un peu puis je dis à pierre de monter plus haut sur le talus. Connaissant le POC il n’a pas placé ses cercles n’importe où, et là le centre du cercle est un peu sur le côté, donc la balise n’est pas en lisière du champ, mais un peu sur la butte, et effectivement c’est là qu’on la trouve.

Poste 6 – Dépression

 



On continue la bordure de champ vers le nord-est et à la première intersection on remonte au nors ouest chercher la petite route. Le terrain n’est pas aussi clair que la carte et du coup on se fait un petit détour, mais ça passe quand même. On continue la petite route jusqu’au chemin qui part vers la balise. On avance un peu et on rentre dans la végétation chercher la balise. On va jardiner un poil car il y a plein de dépressions… et la carte est un peu floue. Visiblement on est entré trop tôt dans le vert et on a pas cherché exactement au bon endroit, mais on fini quand même par trouver la balise.

Poste 13 – Plate-forme rocheuse

 



Fidèles à notre stratégie on zappe la série des postes 7 à 12 (en bleu). Ca fait 6 balises en moins mais vu le détour et le D+ on va gagner pas loin d’une heure ce qui nous donnera un peu de marge par rapport aux barrières horaires.

Donc on quitte le poste 6 en retournant pratiquement sur la petite route puis on prend un chemin qui remonte au nord ouest et qu’on va suivre jusqu’à la route départementale, puis un petit bout de route montant pour aller jusqu’à l’approche de la zone de balise. On passe près de la carrière où on se trompe de route. Heureusement Pierre s’en rend compte tout de suite et on corrige le tir. On va vers la zone de balise et on rentre dans la végétation dense pour aller chercher et on trouve très vite la zone rocheuse. On pousse au bout et voilà la balise. Là on est rejoint par deux équipes qui font course commune et qui sont surprise de nous voir juste à 2 autant en avance… bon on a oublié de leur dire qu’on avait zappé des balises ;-)

Poste 14 – Petit rocher dans la grande falaise



La jonction est facile. On va suivre le GR tranquillement jusqu’à la zone de la balise. Là on a un peu de mal à se caler. Pierre pense qu’elle est plus haute, et moi un peu plus bas. Du coup on cherche un bon moment mais sans trouver le fameux rocher. Pour la première fois on décide d’abandonner les recherches et de reprendre notre route. Un peu plus loin, une équipe nous rattrape et confirme que la balise est plus haut. Tant pis, on ne fait pas demi tour, il y en a encore assez à prendre comme ça, mais c’est dommage parce que Pierre était dans le vrai.

Poste 15 – Intersection ruisseau fleuve

 



Vu le relief , pas question de couper. On continue donc le GR pour rejoindre la rivière puis on suit la route jusqu’à la hauteur du ruisseau.

Poste 16 – Angle du cimetière

 



On continue la route jusqu’à la hauteur du pont puis on monte vers la petite église et le cimetière. Pas de soucis.

Poste 17 – Pylône

 



On retourne vers le pont, on traverse la rivière et on voit bien le pylône devant nous… En haut de la colline…



Allez hop, on grimpe dans la pente. Encore facile.

Poste 18 – Entrée de la grotte

 



Depuis le pylône on descends chercher le chemin au nord puis on va jusqu’à l’intersection proche de la balise. Là on rentre dans la colline chercher la balise. On fouille un peu mais on ne trouve rien… On continue quelques minutes puis pendant que Pierre continue, je retourne à l’intersection et je me recale un azimut précis, gardant à l’esprit que le POC a du placer ses cercles sur la carte avec précision. Mon azimut me fait taper un peu plus à gauche que la zone où on cherchait, je rentre dans la végétation et trouve rapidement l’entrée de la grotte. Je vais pour appeler Pierre pour faire la photo quand j’entend 2 équipes jardiner au dessus de moi… Zut, si j’appelle pierre ils vont rappliquer aussi. Hop, je passe l’appareil en mode retardateur, je fais la photo et je retourne sur la route et j’appelle Pierre. Il me rejoint, je lui explique ce que je viens de faire et hop, on file à la suivante (j’ai bien sur avoué cette légère entorse au règlement au POC après notre retour).

Poste 20 – Coude de falaise

 



Notre idée première était de faire notre second zapping de balises ici. On allait directement de la 18 à la 22. Depuis la 18 on prend donc la route qui serpente vers le nord et qui mène vers la 22. Arrivé à la hauteur de la 20, Pierre me dit " allez on est pas loin, on va se la chercher quand même ? "… Et c’est parti. On prend le chemin qui rentre dans la garrigue mais on loupe la patte d’oie qui doit nous servir de point d’attaque. Du coup on pousse un peu trop loin et on doit attaquer la balise par l’autre côté. Un peu plus long mais finalement on la trouve facilement.

Poste 22 – Coude du chemin

 



De la 20, on coupe droit devant pour taper l’intersection de route au nord. Là on retrouve notre itinéraire initial et on prend la route qui monte en serpentant. On sait qu’à partir d’ici on va monter grave vu la carte et surtout que la Vierge de la balise 24 est visible a des kilomètres à la ronde en haut de sa colline…

On grimpe par la route puis à l’avant dernier virage on prend un premier sentier qui coupe un peu et enfin celui qui nous amène à la balise.

Poste 23 – Au pied de la croix

 



On continue notre sentier qui nous amène directement à proximité d’une église. La croix est au bout du parking.

Poste 24 – Au pied de la vierge

 



Celle là on l’a vu depuis fort longtemps… Il faut grimper, un point c’est tout. Et on attaque par un chemin de croix… Ce n’est pas une image, mais bien un vrai chemin de croix avec ses différentes stations sur un sol en caillasses coupantes… Dur dur, mais bon ça monte alors on se rapproche du but. On arrive comme ça à une grande croix et un Christ. Là se pose une question. La vierge est sur notre droite mais le seul sentier part vers la gauche. Dans le doute on préfère ne pas le prendre et on va à nouveau jouer les gorets et taper droit dans la pente. On se retrouve dans un énorme pierrier, mais étrangement on y progresse assez facilement et surtout, du coup, on prend du D+ rapidement.

Au bout d’un moment on retrouve le fameux sentier. En fait celui qui partait à gauche était le bon mais faisait un détour. Pas grave on a bien coupé quand même. On termine notre grimpette pour arriver à la statue de la vierge. On prend la balise et en même temps un beau panorama… dommage que le temps ne soit pas dégagé.

Poste 25 – 2ème antenne

 



Celle là elle est en haut. Il faut donc continuer En fait entre le poste 22 (alt 250m ) et le 27 (alt 980m) on prend quand même plus de 700M de D+ d’une traite, ce qui pour la région est quand même pas mal.

En quittant la statue de la vierge, on emprunte un petit sentier qui par sécurité a été balisé. Du coup on ne fait que suivre le monotrace, qui monte de façon assez régulière et qui nous dépose pile au pied de l’antenne. On contourne et on trouve la croix orange

Poste 26 – Rocher en bord de mare

 



Depuis l’antenne une large piste part vers l’ouest en bordure de la crête. Il nous suffit de la suivre puis au coude du chemin on va chercher la mare.

Poste 27 – 3ème antenne – PC1

 



Long poste à poste pour rejoindre le PC1. On a deux options, soit on reste sur la large piste, mais celle-ci nous oblige à un petit détours sur la fin, soit on essaye de trouver le sentier qui suit la crête. On choisi cette dernière option histoire de faire court. On attaque donc le début de l’inter-poste par la piste et à un moment on voit deux petits cairns sur le bord de la piste. En y regardant mieux, il y a effectivement une pistouille qui part au milieu des buis. Le temps de s’assurer que c’est bien notre sentier une autre équipe arrive et prend le sentier, alors que d’autres coureurs sont partis devant par le chemin. Allez hop, on reste fidèle à notre idée première et on enfile le pas à l’équipe sur le sentier. La progression est un peu moins aisée que ce qu’on avait prévu car ça monte et en plus le sentier est envahi par la végétation. On reste au contact de l’autre équipe pendant un bon moment puis comme je suis un peu dans le dur à ce moment là on les laisse filer à l’occasion d’une mini pause. On reprends notre progression jusqu’à l’antenne qu’il est bien sur impossible de rater.

Arrivé sur place on trouve la croix, mais pas de PC ni de ravito (c’est le premier point de ravitaillement en eau normalement). On se dit qu’il a du être déplacé sur la balise suivante. Bon de toutes façons on ne va pas rester là. Par contre on est arrivé bien avant l’équipe qui était devant nous et qui a contourné par le large chemin. Notre choix a été le bon sur ce poste là.

Poste 28 – Au pied de la grande falaise

Pour éviter du dénivelé je propose à Pierre de suivre la piste sur la crête. On sort donc de l’antenne par le chemin qui remonte légèrement alors que d’autres partent pas celle qui descend. On arrive en haut au pied d’une autre antenne et là surprise, il n’y a aucun passage. Ni piste, ni trace, et même un beau vide sur notre droite. On regarde la carte à nouveau et … M…. ce que j’ai pris pour un chemin n’est en fait que la limite de la forêt domaniale mais sur la carte ça sort pratiquement en noir et pas en vert d’où la confusion. Bon, on a pas le choix, il faut redescendre, mais pas question de revenir en arrière. On va encore se la faire " goret " et descendre droit dans la pente, ce qui nous fait revenir pile à la jonction entre le chemin et un sentier qui part vers le poste 29. En arrivant en bas on découvre un panneau… PC1 à 200m… Et dire que si il y avait eu un passage en haut on aurait loupé le PC…



PC1

Arrivée au PC1 à 10h15. On est pile une heure derrière les premiers et on a 2h15 d’avance sur la barrière horaire. Cela prouve que notre stratégie du départ était plutôt bonne. On a pas besoins de s’occuper du chrono, juste à jouer avec les balises.



Ca fait 6h15 que nous sommes partis, et globalement le physique tient le coup et l’équipe fonctionne nickel. A chaque coup de mou de l’un des deux l’autre prend automatiquement le relais. On a même pas besoin de le dire, ça se fait de façon assez naturelle.

Le temps de refaire le plein d’eau, de grignoter un petit truc et voilà que je presse déjà Pierre à repartir. En plus ici ça caille quand même un peu.



Nous voilà de nouveau en piste . On attaque là ce que les organisateurs appellent " la section aérienne " du tracé. Le départ se fait à l’aide d’une corde placée en sécurité, mais la suite se faisant sur une ligne de crête étroite, le parcours a été balisé et on a pour consigne de suivre strictement ce balisage. Et effectivement le parcours est technique avec de grands vides de chaque côtés.



On progresse donc sur le balisage jaune sans se soucier du parcours. Ca va être une erreur qui va nous coûter une balise. En fait, concentré sur le balisage jaune je loupe le point d’attaque malgré une alerte de Pierre. On progresse jusqu’au moment où je me rend compte que le balisage jaune a disparu. Le terrain est plus facile mais… le temps de faire le point et le constat est clair… On est allé trop loin et on a loupé le poste. Là je rage un peu contre moi, car j’aurais dû être plus attentif… et écouter mon équipier. Bon c’est fait, mais quand même, on loupe un poste bêtement.

Poste 29 – Caillou au bord de la dépression

 



La trace n’est pas très compliquée car on reste toujours sur le même sentier. On prend le coude du sentier comme point d’attaque et aussi le moment où le sentier rentre dans la pente. On fait une première tentative, mais un peu trop tôt. On reprend le sentier et on arrive enfin sur la bonne zone. On rentre dans le bois et on trouve la dépression et la balise.

Poste 30 – Arbre à côté de la clôture

 



On prend le sentier droit dans la pente, arrivé en bas on prend le large chemin sur notre droite puis on prend un sentier à gauche quelques centaines de mètres plus loin. Là on progresse jusqu’aux zones blanches (toujours pas très claires sur le terrain) . On trouve la clôture et du coup l’arbre avec la croix.

Poste 31 – Caillou au bord de la mare

 



Sur cet interposte , j’ai un petit coup de mou. On part par le sentier mais à partir de là je décroche de la carte. On est pas du tout sûr de nous par rapport au relief et je laisse à Pierre le soin de rattraper le coup (sympa non ?) On jardine au mauvais endroit, mais on est pas tout seul. Il y a 2 ou 3 équipes avec nous. Il va nous falloir retrouver un point d’appui pour réussir finalement à mettre la main sur cette foutue mare.

Poste 32 – Angle de la ruine

 



On fait la jonction par le sentier puis on identifie la zone de la balise, en pleine végétation. On rentre par 2 passages différents avec Pierre et on trouve la ruine bien cachée au milieu.

Poste 33 – Arbre en limite de végétation

 



Retour à nouveau sur le sentier. Pas trop de choix d’itinéraires. On pousse jusqu’à la zone blanche puis on coupe un poil pour aller chercher la balise. En arrivant près de l’arbre on tombe sur une brave dame avec un landau ( !) qui nous dit " mais pourquoi vous passez dans les bois alors que par ici il y a un chemin ? " On lui explique le but du jeu… et le fait qu’on ne pouvait pas deviner que par l’autre côté c’est roulant. En fait 50m derrière il y a bien une grande clairière où campe un groupe de spéléo.

Poste 34 – Sommet rocheux (attention danger !)

 



Petite descente pour rejoindre une grosse intersection de chemins, puis on grimpe un premier monticule que le sentier contourne à proximité du sommet. Une fois passé ce monticule on voit le petit sommet où se trouve la balise. On continue le sentier jusqu’à la zone puis on trace dans les buis jusqu’au sommet

Poste 35 – Dans le rentrant

 



On continue notre sentier , contournant au passage un cirque assez beau.



Une fois arrivés au niveau du GR, on remonte sur quelques centaines de mètres jusqu’au rentrant. Là je suis parti sur ma lancée et c’est pierre qui m’arrête en me disant " tu ne serais pas passé devant la balise sans la voir ? "… Il l’avait repéré… heureusement !

Poste 36 – Menhir dans la grotte

 



On trace toujours sur le GR. On vise l’attaque de la zone verte sur la carte, mais la végétation est telle qu’on arrive pas à trouver cette limite. Comme on cherche un petit sentier qui part sur la gauche, on va faire une première tentative avant de nous rendre compte qu’on est pas au bon endroit. On pousse un peu sur le GR avant de trouver cette fois le bon sentier, avec la grotte au bout.

Poste 37 – Butte rocheuse

 



Toujours le GR à suivre jusqu’à la zone blanche qui, cette fois ci, est bien lisible sur le terrain. On va au bout de la zone et on trouve la balise.

Poste 38 – Au pied du menhir

 



On retourne sur le sentier et un peu plus loin au niveau de l’intersection, on voit le menhir.

Poste 39 – Mare la plus au nord-est

 



Toujours le GR sur quelques centaines de mètres. Les mares se voient depuis le chemin. On y croise un groupe de randonneurs en train de pique-niquer, mais on ne se laisse pas déconcentrer, et on prend la balise.

Poste 40 – Buisson dans le sentier

 



Sur la carte il y a un petit sentier qui part des mares vers la balise, mais bon dans la vraie vie, c’est un peu fouillis. Il nous faudra un petit coup de boussole pour nous rassurer sur le fait de prendre le bon sentier et de trouver ce qui fut à une époque, peut-être, un buisson, mais qui aujourd’hui est quand même un petit arbre.

Poste 41 – Départ du sentier dans le rentrant

 



Encore le GR. L’avantage des GR c’est que c’est facile à suivre. On reste donc dessus jusqu’au moment ou un sentier part sur notre droite plein ouest. De là on avance jusqu’à la jonction de sentiers en T et on rentre dans le vert à l’azimut.

Poste 42 - Caillou au bord de la mare

 



J’ai un petit trou de mémoire sur celle là. Chemin puis petit sentier. Mais franchement je ne me rappelle pas de la mare. Mais on a du y aller, puisque j’ai la photo de pierre devant le caillou…

Poste 43 – Rocher dans le rentrant

 



On est toujours sur le sentier de crête. On passe le premier vallon, le second puis on cherche le rentrant sur la droite. On rentre un peu dans la végétation basse pour trouver le grand bloc rocheux où est la balise

Poste 44 – Caillou à l’intersection des sentiers

 



Pas grand chose en mémoire. On a continué le sentier, passé une petite colline, puis on trouve l'intersection de sentiers sans gros soucis

Poste 45 - Sommet rocheux

 



Le sommet en question est bien visible sur le terrain, donc pas d'autre difficulté que celle de suivre le sentier qui va au sommet

Poste 46 - Petit dolmen

 



On ne change pas une technique qui gagne. On reste sur notre sentier avec pour objectif de rejoindre le GR, sauf qu'à un moment on voit le GR juste en dessous de nous qui remonte. Il s'agit en fait d'une piste bien large. Un coup d'œil à la végétation et ça semble bien passer au travers. Allez hop, on coupe en essayant de rester sur la courbe de niveau au maximum? On arrive ainsi sur le GR. De là, l'accès au dolmen est facile.

Normalement à partir d'ici on avait prévu de faire notre 3ème coupe. Un chemin permettait d'aller facilement à la balise 53, ce qui devait être suffisant pour nous permettre de ramasser tout le reste dans les délais. Seulement en lisant le road book, Pierre m'indique que le PC2 est à la balise 49, en plein milieu de la zone qu'on voulait zapper… Et zut ! On a pas le choix, il faut y aller .

Poste 48 - Bloc rocheux entre les avens (danger)

 



Depuis la 46 on est sur le GR. On zappe la 47 et arrivé à la hauteur des avens on pique sur une espèce de pont en cailloux. Là de chaque côté deux gouffres noirs et profonds de plusieurs dizaines de mètres. Au milieu un passages en rochers où se situe la balise… Une fois sur place on comprend avec pierre le "attention danger" du road book… Et encore il fait jour… on comprend mieux pourquoi cette balise était interdite de nuit

Poste 49 - Muret de la table d'orientation - PC2

 



Toujours et encore le GR mais là on approche de l'antenne. Il faut dire qu'on l'a vu plusieurs km auparavant lors d'une éclaircie et on s'est dit "c'est là bas qu'on doit aller !" Maintenant on est au pied du relais. Plutôt que de contourner par la piste on fais encore les gorets et on grimpe droit dans la pente et là encore ça passe bien. On arrive aux abords d'une zone avec grillage + barbelés + fils électriques… pas facile d'entrer là dedans, mais par chance le PC2 est à l'extérieur…



Là on a la surprise de voir Taz et Mme Jean-Philippe… ca fait du bien de voir des connaissances. On se pose quelques instants le temps de refaire les niveaux et, fidèle à son habitude, Pierre se jette sur tout ce qui peut se manger… on ne le refera pas celui-là.

Remise à niveau de l'eau, rechargement en nourriture. J'essaie de limiter une fois encore le temps d'arrêt d'autant qu'on est en plein vent et qu'il pleut des cordes à ce moment là.

Côté physique ça tient le coup. J'ai eu encore quelques coups de mou, mais Pierre a encore bien assuré sur ces moments là. Les jambes commencent à être un peu raides. Normal il est presque 17h00 et ça fait 13h00 qu'on est en course. Le point intéressant c'est que malgré notre allure modeste et finalement peu de balises zappées entre les 2 PC, et bien on a gagné 1h sur les barrières horaires. On a maintenant 3 h d'avance. Ca doit nous permettre d'assurer le passage à PC3.

Pierre se plaint un peu des pieds, mais dans l'ensemble ça semble aller aussi.

Allez, une bise à Taz et on se relance sur le terrain, sans oublier de photographier la balise 49 au passage.



Poste 51 - Falaise à la jonction de ruisseau

 



On quitte le PC par le sentier et on se lance dans une belle descente. On zappe la 50 trop excentrée à notre goût et dans une zone technique pour aller sur la 51. On reste sur le sentier jusqu'au petit vallon où passe le ruisseau puis on descend dans le cours du ruisseau. On fouille un peu avant de trouver la balise, mais ça passe.

Poste 52 - Au pied de la falaise

 



Pour jouer les gorets, on décide de descendre droit dans la pente dans le lit du ruisseau, ce qui nous fera gagner pas mal de distance. Tout se passe bien jusqu'au moment où on tombe sur une barre rocheuse… Aïe. On essaye de contourner puis en voilà une seconde.

Ok on laisse tomber. On pique plein est dans la végétation dans l'espoir de retrouver le sentier un peu plus bas et en espérant ne pas être en parallèle juste 20m en dessous… Et là un peu de chance ne faisant pas de mal on tombe pile sur le dernier coude du sentier… Yes. Pour nous rassurer un peu on décide de continuer sur le sentier jusque en bas sans chercher à couper de nouveau. Arrivé sur la route Pierre demande à faire une pause. Il commence à souffrir des pieds, ressentant une douleur importante au niveau de la plante des pieds. En fait j'ai la même douleur depuis un moment aussi, mais visiblement moins intense.

On repart par la route jusqu'à l'amorce de la piste qui passe à côté des deux falaises et arrivé sur place on rentre dans la végétation. Les deux gros rochers se voient bien, et la balise ne pose pas de problèmes.

Poste 53 - Falaise au nord du rentrant

 



Celle là on a pas le choix il faut l'attaquer en direct, mais je ne sais pas pourquoi, en voyant un chemin en terre je pense que c'est celui qui part sur la 54 et je propose à Pierre de me suivre pour aller le prendre, zappant ainsi la 53.

On traverse les buis et autres buissons piquants pour finalement arriver à ce fameux chemin… Sauf que je me suis planté… Ce chemin, il nous faut le remonter pour arriver à la vraie piste… et en remontant (bien raide) il nous fait passer à côté de la 53… Bon ben puisque c'est comme ça, on la ramasse

Poste 55 - Coude du chemin

 



Pierre ayant toujours mal aux pieds, je décide de zapper la 54 et de privilégier la 55 qui est accessible par une piste puis un chemin. On se fait donc une piste bétonnée par endroits, puis on trouve l'amorce du sentier qui file sur la balise On rejoint le GR et là on voit la balise 300m plus haut au coude d'une piste. J'essaie bien de proposer à pierre d'y aller tout seul pendant que je ferai la photo avec le zoom de l'appareil, mais ça ne marche pas :-) On se demande pourquoi ???. On monte jusqu'à la balise, on fait la photo et on en profite pour sortir un peu de ravito qu'on va manger en marchant … c'est mon 3ème sandwich coppa-comté depuis le d&eaute;part et ça fait du bien…

Poste 58 - Pilier dans la ruine

 



Là on commence une longue descente sur piste jusqu'à une maison forestière, abandonnant au passage le 56, puis une superbe ligne droite dans un décors agréablement paysager… On passe au niveau du sentier qui attaque la 57 mais Pierre ne se sent pas d'y aller. Il souffre de plus en plus et demande à faire de courtes pauses régulièrement. Je commence une petite séance de pompoculthérapie pour qu'il ne baisse pas les bras trop vite… et j'essaie de masquer mes petits coups de mou.

On continue la piste finissant par trouver le sentier qui mène à la ruine.

Poste 61 - Au milieu du passage souterrain

 



Pour soulager Pierre, plutôt que de prendre plein est pour faire 59 et 60, on décide de descendre au sud pour aller chercher la petite route qui ramène vers le village. Là on traverse le village, profitant de l'occasion pour ressortir les frontales, et on continue par la route jusqu'au pont. On est maintenant sous l'eau, mais une bonne grosse averse qui n'en fini pas. On trouve un petit passage sur le côté du pont qu'on va suivre pour finalement trouver un peu plus loin le passage en question. On se plie en deux (facile après 16h de course) et on va chercher la balise (au moins ici on est au sec).

Poste 63 - Angle de l'église - PC3



Pierre n'en peut plus. On est décidé à rejoindre le PC3 tranquillement. On trouve la petite route qui part vers le PC et on l'attaque. Il pleut fort maintenant, il fait nuit et je m'efforce de maintenir Pierre dans le rythme. Plus il s'arrête, plus il met de temps et plus il a mal. Je dois donc sans cesse le faire repartir. On avance… pas vite mais on avance et par chance cette section est assez facile. On passe à côté de la 62 sans aller la prendre, et on continue jusqu'au PC3 qu'on voit de loin avec son éclairage rouge.

On arrive finalement au PC, on rentre au sec dans la tente où attendent déjà des personnes pour être rapatriées, et là Pierre confirme sa décision (ce que je lui avait interdit de faire avant…) de stopper. Il faut dire que rien que de le voir marcher ainsi sur la fin j'en avais mal aussi… Du coup on va même oublier de photographier le poste 63… Une balise de moins au final…

Il est 22h. on a encore 2 heures d'avance sur les barrières horaires, et il reste 6h pour faire la fin de parcours. On m'annonce 20km en direct et probablement 30 en réel. A ce moment là j'hésite à repartir en solo (je sais qu'on me laissera faire)… Je suis partagé entre l'idée de rester avec Pierre (on fait la course a deux et on termine à deux) et cette envie d'aller chercher la ligne d'arrivée. Finalement je vais choisir la première option. On est sur une course d'équipe et on reste ensemble. Je stoppe donc aussi au PC3.

On récupère quelques instants puis une navette propose de nous ramener sur l'arrivée. On monte dedans et on y retrouve Domi et Jean-Philippe qui ont arrêté un peu plus tôt aussi. Visiblement il semble qu'il y ait eu pas mal de dégâts.

On apprendra plus tard que seules 11 équipes et 6 solo on terminé le parcours, les premiers ne ramassant que 82 balises en 23h50 de course.

Retour au campement, je me change en vitesse, m'enfile dans le duvet et pique un gros roupillon.

Dimanche matin, réveil au soleil alors que la pluie a durée une partie de la nuit. Jambes raides mais pas de blessures, mes douleurs sous le pieds s'étant fortement atténuées (tout aura disparu en moins de 48h). On prend un petit dèj avec Pierre, Domi et Jean Philippe. L'équipe de Bruno est déjà repartie prendre son TGV, et la Tortue dont j'ai appris la blessure a aussi quitté les lieux… J'espère qu'il va se remettre rapidement , je sais qu'il a un planning chargé entre le vélo et la CàP…

Petit tour auprès de l'organisation. Je retrouve le Poc qui me dit qu'on lui a fait peur cette nuit …

Pourquoi ça ???

En fait quand on est arrivé au PC3 on a dit qu'on arrêtait et les bénévoles sur place nous ont noté en abandon, mais voilà qu'ensuite, par radio, ils ont indiqué au PC course qu'on était parti… Oui mais sans préciser qu'on était parti en navette… Du coup tout le monde pensait que l'équipe 14 était encore sur le terrain… d'où une inquiétude vers 4h30 du mat' quand la course finie, ils n'ont pas pu nous joindre sur les portables (normal, on dormait à cette heure là…et on a pas du tout pensé à passer par le PC course quand la navette nous a déposée au campement la veille au soir) Heureusement, le Poc me connaissant, il savait que si on était sur le terrain, c'était probablement pour ramasser les balises… Mais c'est vrai que ça a du leur filer un petit coup de stress quand même… Qu'ils veuillent bien m'en excuser encore.

Partage d'expériences et de recherche de balises avec les autres concurrents maintenant réveillés, rencontre avec les vainqueurs (chapeau !) puis il est temps de reprendre la route pour remonter chercher ma femme en Auvergne.

Voilà, cette 5ème édition est terminée avec un bilan loin d'être négatif, même si il y a un petit goût de manque quelque part…

L'équipe… Franchement, je pense qu'elle a fonctionné comme on l'imaginait. En fait c'est assez amusant mais on avait pas besoin de dire quoi que ce soit pour gérer l'alternance en orientation. Dès que l'un des deux est un peu moins bien il laisse passer l'autre et hop le relais est passé automatiquement, presque naturellement. Le fait d'avoir 1 carte par équipier a beaucoup aidé en cela, mais notre tempo à Pierre et à moi était accordé au millimètre. Si il n'avait pas eu ses soucis de pieds, avec notre avance on faisait une moisson sur la fin. Alors Pierrot, merci d'avoir accepter de partager cette aventure avec moi.

La stratégie. On était dans le vrai. On savait avant la course qu'on ne pourrait pas tout prendre, et nos choix de coupe ont été guidés par le tracé. On a pas hésité à zapper des postes (et du D+) des le départ, restant ainsi à l'aise avec les barrières. Je pense que si on avait pu zapper la boucle 46-52, on avait assez d'avance pour prendre tout le reste. Et même là, au PC3 il nous restait 6heures, sachant qu'on perd une bonne heure sur la fin en raison des soucis de Pierre. Donc même comme ça on avait de quoi aller ramasser sur la fin…sachant qu'il y avait une forte densité de balises sur cette section. Si c'était à refaire je pense que je ferais exactement la même chose.

Le matos. Pour mon équipement détaillé, j'ai fait une fiche sur mon site, mais globalement tout était adapté sauf mes chaussures. Ici c'est un terrain caillouteux et très cassant. Il faut donc des chaussures avec une très bonne semelle, et c'est en partie ce qui est à l'origine de nos soucis. Côté ravito, j'étais pile dans le bon volume et mes sandwichs coppa-comté toute les 5h de course sont toujours arrivés au bon moment. C'est aussi une confirmation que le nougat me va bien. Je teste ça depuis la Trans 333 et je n'ai pas de phénomène de rejet.

L'organisation. Alors là je voudrais tirer un grand coup de chapeau au Poc et à toute son équipe… le coin est fabuleux, et même si la météo ne nous a pas été vraiment favorable, on en a quand même bien profité. Le principe des croix à photographier ne m'a pas posé le moindre souci. Bien sur aux 2 ou 3 premières balises de nuit on est parfois guidés par les flash, mais d'abord le jour se lève vite et ensuite on est assez espacés pour que ce ne soit plus important.

La météo. Pas franchement froide, mais quand même pas mal pluvieuse. D’un temps doux au départ (de nuit) on prendra nos premières averses dans la matinée, avec un rafraîchissement lié au fait qu’on monte en altitude (pas loin de 1000m). L’après-midi sera alternée mais globalement agréable, avec en fin de journée une dégradation assez forte qui va se terminer par une grosse pluie continue. Bref pas des conditions faciles, mais vues les zones traversées, je ne suis pas certain qu’un grand et beau soleil aurait été plus facile.

Les carte… Franchement, c'est vrai que je ne suis pas accro à ce format. De l'IGN au 1/30.000 c'est pas évident, et pas toujours facile de lire les détails. Mais par contre, les supports fournis étaient d'une très grande qualité. Autant dans l'impression que dans le support utilisé. Le "préac", ça résiste à tout. Les cartes ont été pliées tordues, éraflées dans les buissons, détrempées , et aujourd'hui, elles n'ont pas bougée. Pendant la fin de l'orientation sous les averses c'est presque agréable de pouvoir laisse la carte comme ça sous l'eau sans se poser de questions. Ca résiste à tout (je sais je l'ai déjà dit)…

Le bonhomme. Globalement j’ai été surpris de la façon dont j’ai encaissé cette épreuve. Je manque toujours de caisse dans le D+ c’est pas une surprise, mais musculairement les montées sont très bien passées, sans gros bobo. Pour le reste j’ai eu les même soucis que Pierre au niveau de la plante des pieds, probablement lié à mes chaussures non adaptées à ce type de terrain, mais pour moi c’était supportable. Au final juste une ampoule au talon et 48h de courbatures habituelles, mais globalement, un état plutôt en phase avec l’épreuve.

Autre point important, le fait d'avoir un jeu de carte par équipier. C'est presque vital dans ce type de course et ça permet aux deux équipiers d'être dans la carte, facilitant ainsi les passages de relais.

Bref pour cette première participation en réel, ça n'a fait que me mettre l'eau à la bouche…

Un grand grand merci à toutes et tous…

Michel

6 commentaires

Commentaire de intuitiv posté le 08-05-2010 à 07:50:00

Joli travail d'equipe. Bravo a vous 2.

Commentaire de redpanda posté le 08-05-2010 à 09:26:00

on aurai du zapper comme vous après la 6, ca nous a couté cher en jardinage et temps, bravo a vous 2
c'était un terrain difficile!!!

Commentaire de Land Kikour posté le 08-05-2010 à 10:55:00

Voila une CO que je me ferai bien !!!
Bravo pour cette expédition pas simple à gérer.
Bonne récup et merci pour le récit.

Commentaire de La Tortue posté le 08-05-2010 à 11:56:00

bravo l'tron !
quand je suis arrivé à PC1 et annoncé mon abandon, on m'a laissé regardé les temps de passage des autres équipes ? vous étiez passé 1h30 avant moi, ce qui me parraissait énorme, car je n'avais pas fait de grosse erreur d'orientation; et même si sur la fin je n'avançais plus à cause de ma pate folle ! tout s'explique quand je vois vos choix de zappage. c'était peut être la bonne stratégie. moi, j'avais pris l'option "gourmande" de tout prendre jusqu'à être limite avec les barrières. à cause de ma guibole, je ne saurais jamais si c'était la bonne stratégie ou si la tienne était plus sage !
bon, ben, il faudra qu'on y retourne pour savoir !!!
je te l'avais bien dit que c'était une course pas comme les autres !!!
encore bravo et merci pour le CR qui m'a fait découvrir la suite du parcours !

Commentaire de Jay posté le 08-05-2010 à 15:29:00

un gros travail de fait sur cette course, bravo pour votre courage et votre stratégie.
Merci pour le récit tres bien organisé , bien illustré ( sur ton site) et très facile de vous suivre tout au long des balises chassées.

bonne récupération,
jay

Commentaire de soul94 posté le 10-05-2010 à 13:12:00

Je sais pas qui c'est ce Pierre mais faut lui dire qu'il choisisse mieux ces pompes ;o)
Merci encore pour cette belle aventure.
Soul

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