Sur les sentiers du Maido - GRR 2014

[quote="Xavhië"]Merci Laurent pour la vidéo, on ne s'en lasse pas!

De rien... J'avais décidé de filmer un peu plus qu'en 2011, ça fait effectivement des super souvenir.
J'adore moi aussi visionner tous ces petits films (le tien était le premier de la série) tellement différents les uns des autres mais qui pourtant racontent la même aventure
On a du se croiser sur le parcours du côté de montvert les haut (on pointe à la même heure)... Et puis après tu as filé doucement mais sûrement...

Bonne continuation en attendant de nouveaux ultra

...
Plus d'une semaine apres le periple sur l'ile Bourbon, j'ai les jambes toujours en coton..., combien prevoyez vous de coupure apres cette jolie promenade

Salut kak,
J'ai tenté hier un footing cool de 45' sur du plat, ça passe bien mais faut dire que j'ai beaucoup marché sur la fin, ça aide pour la récup par contre avant de reprendre une séance musculaire j'attendrai le week-end prochain (15j donc)

Merci

Salut à tous,le grand raid faisant partie de mon objectif 2015 j ai quelques questions aux finishers et aux personnes ayant participé a l ´echapee belle:
Concernant les barrières, les trouver vous larges ou c est trompeur vu le profil?
Pour ceux connaissant l echapee belle, les barrières sont elles comparables?
Merci pour vos retours

Salut,
Pour avoir terminé cette année l'Echappée en 30 heures et le GRR en 42h (en mode tranquille sans prépa car blessé à l'Echappée), les deux épreuves sont très différentes de mon point de vue.
L'EB est bien plus technique et difficile à mon avis, même si la distance est moindre.
Je m'attendais à davantage de technicité sur le GRR, même si certaines parties "valent des points" (descente sur Cilaos, foret de Bélouve...), mais il y a quand même beaucoup plus de parties roulantes où tu peux courir que sur l'EB.
Les difficultés de l'EB sont liées aussi à l'altitude (risque de neige et froid), sur le GRR les contrastes froid en altitude (si pluie comme cette année la première nuit) et chaleur sur la fin (30°C sur la cote N) sont à prendre en compte.

De toute façon, ces deux courses sont fabuleuses...
Donc, à faire toutes les deux !

A+
Laurent

merci laurent

Salut,
Pour avoir terminé cette année l'Echappée en 30 heures et le GRR en 42h ...
Laurent

Salut Laurent, nous avons du terminer presque ensemble, loupé de peu (41h58' pour ma part)
Bonne récup.

Salut,
Pour avoir terminé cette année l'Echappée en 30 heures et le GRR en 42h ...
Laurent

Salut Laurent, nous avons du terminer presque ensemble, loupé de peu (41h58' pour ma part)
Bonne récup.

Philippe,
Bravo pour ta course.
Nous n'avons pas du nous voir sur la course.
Je termine en 42h 21' exactement.

A+
Laurent

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Lors de mon dernier entrainement dimanche dernier, j'ai voulu "casser" mes Cascadia toute neuves et bingo grosse douleur au talon... je précise c'est la 1ère fois que j'essaie ce modèle.
...

Bref, bon courage crazy_french (A mon humble avis, tu vas quand même avoir du mal à terminer...)

La fini le Grand Raid Crazy_french... mal au talon les 10 premières heures puis la douleur c'est estompé puis disparu après Cilaos... effet Hoka je ne sais pas ???
J'ai adoré cette édition du GRR dure mais avec un parcours qui a du sens; le passage à la Caverne Dufour et Hell Bourg vallait le coup. Ayant passé Mafate de nuit, j'ai monté le Taibit ce WE et pu constaté de visu que l'organisation avait fait le bon choix.
De ce GRR, je retiens ma mauvaise gestion du sommeil en voulant dormir à des endroits programmés sans trouver le sommeil et puis ma faible résistance à la chaleur (mon éternel point faible).
Au bilan 44h50, je finis pas cassé en terminant vitesse randonneur mais qu'est ce que c'est frustrant de se faire doublé par 80 personnes les dernières heures...

La fini le Grand Raid Crazy_french... mal au talon les 10 premières heures puis la douleur c'est estompé puis disparu après Cilaos... effet Hoka je ne sais pas ???
...

T'as quand même de la chance, ce n'est pas fréquent que ce type de douleur disparaisse ainsi (par contre pour des tendinites, on me l'a déjà remonté plusieurs fois)
Peut-être l'amorti des chaussures ?
En tout cas bien content pour toi
Je suis d'accord avec le passage que tu cites ensuite, mon meilleur souvenir et j'étais encore bien à ce moment

Désolé si vous en avez déjà parlé :
http://team.fr.raidlight.com/threads/passionne-ou-fou.17517/

183...vraiment un truc de fou...
c'est tentant quand même de gouter à cette aventure, mais arrive-t-on à prendre du plaisir jusqu'au bout?

C'est une bonne question....je pense que KrysDaix va nous éclairer là dessus.

Bonjour a tous
Tout d'abord je me suis régalé a vous lire tous .Apres coup , mais la sensation de ce raid est toujours la vivant tapis derrière la moindre émotion.
Et pour repondre a la question prendre du plaisir jusqu'au bout... Et bien quel bout???
En fait le plaisir est la ou il veut bien se montrer et surtout tout prendre , faire le plein, on ne sait pas de quoi sera fait l'heure suivante.
Pour ma part , mon vecu est tres différent de ce que j'avais élaboré depuis les 5 dernières années . Et oui j'avais fait un plan sur 5 ans pour faire le grand Raid ( et il le mérite bien).
Je m'etais prepare aux petits oignons pour ne jamais avoir a me poser la question , vais je le finir???
Et jamais durant les 51 heures je ne me suis poser la question. J'ai fais une gestion du sommeil merdique une hypothermie , bref pas de soucis . Le probleme etait tout autre et ca je ne l'avais pas du tout anticipé , pas imaginer une seconde.
En fait dans ma prepa j'ai fait le GRP 160 l'année derniere ( moitie dans le brouillard) , la transmartinique ( sous les deluges d'orages tropicals et la boue !!!)
Bref du pas facile.... et terminer sans soucis.
Mais là pour le grand Raid , j'avais mes images dans la tete de 2009 ( passe en rando decouverte) les images de raideur sur le net , bref un cadre idilique le paradis quoi. Donc vous avez compris j’étais venu pour voir , dévoré des yeux cette île magnifique( comme beaucoup j'imagine)
A la remise des dossards Le patron meteo du grand raid me confirme bien, comme a tous qu'il y avait un petit risque de farinage sur la premiere fin de nuit vers piton sec. Un peu frais , bon j'avais prevu dans ma tete du 0° a piton textor ,Donc équipement adequate pas de soucis.
Alors ou est le probleme ???? Et bien arrive apres notre dame la farine attendu arrive ..... ok c'est prevu je ne met pas la veste ca rafraîchit , ca fait du bien!!!
Le froid arrive ok pas de soucis c'est norrrrrrmal .... Le jour se leve la farine se transforme en grain de ble sui je puis dire.... le brouillard est la , le froid ... il fait jour je ne vois rien!!!!! et la tout part en vrille. Voila la base du probleme je ne vois rien!!!!! arrive a mare a bout , beaucoup se plaigne de la boue . Je suis mort de rire avec la transmartinique de l'année dernière , mare a boue c'est SEC!!!!
Mais je ne vois toujours rien !!!! A Piton Textor je téléphone a mon épouse qui est restée en bas a Saint Pierre et me dit, ici il fait chaud ciel bleu . Alors la voila le mental qui fait des siennes... je commence a me dire a quoi bon continué, en ai je vraiment envie ???? Et a partir de la j'ai fait mon chemin de croix.... Je suis arrive a Kerveguen a en chialer tellement la frustration était forte. Les jambes rien faire elles étaient faites pour ce qu'elles étaient préparées. Donc non a part le froid car il a été insidieux je lui ai laissé la place de rentrer et JAMAIS il n'est ressorti j'ai eu froid tout le raid et pendant toute la semaine entière a Saint gilles c'est pour dire. ...
Bon a Cilaos enfin une bonne percé la descente - remontée que du bonheur tout en sachant qu'au Cap Anglais on allait en reprendre... Bon jusqu’à Hellbourg que du bonheur tout de jour j'e m'en suis mis plein les yeux. Pou ensuite m’arrêter a plaine des merles, et la je mettrais une mauvaise note a l'orga Une petite tente aux quatres vents , la pluie qui revient le froid et une sérieuse hypothermie. Impossible de se reposer de se réchauffer. Une raideuse pensait sérieusement a rendre son dossard pour obliger les bénévoles de la garder. Et la encore je me suis dis pourquoi pas???? Bref toujours la question suis capable de finir??? Evidemment les barrières sont très loin. Aucune blessure , Mais en ai je envie??? et bien voila ce que je retire de ce raid. Ne pas le mettre sur un piédestal , c'est un raid comme les autres .
Et comme tout Ultra de plus de deux jours c'est normal ces fluctuation de meteo, la meteo est imprévisible et pas pilote par le directeur meteo du grand Raid ( Encore heureux)
tout cela je l'avais accepte et fais avec sur les autres Ultra!!
Pour info j'ai fais le Verdon au mois de juin Dans le fond du canyon j'ai pris soleil 40° Pour finir sur le grand marges après juste une paire d'heure sous un orage violent grêle Froid Vent et- ca jusque l’arrivée en fin de la nuit suivante. Et j’étais mort de rire pour l'aventure.
Et a la Reunion NON je ne l'avais pas intégré dans ma tete . Et voila ce que j'ai trouve dur.
Enfin bref un témoignage de plus pour dire qu'il ya autant de vecu d'une même épreuve que de participant. Et c'est aussi pour cela que j'aime ce genre d’épreuve. Alors pour répondre a la question du plaisir jusqu'au bout???? Non mais avant, après, pendant ; sur la ligne d'arrivée , de départ partout il y'a du plaisir et comme la courbe de dénivelée et bien il y'a aussi des coup de pas plaisir du tout !!! Mais qui t'aide a apprécier d'une puissance infini le plaisir a venir.

De retour avec un peu de sable entre les doigts de pieds...

Première mauvaise nouvelle : abandon de grumlie au Bloc. Je pense qu'il a préféré ne pas se lancer dans un défi impossible et risquer de se trouver arrêté par la BH à a Caverne Dufour. Bravo pour ton courage jusque là, Romain !

Il en faut malheureusement toujours un pour commencer la liste!
Pour faire bref: mon rutilant carrosse 6 cylindres bichonnés pendant de longs mois a réussi à se transformer en vulgaire citrouille à 2 cylindres asthmatiques dès la première côtelettes des chemins de cannes. (moment ou j'ai entre aperçu Françoise me doubler d'un pas décidé!)
Après j'ai lutté pendant une vingtaine d'heures en espérant que cela change mais rien n'y a fait. Un début de montée vers le gite du piton à un rythme du genre 250 d+/heure m'a fait réaliser que je n'arriverai pas à Hell bourg dans les temps et la perspective de me cogner la descente dans des conditions de merde (nuit/pluie/terrain difficile/fatigue) m'ont fait (raisonnablement? )faire demi tour.

Merci pour le suivi et pour les encouragements et bravo à tous les kikous participants.

Desolé pour toi Romain... , c'est vrai que la meteo etait guère engageante...., une chose aussi qui m' a parue hallucinante ...., c'est la propreté des chemins...., c'est la premiere fois que je vois autant de merde par terre..., tubes de gels, morceaux de couvertures de survies qui jonche le sol...., bref....

Très joli reportage d'un "zinzin" reporter http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/trail-languedoc-roussillon/2014/11/09/diagonale-des-fous-2014-doublement-zinzin.html

Récit trouvé sur un autre site.

"Plusieurs courses pour un seul but.
Voici enfin la date du départ de la course le 23/10/2014 nous n’avions pas le choix dans la date. Mon épouse et moi habitions des gîtes, elle ouvre une bouteille de vin blanc bien frais pour boire à ma santé, c’est une fine appellation, elle débouche en riant, elle a toujours aimé avoir le goût du blanc dans la bouche avant le départ d’une épreuve sportive. Quelques temps après nous voici dans le bus qui nous emmène à Saint-Pierre, ça pue dans le car, deux femmes âgées fument à coté de nous, ces dames nous dérangent, le reste du voyage se passe sans encombres.
Arrivés sur le lieu du départ nous apercevons des tentes à foison, nous faisons la queue pour les dossards, on s’ennuie dans la file, ça me rappelle le comptoir des fous à la Réunion, ensuite direction la Pasta partie et je vois la cuisinière couper les nouilles au sécateur, chouette, je vais me faire des nouilles encore, elle me dit goûtez les flancs, goûtez nos farces nous avons aussi des petits pois pour dîner, nous décidons ma femme et moi de manger ensemble car il faut être peu pour bien dîner, ce petit camp n’est pas si désagréable à la longue.
22 heures direction la ligne de départ, il nous faut avoir le courage du but, les coureurs en piste parlent à peine, le speaker égrène les secondes puis c’est le départ tant attendu, 22 heures 30’ le cri d’une population, le goût de Mont Blanc, mon copain le gros Bob sort de la zone, lui qui vient de sa campagne, il aime le sport en ferme, il a le sang qui bout il regrette l’absence de biche dans la Crète, Antoine il se mouche.
Les kilomètres s’égrènent, le vent est trépidant et les bancs sont vidés, les joues semblent cuire, la nuit tombe vite et les frontales s’allument, nous montons à Textor, arrivés en haut nous passons de la crête à l’abîme, nous arrivons à un ravito deux carrioles sans mulets était là dans lesquelles étaient entassées des piles de boites et une cuvette pleine de bouillon, une bénévole me tend un bol de soupe et me dit « voulez vous boire ça vite » et rajoute « courez mon bon », je m’exécute et repart aussitôt.
Arrivé à Cilaos, je vais voir les soigneurs car j’ai mal aux pieds, la podologue me mouille les cors et s’est souillée les mains, me met de la pommade et me dit « essuie ça vite et bien », je compte les fils et les ampoules et je gémis sans lutter, j’aperçois mon copain Bob un peu plus loin, il en perdait sa belle mine je vais le voir et lui dit qu’il est bon de ne pas se quitter car il y a si peu de mecs pour faire l’équipe. Nous repartons donc ensemble, la mine piteuse, la lutte me dépasse, pour moi il n’y a qu’une course, qu’un but, finir. De plus mon Kamelback me joue des tours, des bulles sortent de la valve, trop tard, la valve a fumée.
Bien plus tard, nous arrivons à Hell-Bourg, nous avons du tracas jusqu’au cou, la pluie est là, elle mouille les corps, je gémit de froid, les côtes me font mal aux cuisses, mes crampes me font bouder, moi qui ait l’habitude de courir sur des sites sans bosses. Il nous faut maintenant courir sur le mont, j’entends une voix qui me semble familière, je regarde derrière, et, avec la frontale de Bob je ne vois rien, « ôte ta lampe que je guette » lui dis-je, ô surprise, c’est notre ami Laffond qui habite Laval avec ma femme et qui on fait l’effort pour nous rejoindre dans le col, ma femme est épuisée, Laffond l’assied car elle n’a plus de forces, elle est sur un rocher, ce roc est plein de confort, de plus sa lampe ne fonctionne plus, je met une pile bienvenue, ils remplissent leur bidons et dosent leur part, et nous repartons sur la berge du ravin, elle s’étonne également de voir nos gants qui plissent.
Arrivant enfin au stade de La Redoute des danseuses avec de pétillantes frippes nous accueillent.
Il y a aussi Nathalie une copine qui me dit que son copain est derrière moi, je l’ai donc battu cette fois, Mais le cœur de Nathalie est pour le vaincu. "

Tout ça m'a fait penser à la pression de la chine sur les nippons !!

encore un qui est arrivé à pied par la Chine.

Faut que nos calembouristes et contrepéteurs patentés (le lutin, Benman,....) lisent ça.......

personnellement, je préfère la contrepèterie glissée comme ça l'air de rien au détour d'une phrase que cette sur-abondance : mais y a du boulot dans ce récit...

J'adore...

Un nouveau sentier à la Réunion vient d'ouvrir
https://www.youtube.com/watch?v=5CfxJG4 ... e=youtu.be

C'est de très grands malades
C'est l'ancienne canalisation du Nez de Boeuf abandonnée depuis 25 ans

Leur page Facebook est là si vous voulez vous abonner
https://www.facebook.com/groups/horsdes ... s/?fref=nf

Un nouveau sentier à la Réunion vient d'ouvrir
https://www.youtube.com/watch?v=5CfxJG4 ... e=youtu.be

C'est de très grands malades
C'est l'ancienne canalisation du Nez de Boeuf abandonnée depuis 25 ans

Leur page Facebook est là si vous voulez vous abonner
https://www.facebook.com/groups/horsdes ... s/?fref=nf

La suite du feuilleton est là (pas dans l'ordre) :

https://www.youtube.com/watch?v=9uZFs2u4RDY
https://www.youtube.com/watch?v=lLjHpktPKO8
ou sur leur page Facebook.

Pour résumer c'est un groupe qui explore des sentiers abandonnés à La Réunion. A noter que Pascal Penot (kikoureur) y participe de temps en temps. Dans la vidéo c'est l'exploration du "sentier" de la canalisation du Nez de Boeuf. Je suis ce feuilleton depuis deux semaines, c'est bien plus passionnant que Secret Story
Bien entendu, il ne faut pas y aller. C'est presque pire que le El Camino Del Sol en Espagne.

Il est question que le Grand Raid passe par le Nez de Boeuf en 2015 ou 2016 pour renouer avec le Volcan. Bien entendu il ne passerait pas par là.

Une petite vidéo sympa qui est passée sur Sport+
Bon c'est toujours principalement axé sur les premiers

https://www.youtube.com/watch?v=XXVSsu6grnI

Bonjour,

Je recherche des informations pour les accompagnateurs: où nous voir? Comment accéder aux points de rencontre? Ou choisir son logement pour faciliter les déplacements? Etc etc

Merci pour vos retours