Bon, les gones, causons sérieusement.
En Janvier, il n'y a pas grand chose à faire pour les psychopathes que nous sommes. Bien sûr, il y a votre sacro-sainte Hivernale des Coursières....mais c'est en début de mois, ça ne compte pas.
Alors que nous, les "parisiens", on a un sommet historique du trail, les 22 et 23 janvier : le Raid 28.
En plus, cette année, la terrible Mordor Rire(s) Team laisse la place à la concurrence pour jouer le podium.
Logistiquement, pour vous, le Raid 28, y'a pas plus simple (demandez à Françoise84 et Xavhië qui viennent chaque année) :
- Le samedi 22 au matin, on se met en tenue...éventuellement avec un sac de rechange contenant des vêtements secs
- On prend le TGV à Perrache (chez moi, un train à Lyon, ça se prend à Perrache....Part-Dieu, c'est pour les jeunes)
- 2h après, on est à la Capitale
- On prend un ticket de métro (il s'en vend encore un peu, pour les provinciaux égarés) et on prend les lignes 14, puis 6 pour aller à la Gare Montparnasse
- On prend un TER "Rémi" (les TER sont nommés avec des prénoms de kikoureurs, pas tous lyonnais, certes, c'est sympa, non ?) pour la riante ville d'Epernon, dans l'Outre-Mordor
- Arrivé à la gare, une sympathique navette de l'organisation vous amène au gymnase (ou on y va à pied, c'est à 1136 mètres)
- On part à 20h
- Au plus tard à 15h le dimanche, on arrive en la charmante cité de Bures-sur-Yvette, en Bas-Mordor, après avoir traversé une partie notable du Vrai Mordor en équipe de 3 ou 5, en autonomie totale et en cherchant quelques (dizaines de) balises subtilement dissimulées ça et là par la facétieuse Equipe Turoom
- Après avoir, soit englouti 4 plats de pâtes, soit somnolé sur une table du gymnase (chauffé, lui, contrairement au Mordor), soit les deux, éventuellement pris une douche (conseillée), on se dirige tranquillement vers la non moins sympathique gare de RER B de Bures-sur-Yvette, située à 513m pour les meilleurs orienteurs...gare que l'on atteint en environ 47 minutes du fait de certaines raideurs potentielles
- On dort dans les valeureuses rames quadragénaires du RER B en évitant d'oublier le changement à Chatelet puis les rames plus modernes du RER A amènent à la Gare des Gones
- 2h plus tard, on est de retour en la Capitale des Gaules, l'esprit encore occupé des magnifiques images d'un lever de soleil sur les fougères (givrées) d'une forêt inconnue d'un lointain pays et de la rencontre finalement paisible des quelques orques et trolls vus en route
...et l'année suivante, on recommence parce que c'est trop bien.
En plus, en route, on a fait plein de petits carrés et, si on revient chaque année, on a la possibilité d'y construire un petit jardin annexe.
Le tout ne requiert qu'un peu de courage, de motivation, et arriver à convaincre 2 autres fou^W valeureux coureurs (voir 3 fous et une folle) de venir partager cette aventure avec vous.
Et pouvoir parcourir entre 75 et 90km en 19 heures, ce qui représente une météoritique vitesse moyenne de 4,5 à 5 km/h : "en marchant, ça se fait"....
Comme, en plus, certains des habitués de ce fil de discussion ont déjà une certaine pratique des contrées franciliennes, ils savent qu'en réalité c'est facile comme tout, tout cela, et qu'il va être simple de venir poutrer des rigolos de parigots dans leurs ridicules forêts microscopiques.
Donc, cette année, enfin, verrons-nous les "Raides Gones" ou les "Rois des Bouchons" voire, pourquoi pas, un affrontement "Monts d'Or Debout" contre "La Communauté de Brignais" ou "Les Huns de l'Ain" ?
Ou bien allons-nous devoir encore supporter l'unique (mais fidèle) présence de Cap Bollène (et quelques bretons égarés) comme représentant des Territoires d'Outre-Mer ?