Grand Raid des Pyrénées 2024

Pour aller dans le sens de Coincoin29, je me suis aussi posé la question du dimensionnement de l'épreuve et de la foule par rapport à la capacité du site de Vielle-Aure.
les 3 ou 4 parking pour poser la tente étaient saturés ou quasi ce qui n'était pas le cas auparavant, et la circulation à pieds dans le village n'était pas simple à certaines heures.
J'espère que ce n'est pas l'effet WTS qui commence à se faire sentir.
En revanche en course pas de problème sur le 160, j'ai au contraire eu le sentiment de pouvoir respirer lors de longs moments en solo

Pour finir sur une bonne note, quand le bus de l'orga ma redéposé à Vielle Aure le samedi verts 2H, le Speaker, Robin mettait encore une ambiance de dingue avec 15/20 personnes qui chantaient, dansaient alors qu'il n'y avait ni départ, ni arrivée à ce moment. C'était vraiment lunaire et cool (sauf pour les voisins j'imagine...mais bon...une fois par an ça passe)

Petit retour sur le GRP, ma dernière édition en tant que coureur était sur "feu" le challenge ! Là, j'étais papa suiveur conseiller (et pas assistant, j'ai laissé cette tâche à sa compagne). Il était sur le 80km réduit à 62km et 3800m+ à cause des prévisions météo orageuses. Il a apprécié le parcours mais a trouvé difficile le passage du Pas de Crabe avec un balisage trop espacé dans les pierriers pour bien le voir. Un jeune que je connais bien a eu exactement le même ressenti que lui sur ce passage. Mais comme ils ont fini 21ème et 16ème, il n'y avait pas trop de monde devant eux pour se repérer. Ils n'ont pas eu trop chaud en dehors des derniers km.
Sinon, l'ambiance est toujours aussi sympa à Vielle-Aure mais c'est quand même le bordel entre le pont et l'arrivée. A se demander si les gens se rendent compte qu'il y a des coureurs qui arrivent. Un couloir entre barrières même seulement d'1m50 de large me paraît indispensable...et ça éviterait peut-être qu'un(e) coureur (euse) arrive avec toute sa smala, enfants, conjoints, amis, taties tontons... jusqu'à l'arrivée. Mais c'est aussi ce qui fait le charme des arrivées du GRP !
J'ai accompagné deux copains jeudi soir au retrait des dossards du 120 et 160. C'était très long, le chapiteau était vide et tt le monde attendait au soleil.
A peut-être l'année prochaine comme coureur ou comme suiveur !

Bonjour à tous !
Après avoir épluché le forum et les récits sur le GRP, j'ai ressenti le besoin après ma course sur le 120km il y a quelques jours, de mettre par écrit mon compte rendu et mon ressenti de cette aventure.
Je vous le partage donc ici. Les différents récits m'ont bien aidés à préparer ma course, je me dis que le mien pourra aussi servir à d'autres qui se lanceront, qui sait.
Bonne lecture et bonne continuation à tous !

https://www.kikourou.net/recits/recit-2 ... -flox.html

Idem
J'aime toujours lire des récits de course quand j'en prépare une, j'ai donc fait un retour de mon 160 km, qui c'est malheureusement soldé par un abandon

Ce ne sera pas pour cette fois !!!

Depuis que j’ai commencé la course il y a 25 ans et le trail un peu long, il y a pratiquement 15 ans, il y a un truc ultime que j’ai en tête, c’est de terminer un format 100 miles : 160km – 10 000 D+, c’est à dire passer plusieurs dizaines d’heure dans les sentiers….

La suite de mon récit : https://www.kikourou.net/recits/recit-2 ... godas.html

Bonjour à tous !
Après avoir épluché le forum et les récits sur le GRP, j'ai ressenti le besoin après ma course sur le 120km il y a quelques jours, de mettre par écrit mon compte rendu et mon ressenti de cette aventure.
Je vous le partage donc ici. Les différents récits m'ont bien aidés à préparer ma course, je me dis que le mien pourra aussi servir à d'autres qui se lanceront, qui sait.
Bonne lecture et bonne continuation à tous !

https://www.kikourou.net/recits/recit-2 ... -flox.html

Ah bin ça, pour un premier message, c'est un sacré premier message avec un récit qui plus est! Bravo pour cette course, et bienvenue sur Kikouroù.

Bonsoir. Petit retour avec un peu de retard sur le Tour des Cirques auquel j’ai participé.
Effectivement une grosse queue à la remise des dossards quand je suis revenu pour acheter quelque chose à un stand vers 18h cependant moi j’avais pu prendre mon dossard le matin et je n'ai pas eu à attendre .

Mon début a été correct mais la descente du port de Campbieil vers Gèdre-aller fut longue et m’a fait mal aux pieds, sur tout le pied droit. Ensuite la montée vers les granges de Hourtas fut interminable et celle vers le pic de Pahule très raide. Pas de difficulté technique au passage, seulement du tout droit dans la pente un moment. Mais je me suis forcé à avancer et j’ai tenu le coup alors que je n’avais pas trop les jambes.

En revanche, je n’arrivais pas à accélérer dans la descente vers Gavarnie et je me suis fait doubler par plein de monde alors que cette descente était sans difficulté technique. Cela m’a donné un petit coup au moral. Cela me fait dire que je vieillis, que je n’ai plus mes jambes de 25 ans et que l’ultra-trail n’est plus vraiment fait pour moi.

Je suis arrivé exténué à Especières mais j’ai récupéré au ravitaillement. Par la suite, je me suis bien moins soucié de mes temps de ravitaillement car je n’avais plus trop d’illusion à faire un bon temps. J’ai récupéré et j’étais bien mieux jusqu’à Gèdre retour. J’ai bien avancé or curieusement j’ai perdu 31 places sans m’en rendre compte alors que j’ai doublé des coureurs dans la descente entre le plateau de Saugué et Gèdre-retour. Rien compris.

J’ai par la suite bien avancé jusqu’à Luz Saint-Sauveur, doublant et faussant compagnie à un grand groupe d’une dizaine de coureurs car là comme bien souvent quelqu’un est en tête du groupe et personne n’ose le doubler.

Mais j’ai passé trop de temps à la base-vie de Luz Saint-Sauveur (1h20), piquant du nez en mangeant les pâtes et en allant me coucher 17 minutes, ce qui me fut, je le verrai par la suite bien inutile…
Dans la montée après Luz Saint-Sauveur, la plus raide avec celle du pic de Pahule, il a fallu se faire violence. Je me faisais doubler par les relayeurs du 160 km qui eux venaient de démarrer de la base-vie et avaient encore leurs forces vives. Sur la fin de la partie raide, j’ai décidé de faire un petit sommeil, de 10-15 minutes, dommage car en fait la violence de l’ascension aurait pu m’aider à y résister. Dommage car arrivé dans la partie irrégulière avant de monter vers le refuge de la Glère, la pente n’était plus aussi violente et je titubais avec de brèves pertes de conscience d’une seconde. Et là effectivement les micro-sommeils de 10-15 minutes étaient légitimes et j’ai dû en faire deux autres. La température était bonne avec un petit vent. Mais le fait de m’être allongé à la base-vie ne m’avait servi à rien, m’ayant fait plutôt perdre du temps.

Par la suite, je me suis forcé à m’avancer dans la montée jusqu’au refuge de la Glère. Du moins comme j’ai pu car il a fallu faire des pas sur des gros blocs de pierres, il n’y avait pas vraiment de chemin et il fallait se repérer aux balises (Gilles45 en avait parlé en début d’année) . L’ascension , bien que moins violente que d’autre, était interminable et on n’en finissait pas de voir des lucioles monter plus haut. Et quand bien même le refuge de la Glère était en vue plus haut, l’atteindre a mis un certain temps car il se dérobait toujours plus, au fur et à mesure qu’on approchait un nouveau chemin apparaissait pour devoir y accéder. Je l’ai atteint juste avant l’aube et je ne pensais pas que cela allait être aussi long. Malgré tout j’ai gagné des places ici mais c’est sans doute beaucoup plus à cause d’abandons à Luz Saint-Sauveur.

Au refuge de la Glère (que l’on pourrait appeler refuge des Galères !), le vent soufflait assez fort (il faisait plutôt froid là-haut) et il en a été de même par la suite jusqu’à l’arrivée. Du coup, je n’ai pas eu à souffrir de la chaleur sur la dernière partie de course.
Arrivé à Tournaboup, j’ai pris un peu plus de temps pour rincer mes pieds. La suite je la connaissais car elle était la même que pour l’Ultra Tour 160 fini deux ans plus tôt et j’ai bien avancé. J’ai pu voir les premiers du 160 km nous doubler. Au col de Portet, avant de basculer dans la grande descente finale, le soleil tapait fort et je me disais que les spectateurs ici risquaient de finir rouges comme des tomates.

Dans la descente finale, j’ai trottiné en posant au mieux mon pied droit car j’avais des plissements un peu douloureux sur le côté.

Voilà j’ai terminé ce GRP 120. En dehors de la longue partie entre Especières et Luz Saint-Sauveur puis les 30 derniers kilomètres à partir de Tournaboup, ce n’était pas toujours brillant. Cependant la satisfaction est que je réalise en quelques années le doublé Ultra Tour 160- Tour des Cirques à Vielle-Aure comme j’ai pu réaliser le doublé ex TDS- UTMB à Chamonix.

Grp 120.dans 4 jours, je flippe plus sur les 2 passages aériens que sur l'effort en lui même
Si vous avez des précisions sur les 2 passages aériens c'est le moment où jamais!:
1) montée juste avant sommet du pic de Pahule
2) passage 2eme ravin avec câble sur granges d'Arrodes'
Si y en a qui ont fait ça en reco je suis preneur d'info!
Merci a vous et bonne chance surtout....

Des nouvelles d'Edarmigny ?

Grp 120.dans 4 jours, je flippe plus sur les 2 passages aériens que sur l'effort en lui même
Si vous avez des précisions sur les 2 passages aériens c'est le moment où jamais!:
1) montée juste avant sommet du pic de Pahule
2) passage 2eme ravin avec câble sur granges d'Arrodes'
Si y en a qui ont fait ça en reco je suis preneur d'info!
Merci a vous et bonne chance surtout....

Des nouvelles d'Edarmigny ?

Si je ne perds pas la mémoire, j'avais regardé et il était bien arrivé, franchissant donc tous les passages aériens.

7 ans plus tard…

… Après un dernier ultra en 2017 (Utcam 145) qui a vite tourné au cauchemar suite a une erreur d’alimentation de débutant au 30èkm, j’avais définitivement tiré un trait sur ce genre de format qui pourtant m’a toujours attiré tant il représente l’essence même du Trail
Avec un max de 75 km en 2022 (utcam 75), un championnat de France en 2018 ( Skyrace Montgenèvre 67 km) et deux 50Km, je me laisse tenter en mars par la 1ère édition du Trail des Baous de St Jeannet (105 km et 5000m de déniv dans les Préalpes d ‘Azur) histoire de voir si je suis toujours capable de boucler ce genre d’aventure. 19h plus tard et un bilan globalement très positif, je regarde du coté des Pyrénées, sachant que l’ultra en partant le matin tôt devrait me permettre de ne passer qu’une nuit dehors. Il ne reste que 35 places et uniquement sur l’ultra…. 3 minutes plus tard, l’inscription est validée

Je choisis un gîte situé à Aragnouède ( 10 km de Vielle Aure) car j’aime bien être un peu à l’écart de l’agitation et décide d’arriver le mercredi ayant eu connaissance que la remise des dossards se ferait entre 9h et 13h. Je descend le jeudi vers 10h, aucune attente et je remonte vers midi ce qui me permettra d’avoir un très bon temps de repos avant la course (gite très calme sans internet)

Coté préparation, j’ai plus travaillé la condition générale que le spécifique trail: Natation, vélo, renforcement musculaire en salle (avec séance sur tapis incliné et escaliers) et 2 sorties Trail par semaine en moyenne avec max 25km mais sur des sentiers très techniques pas loin de Nice, histoire de casser un peu de fibres
En mars, ma femme me fait découvrir le collagène qu’elle prend pour soulager ses genoux et je décide de faire une cure, ayant terminé mes 2 derniers trails longs avec les genoux qui commençaient à couiner

La course
J’ai beaucoup lu de compte rendu et retours d’expérience ce qui m’a bien aider à appréhender le parcours et ses difficultés. C’est pour cette raison que j’ai décidé moi aussi de faire part du déroulement de cette course

Vielle Aure (Ve 5H) -Restaurant Merlans ( Ve 8h04, 16km, 574e)
612 coureurs sur la ligne. Je filme le départ et me retrouve vite dernier, ayant décidé de ne pas courir du tout avent la dernière descente pour préserver les quadriceps et les articulations. Je sais aussi que les pistes sont larges et malgré 3 petits bouchons dus à des rétrécissements qui me font perdre une dizaine de minutes, j’arrive tranquille au 1er ravito, 25 minutes avant la barrière horaire. J’ai bien pris soin de boire mes 2 l d’eau et manger par petite quantité en alternant salé et sucré
Restaurant Merlans- La Mongie ( Ve 11h45, 31km,456è)
Jusqu’au pied du col de Bastanet, le parcours est valloné, nous croisons quelques lacs et le sentier, d’abord très roulant, commence à se transformer progressivement en pierrier.
Après le passage du col qui se passe assez facilement, nous basculons dans le Nouvielle avec ses successions de lacs que nous découvrons par paliers jusqu’au refuge du Campana du Cloutou (Parcours globalement en descente mais très rocaileux)
Il fait chaud mais le vent, en atténuant, cette sensation causera la perte de beaucoup de coureurs victimes de déshydratation
Le col du Serpolet, même s’il n’est pas très long, présente des pourcentages importants et je sens autour de moi que certains sont dans le dur. La descente est raide mais le chemin bien tracé permet d’arriver assez rapidement à La Mongie

La Mongie- Sencours ( Ve 15H11, 45km, 297è)
La boucle rajoutée au dessus de La Mongie n’apporte rien à la course. La suppression de la montée au Pic du Midi n’avait selon moi pas besoin d’une compensation car un parcours de 155 km et quelques 9200 m de déniv aurait été déjà suffisant et n’aurait rien enlevé à la beauté des paysages .
S’il y avait vraiment obligation de rajouter, je pense qu’il aurait été plus judicieux de nous faire passer, après Pierrefitte par le pic de Cabaleros au lieu de nous faire prendre la piste cyclable pour rallier Cauteret, mais je ne me permettrai jamais de remettre en question le choix des organisateurs n’étant pas organisateur moi même
Après le 2ème passage à La Mongie, nous descendons dans un vallon (chemin assez roulant, pas trop de pierres) et remontons en pente régulière vers le col de Sencours, avec de plus en plus de coureurs assis sur les cotés. C’est très impressionnant car nous sommes encaissés, avec de hautes montagnes de part et d’autre et le pic du Midi en face de nous

Col de Sencours- Hautacam ( Ve 19h15, 64km, 240è)
Je charge 2,5l d’eau car je sais que cette partie est longue et la chaleur toujours présente. Avec le recul, je pense que j’aurai du prendre une soupe ou de la purée pour anticiper sur des problèmes d’alimentation qui généralement arrivent vers le 60è km
Après une descente sur une large piste, nous passons 2 petits cols avent d’arriver aux abords du lac vert où certains coureurs ont fait le choix de bifurquer pour aller se rafraichir. Perso, je suis parti avec un gant dans la poche car j’avais lu que nous croiserons sur le parcours un bon nombre de ruisseaux. Cela me permet de refroidir efficacement et progressivement le corps sans marquer d’arrêt.
Nous contournons le lac bleu et enchainons sur la montée courte mais sèche du col de Bareilles au 55è km qui ressemble fortement au Serpolet. La descente qui suit dans les pierres est très difficile. Un point d’eau est aménagé dans le vallon et permet à certains de refaire le plein avant la dernière montée (Hourquette d’Ouscouacou) qui permet de rejoindre Hautacam. Le soleil rasant du soir amplifie l’effet de chaleur.Je sens que le mal de ventre apparait, j’essaie de boire et de manger mais ça passe difficilement et j’arrive fatigué au ravito

Hautacam- Pierrefitte (Ve 21H41 / 22H17, 76km, 230è)
Je m’assoie et je m’aperçois que je suis pris de petits tremblements. J’hésite entre début de déshydratation ou hypo et du coup je prends une soupe mais je n’arrive pas à manger les vermicelles.
Pas grave, ça descend jusqu’au prochain ravito… Mais en fait non, on doit d’abord remonter une pente abrupte (250 m de déniv) et le début de la descente, sur des pentes herbeuses et glissantes ne permet pas de récupérer
La suite dans la forêt est plus roulante. J’arrive à régler mon problème de ventre (sujet à des ballonnements, je dois m’efforcer de roter pour faire sortir l’excédent d’air mais ce n’est pas toujours très facile). J’espérais arriver au ravito Pierrefitte avant la nuit mais je dois me résoudre à sortir la frontale juste avant le petit coup de cul de la conduite forcée….

Pierrefitte- Cauteret (Sa 1h41, 91km, 196è)
Sac de délestage, je récupère ma boisson énergétique (il n’y en a pas sur les ravîtos), place des patch préventifs d’anti inflammatoire (Voltarène) au niveau des genoux, prends un bol de soupe au fromage, mange de la pastèque et boit beaucoup (sans doute trop) et au moment de repartir….
… Une annonce est faîte. Nous sommes informés qu’une vigilances orange est prévue pour demain à partir de midi et que la course sera dans l’état neutralisée à Luz en début de matinée, avec rapatriement par bus.
Le moral en prend un coup et j’ai vraiment du mal à retrouver de la motivation sur cette piste cyclable monotone où je réalise même l’exploit de me tromper de chemin en suivant à mi parcours une flèche réfléchissante menant à un gite
En arrivant à Pierrefitte, on monte une côte courte mais pentue et après une traversée arrivons à la cave de Gambasque avant de redescendre par la route au ravito

Cauteret- Aulian (Sa 5h21, 100km, 202è)
J’ai mal au ventre, pas très faim et décide de m’allonger sur un lit disponible pendant un quart d’heure. Il fait relativement chaud et j’ai hâte de gagner en altitude pour retrouver un peu de fraîcheur
L’approche du col de Lisey consiste en une succession de lacets qui mène au plateau et monte en pente légère. C’est long et on a l’impression de ne pas progresser. Certain coureurs dorment au détour d’un lacet et je décide à un moment (lassitude extrême) de faire pareil au prochain sauf que nous arrivons enfin au plateau
Nous apercevons les frontales et même le col en haut à droite. Ça ne me semble pas trop dur mais en fait, une fois que nous serons dans la pente, ma perception changera totalement. De bon coups de cul, de petits lacets très pentus et 10 derniers mètres en mode escalade
Le ravito d’Aulian (et ses crèpes) se mérite avec une descente très raide en pierrier pour y arriver et une plongée pars la suite sur une pente herbeuse démentielle pour rejoindre un bout de route aux abords de Luz Ardiden

Aulian- Luz St Sauveur ( Sa 8h45/9h24, 113 km, 186é)
Ravito très sympa avec ses crêpes, un coin repos mis a l’écart où je passerai 20 minutes et une ambiance assez festive avec peu de monde
La bonne nouvelle viendra des organisateurs qui nous annoncent que l’orage ne devrait toucher que le refuge de la Glère et qu’un parcours alternatif devrait quand même nous permettre de boucler le parcours jusqu’a Vielle Aure. Du coup, je leur pardonne cette descente roulante jusqu’à Luz qu’ils ont eu plaisir à nous vendre
Quoique au final, j’aurai beaucoup roulé (sur les fesses) dans la 1ere partie de la descente menant à la route. Après, on reprend un semblant de chemin en balcon entre hautes herbes d’un coté et terrain instable de l’autre coté qui m’enverra souvent à terre.
La reprise du sentier puis d’un chemin nous laisse un court répit mais je sais que ça ne durera pas comme cela jusque’à Luz. Le chemin valloné en balcon arrive au détour d’un lacet et même si je m’y attendais, c’est long mais plutôt agréable, en sous bois la plupart du temps, et quand enfin tu rejoins la route et tu te vois déjà au ravito, tu traverses un pont et repars pour la même chose (en beaucoup plus court quand même) de l’autre coté.
Les organisateurs aiment bien jouer avec nos nerfs et j’arrive à la base vie en pleine forme mais avec un peu d’apréhension par rapport à ce qui va nous être annoncé quant à la suite de l’aventure

Luz St Sauveur-Tournaboup (Sa 12h22/12h54, 125km, 149è)
Nous sommes vite rassurés. La course continue mais en évitant le refuge de la Glère ce qui ne me dérange pas vraiment en fait
Je récupère la sac d’allègement, mange un plat de pâtes, du riz au lait et une dessert lacté chocolat…Tout passe et j’en profite car entre les ravîtos cela devient difficile de s’alimenter
Je suis en train de me masser, il doit être 9h15 quand l’organisation nous annonce que la barrière horaire à l’entrée de Tournaboup est avancée à 12h30 (13h00 la sortie en fait mais ça on l’ignore)
Petit calcul dans la tête: 12km et 800 m de déniv en 3h, ça va être chaud….
On remballe à 4 ème vitesse et on part rapidement
La course contre le chrono peut commencer. Nous nous retrouvons très vite à 3 et avalons à bon train les 750m de dénivelé jusque’à Soubralet… Puis un long passage en balcon où nous dépassons bon nombre de coureurs à l’arrêt. C’est la première fois que je cours vraiment mais pas le choix. Un bout de descente, une remontée, on atterrit sur une piste vallonée avant de rejoindre l’intersection avec le chemin qui vient du refuge de la Glère. Il reste 2,5km de descente. Ce sera sans retenue et j’arrive au ravito à 12h25
Mission accomplie. Je sais que j’y ai laissé des plumes mais que maintenant, j’irai sans problème jusqu’à l’arrivée.

Tournaboup- Refuge d’Aygues-Cluses (Sa 15h03, 132km, 150è)
Je laisse les bus de rapatriement derrière moi, on me demande si je continue… Aucune hésitation bien sûr: Qui arrive a Tournaboup va au bout même s’il est à bout.
Je prends la 1/2 heure pour retrouver mes esprits et m’alimenter un peu (aliments liquides) et je suis le dernier à quitter le poste, gentiment poussé vers la sortie par un bénévole qui me rappelle que j ‘ai 3h pour arriver au poste suivant, plus qu’il n’en faut
La montée suit le cours d’eau ce qui permet de se rafraichir souvent. C’est dans l’ensemble vallonnée, rocailleux dans sa 2ème partie, avec des petites montées un peu plus prononcées pour arriver au refuge situé sur un large plateau

Refuge d’algues Cluses- Restaurant Merlans (Sa 18h36, 142km, 149è)
Je m’accorde 20 minutes de repos allongé dans l’herbe. A ce moment de la course, nous rejoignons les coureurs du 80 (ramené à 60) et du 120. Nous partons vers la Hourquette Nère, ascension qui peut faire peur mais qui passe tout seul et basculons dans une zone où nous étions hier (pas loin en tout cas). C’est très joli mais un peu long pour atteindre le restaurant, du coup je discute avec les coureurs des 2 autres formats et échangeons sur nos aventures respectives.
Je m’aperçois que je ne croise aucun autre dossard rouge et effectivement, à Merlans, on m’annonce que je suis le dernier survivant sur le parcours de l’ultra

Restaurant Merlans- Arrivée Vielle Aure (Sa 21h03, 156km, 149è)
Je compte bien défendre cette place et passer la ligne d’arrivée en dernière position…
Le temps commence à se couvrir, on entend le tonnerre gronder et une nappe de brouillard envahit le col du Portet. On nous demande d’enfiler notre veste et de repartir assez rapidement.
L’orage éclate au sommet, bref mais très violent. On n’y voit pas à 3 mètres, il grêle de plus en plus fort, les moutons fuient sur la piste noires et nous leur emboitons le pas en évitant de mettre le pied dans les rigoles qui se remplissent d’eau. Au bout d’une dizaine de minutes, le brouillard disparait laissant peu à peu la place à une éclaircie qui nous permettra de bénéficier d’un magnifique arc en ciel au dessus du plat d’Adet
Nous reprenons ensuite une piste forestière assez large, puis un single roulant et enfin la route… Une fin de course facile qui va me permettre de dérouler un peu les jambes jusqu’à Vielle Aure
Dernier parti, dernier arrivé, on ne pouvait trouver meilleure conclusion….

Petit bilan
Sur 612 partants, 68 ont fait le tour complet et 81 le tour raccourci soit 149 coureurs sur la ligne d’arrivée (24%)

Les + de la course: - Un départ tôt le matin ce qui permet au coureur moyen que je suis de ne passer q’une nuit dehors et de profiter de 2 journées pour en prendre plein les yeux
- Les parties intéressantes se font de ce fait de jour et celles qui le sont moins de nuit
- La gentillesse, la compétence et la simplicité des organisateurs et des bénévoles. On limite à 612 coureurs, absence de vérification du matériel obligatoire ( Libre à chacun de prendre ses responsabilités et je pense que dans la société d’assistanat qui est la notre, c’est une bonne initiative).

Des idées de changement: - Remise des dossards en continue ( 11h30/ 17h 30) plutôt que sur 2 plages horaires. Cela permettrait d’éviter la cohue de 18h30 pour ceux qui viennent de loin et qui ne peuvent pas arriver l’avant veille - Suppression de la boucle au dessus de la Mongie et de la montée à Cauteret par la piste cyclable
- Présence d’un plat salé à l’arrivée un peu différent de la soupe et des pâtes que nous avons eu aux ravitos

Bravo et joli récit !
Mais justement, ça serait encore mieux de le copier dans un vrai récit sur la page Kikouroù de la course (lien en bas de ce fil de discussion). Ça permet de le retrouver plus tard et d'en faire profiter plein de futurs GRPeurs, alors que là dans le fil de discussion ça va se perdre avec le temps.

Édit : pareil pour Siberian Wolf d'ailleurs

Bravo et joli récit !
Mais justement, ça serait encore mieux de le copier dans un vrai récit sur la page Kikouroù de la course (lien en bas de ce fil de discussion). Ça permet de le retrouver plus tard et d'en faire profiter plein de futurs GRPeurs, alors que là dans le fil de discussion ça va se perdre avec le temps.

Édit : pareil pour Siberian Wolf d'ailleurs

C'est vrai que je n'en ai pas publié depuis longtemps des récits sur Kikourou, mais c'est aussi parce-que je publie d'autres choses ailleurs. Là pour le Tour des Cirques le résumé n'avance pas trop car j'ai repris le boulot cette semaine et que j'ai d'autres choses prioritaires donc ce ne sera pas avant un moment.

Mais j'ai d'autres résumés achevés en stock: Lavaredo Ultra Trail, Val d'Aran by UTMB... qui pourraient potentiellement intéresser les coureurs français qui ne connaissent pas bien les parcours de ces courses.

Bravo et joli récit !
Mais justement, ça serait encore mieux de le copier dans un vrai récit sur la page Kikouroù de la course (lien en bas de ce fil de discussion). Ça permet de le retrouver plus tard et d'en faire profiter plein de futurs GRPeurs, alors que là dans le fil de discussion ça va se perdre avec le temps.

Édit : pareil pour Siberian Wolf d'ailleurs

Merci beaucoup
En fait j'ai tapé mon récit sur une page de mon ordi(un Mac) mais je ne suis pas arrive à le copier sur une page récit (on me demande un URL).
Par contre j'ai réussi à le copier/coller sur le fil de discussion
Si quelqu'un a déjà rencontré le même problème, je suis preneur d'une solution car c'est vrai que pour préparer la course, j'ai été pécher des infos du coté des récits.

En fait j'ai tapé mon récit sur une page de mon ordi(un Mac) mais je ne suis pas arrive à le copier sur une page récit (on me demande un URL).
Par contre j'ai réussi à le copier/coller sur le fil de discussion
Si quelqu'un a déjà rencontré le même problème, je suis preneur d'une solution car c'est vrai que pour préparer la course, j'ai été pécher des infos du coté des récits.

Décidément, les Mac, ça complique tout...

Bon, en gros :
- tu sélectionnes tout ton récit dans le post que tu as publié sur Kikouroù
- Copier
- tu vas ici : https://www.kikourou.net/recits/ajout.p ... ent=196270
- tu colles tout le texte dans le grand champ prévu pour ça
- tu mets un titre
- optionnellement, tu fais un peu de mise en page avec les machins d'édition
- Enregistrer

Et hop....

Je viens juste de relire tout le fil, avec un retard énorme (le GRP était pendant l'EB, donc j'étais à des années-lumière de Vielle-Aure). Merci à tous les contributeurs pour les retours. Une fois de plus, je me suis dit "faudrait quand même y aller un jour"....et un fois de plus je me dis "ouais, mais c'est quand même vachement loin d ela Normandie et de la Haute-Savoie".

On verra bien....

J'ai bien aimé la correction "en live" de l'orthographe de Vielle-Aure : finalement, une fois de plus Kikouroù aura été précieux pour la bonne marche du monde (et on a encore au moins un organisateur de course qui suit assidûment Kikouroù, ça fait plaisir).

Je viens juste de relire tout le fil, avec un retard énorme (le GRP était pendant l'EB, donc j'étais à des années-lumière de Vielle-Aure). Merci à tous les contributeurs pour les retours. Une fois de plus, je me suis dit "faudrait quand même y aller un jour"....et un fois de plus je me dis "ouais, mais c'est quand même vachement loin d ela Normandie et de la Haute-Savoie".

On verra bien....

J'ai bien aimé la correction "en live" de l'orthographe de Vielle-Aure : finalement, une fois de plus Kikouroù aura été précieux pour la bonne marche du monde (et on a encore au moins un organisateur de course qui suit assidûment Kikouroù, ça fait plaisir).

Bah, ce n'est pas plus loin que la lointaine Ariège qui a eu l'honneur de t'accueillir. Et il y a des coins vraiment très beaux à découvrir dans ce secteur.
Tu noteras que je ne t'en veux pas, alors qu'il y a bien plus d'un organisateur qui traîne et réagit sur ce forum

Une fois de plus, je me suis dit "faudrait quand même y aller un jour"....et un fois de plus je me dis "ouais, mais c'est quand même vachement loin d ela Normandie et de la Haute-Savoie".

Excuse bidon Je crois qu'on est quelques uns à avoir désormais une petite revanche à tenter, pour 2025, donc ce sera possible qu'on t'aide au niveau du transport, au moins sur une portion du trajet. Voilà, excuse bidon dégagée, il ne te reste plus qu'à trouver autre chose

Bah, ce n'est pas plus loin que la lointaine Ariège qui a eu l'honneur de t'accueillir. Et il y a des coins vraiment très beaux à découvrir dans ce secteur.
Tu noteras que je ne t'en veux pas, alors qu'il y a bien plus d'un organisateur qui traîne et réagit sur ce forum

La lointaine Ariège est un des problèmes, justement. Je me dois d'abord d'y retourner avant d'aller voir d'autres bouts de Pyrénées....

Je ne vois vraiment pas de qui tu parles quant tu dis qu'il y a bien plus d'un organisateur qui traîne sur ce forum, j'ai beau chercher, je ne vois pas.... -> -> ->

Bon, OK, pas d'excuses, effectivement, j'admets. Faudrait juste que des gens arrêtent d'inventer de belles courses que j'ai envie de faire, dans "mes" Alpes, par contre..... En fait, on a trop de belles montagnes, dans ce pays.

Là dessus tu as raison, dur de faire un choix parmi tout ce qu'on nous propose...
Et c'est sans compter toutes les "petites" orga locales, qui proposent des trails moins connus et moins longs (60 bornes quand même parfois), et qui sont à la fois magnifiques, velus, et dans la bonne ambiance intimiste des courses saucissons qu'on connait... Et moi qui envisage de me remettre à la route

Bonjour à tous !
Après avoir épluché le forum et les récits sur le GRP, j'ai ressenti le besoin après ma course sur le 120km il y a quelques jours, de mettre par écrit mon compte rendu et mon ressenti de cette aventure.
Je vous le partage donc ici. Les différents récits m'ont bien aidés à préparer ma course, je me dis que le mien pourra aussi servir à d'autres qui se lanceront, qui sait.
Bonne lecture et bonne continuation à tous !

https://www.kikourou.net/recits/recit-2 ... -flox.html

Ah bin ça, pour un premier message, c'est un sacré premier message avec un récit qui plus est! Bravo pour cette course, et bienvenue sur Kikouroù.

Merci Merci à la communauté Kikourou et merci au GRP, organisateurs et bénévoles qui sont comme toujours extraordinaires de bonté, de bienveillance et de gentillesse !
4 médailles du GRP dans la besace, plus que la Gela, l'Ultra et le relais pour finir le jeu

Bonjour à tous !
Après avoir épluché le forum et les récits sur le GRP, j'ai ressenti le besoin après ma course sur le 120km il y a quelques jours, de mettre par écrit mon compte rendu et mon ressenti de cette aventure.
Je vous le partage donc ici. Les différents récits m'ont bien aidés à préparer ma course, je me dis que le mien pourra aussi servir à d'autres qui se lanceront, qui sait.
Bonne lecture et bonne continuation à tous !

https://www.kikourou.net/recits/recit-2 ... -flox.html

Ah bin ça, pour un premier message, c'est un sacré premier message avec un récit qui plus est! Bravo pour cette course, et bienvenue sur Kikouroù.

Merci Merci à la communauté Kikourou et merci au GRP, organisateurs et bénévoles qui sont comme toujours extraordinaires de bonté, de bienveillance et de gentillesse !
4 médailles du GRP dans la besace, plus que la Gela, l'Ultra et le relais pour finir le jeu

Dommage que tu n'es pas renseigné ton kivaou,tu aurais bénéficie d'un suivi aux petits oignons !

Dommage que tu n'es pas renseigné ton kivaou,tu aurais bénéficie d'un suivi aux petits oignons !

Ou pas. J'avais pris la peine de remplir le Kivaou mais, sauf erreur, je n'ai rien vu sur le Tour du Néouvielle où deux Kikous s'étaient signalés.

Dommage que tu n'es pas renseigné ton kivaou,tu aurais bénéficie d'un suivi aux petits oignons !

Ou pas. J'avais pris la peine de remplir le Kivaou mais, sauf erreur, je n'ai rien vu sur le Tour du Néouvielle où deux Kikous s'étaient signalés.

sur le 80km du Tour des Lacs non plus (j'avais rempli le kivaoù avec le dossard de mon fils !)
Bon, en même temps, je ne suis pas vraiment actif pour mettre en place un suivi et le faire vivre

Dommage que tu n'es pas renseigné ton kivaou,tu aurais bénéficie d'un suivi aux petits oignons !

Ou pas. J'avais pris la peine de remplir le Kivaou mais, sauf erreur, je n'ai rien vu sur le Tour du Néouvielle où deux Kikous s'étaient signalés.

Nostra culpa ! On a configuré les bouzins de ce week-end là un peu à l'arrache et, pour ma part, j'étais un peu occupé à essayer de récupérer mon Raya (même si je suis arrivé à débloquer Bouzin à 2h du matin depuis le Pleynet) et on a un peu oublié de configurer toutes les occurrences du GRP. Désolé pour vous, les fidèles !

J'ai posté mon rcit egalement: https://www.kikourou.net/recits/recit-2 ... -shef.html

Nostra culpa !

Merci Bubulle. Et étant nul en latin, j'ai ainsi appris que Mea pouvait se décliner au pluriel.

En fait j'ai tapé mon récit sur une page de mon ordi(un Mac) mais je ne suis pas arrive à le copier sur une page récit (on me demande un URL).
Par contre j'ai réussi à le copier/coller sur le fil de discussion
Si quelqu'un a déjà rencontré le même problème, je suis preneur d'une solution car c'est vrai que pour préparer la course, j'ai été pécher des infos du coté des récits.

Décidément, les Mac, ça complique tout...

Bon, en gros :
- tu sélectionnes tout ton récit dans le post que tu as publié sur Kikouroù
- Copier
- tu vas ici : https://www.kikourou.net/recits/ajout.p ... ent=196270
- tu colles tout le texte dans le grand champ prévu pour ça
- tu mets un titre
- optionnellement, tu fais un peu de mise en page avec les machins d'édition
- Enregistrer

Et hop....

Nickel. merci beaucoup.

Bravo à tous les coureurs qui sont venus au GRP, qui ont fini ou pas, qui ont fait un récit ou pas. C'est une des raisons qui nous poussent à remettre le couvert chaque année et à continuer à améliorer les parcours et l'organisation en général.
On prépare déjà 2025 pour les parcours car il ne reste que quelques semaines pour les reconnaissances.
Je vais tenter de revenir sur les nouveautés des parcours 2024 qui ont fait parler.
Remplacer le Pic du Midi fermé aux randonneurs par la boucle dans la station était la seule solution trouvée dans l'urgence en juillet pour ne pas impacter les autres ravitaillements après. Avec grumlie, on avait reconnu d'autres solutions mais qui ne passaient pas. Ce qui est sur, c'est qu'avec la chaleur et le manque d'indications pour trouver l'eau après la boucle, beaucoup de coureurs ont souffert. On a des idées plus sympa pour 2025.
La descente de Hautacam à Pierrefitte a changé à cause de barbelés sous Hautacam. On emprunte une partie du parcours du trail de Hautacam. Je ne vois pas d'autre solution ou alors passer par la vallée entre ortiac et isaby, mais la piste est un peu longuette.
La piste vélo entre Pierrefitte et Cauterets est un peu longue. Oui mais le ravito du Turon de Béné fait l'an dernier est une horreur à organiser avec une piste très longue pour l'atteindre en voiture et un environnement pas agréable de nuit quand il y a brouillard. On espère pourvoir passer par Estaing en 2025.
Descente après Aulian. Le déballage répétitif et massif à Sassis il y a deux ans nous a fait mal. On va peut être acheter de la peinture pour y revenir.
Montée a la Glère : ça représente un peu l'essence du GRP, indispensable pour le TDC, à voir pour l'Ultra...
Pic de la Pahule sur le TDC : on voulait tester une alternative au passage par Espuguettes qui est compliqué à ravitailler car dans le Parc. C'est sur que c'est raide, surtout avec la chaleur de ce vendredi. Sous l'orage comme quand grumlie l'avait testé, ça passait bien.
Vallée du Moudang à la montée sur TDM et TDG. Vu le nombre d'abandons à Tunnel de Bielsa, il va falloir trouver autre chose. Pour le TDM, revenir au sens inverse où on descend la vallée de Moudang. Pour le TDG, revenir au parcours de 2023, qu'on avait du annuler avec l'orage infernal du matin.

quel sacerdoce, organisateur !

Bravo Miche, Grumlie et tous les autres.

quel sacerdoce, organisateur !

Bravo Miche, Grumlie et tous les autres.

je plussoie...quel travail ce type d'organisation, c'est fou. Quel que soit le parcours à venir, on est déjà plusieurs à avoir réservé un AirBnb pour 2025 (et oui...on s'embourgeoise avec l'âge)
Merci Miche pour ces éléments, pour ta pédagogie et...pour avoir lu tous les CR !

Merci à toi Miche, Grumlie, aux bénévoles et à l'organisation du GRP pour tous vos efforts et ce super weekend. Et merci aussi aux bouzineurs

J'ai connu quelques moments difficiles (surtout la section Serpolet - col de Sencours qui m'a scotché, à part cette boucle de la Mongie où j'ai été transporté dans mes souvenirs d'enfance... j'ai appris à skier sur ces pistes , fallait bien que je me raccroche à quelque chose dans un moment difficile ) et le début de la montée à la sortie de Luz-Saint-Sauveur, mais c'est inhérent à l'ultra. Et d'autres où j'étais beaucoup mieux, particulièrement sur ma fin de course. L'énorme ambiance m'a vraiment porté sur les derniers kilomètres.

Par rapport à mes participations précédentes (tour des Cirques en 2017 et ultra tour 220km en 2019), j'ai trouvé que cette boucle du 160km était complémentaire en terme de parcours à ces deux autres courses en me faisant découvrir des sections nouvelles, particulièrement celles du Néouvielle en début et fin de course, que je trouve vraiment magnifiques. L'intérêt pour moi était d'y passer de jour à chaque fois, ce fut chose faite . Finalement je suis passé sur la section un peu moins intéressante (entre Pierrefitte et Luz-Saint-Sauveur) de nuit, ce qui fut une bonne chose.

Ravi de faire enfin la connaissance de Gilles45 avant le départ et de faire la première montée avec lui en papotant. Pas mal de belles rencontres sur le parcours, bénévoles ou coureurs, ce fut top.

Mon rêve pour une prochaine édition serait de passer de jour sur certains secteurs visités de nuit en 2017 et 2019 : Partir vers la Hourquette de Mounicot après cette montée au refuge de la Glère (que je trouve vraiment très belle même si je n'y étais pas toujours au top, ne la changez pas), puis filer soit vers la Hourquette d'Aubert puis les lacs d'Aubert, d'Aumar et d'Orédon comme en 2017 (je crois qu'il y avait un ravito au refuge d'Orédon au bord du lac en 2017); soit faire l'enchainement lac Nère/cols de Tracens et de Madamète avant de rejoindre Aygues-Cluses comme en 2019 : Passer la seconde nuit sur ce secteur très technique était vraiment copieux sur le 220km et très déroutant pour ma part, peut-être y repasser de jour sur le 160 offrirait une expérience différente et un peu meilleure

Une anecdote amusante : Vivant en Angleterre, j'ai retrouvé un organisateur de courses ultra se déroulant là-bas (dont une faisant partie du même circuit de courses Gran Canaria World trail majors), vers la fin de ma course et le lendemain lors du buffet de clôture. Et là en voyant toute cette nourriture sous le chapiteau, il me fait un peu estomaqué : "Mais tout ça, c'est gratuit (inclus dans l'inscription) ?" Il n'en revenait pas : L'inscription à sa course coute environ €250 (contre un peu moins de €200 pour le GRP si je ne dis pas de bétises) et est loin d'offrir les mêmes prestations, même s'il n'y a rien à redire sur les ravitos, l'organisation etc...

Perso, je trouve que ce buffet de clôture est assez incroyable et assez unique, donc vraiment immanquable. Je n'attendrai certainement pas 5 ans pour revenir à Vielle-Aure. Merci encore pour tout.

Merci Miche et à tout les bénévoles pour les parcours et toute l'organisation !!! Pour moi, le parcours est globalement bien équilibré, avec pas mal de cailloux et au final quand même pas mal de variété, qu'il faut conserver...La boucle rajoutée à la Mongie pour remplacer la montée au pic du midi est moins intéressante, mais pour le reste c'est top. La montée avec le col de sencours est vraiment sympa. J'ai hâte de revenir sur le 160 !!!

on est déjà plusieurs à avoir réservé un AirBnb pour 2025 (et oui...on s'embourgeoise avec l'âge)!

Mais non mais non, tu optimises, et tu deviens raisonnable, ça n'a rien à voir avec l'embourgeoisement

Bravo à tous les coureurs qui sont venus au GRP, qui ont fini ou pas, qui ont fait un récit ou pas. C'est une des raisons qui nous poussent à remettre le couvert chaque année et à continuer à améliorer les parcours et l'organisation en général.
On prépare déjà 2025 pour les parcours car il ne reste que quelques semaines pour les reconnaissances.
Je vais tenter de revenir sur les nouveautés des parcours 2024 qui ont fait parler.
Remplacer le Pic du Midi fermé aux randonneurs par la boucle dans la station était la seule solution trouvée dans l'urgence en juillet pour ne pas impacter les autres ravitaillements après. Avec grumlie, on avait reconnu d'autres solutions mais qui ne passaient pas. Ce qui est sur, c'est qu'avec la chaleur et le manque d'indications pour trouver l'eau après la boucle, beaucoup de coureurs ont souffert. On a des idées plus sympa pour 2025.
La descente de Hautacam à Pierrefitte a changé à cause de barbelés sous Hautacam. On emprunte une partie du parcours du trail de Hautacam. Je ne vois pas d'autre solution ou alors passer par la vallée entre ortiac et isaby, mais la piste est un peu longuette.
La piste vélo entre Pierrefitte et Cauterets est un peu longue. Oui mais le ravito du Turon de Béné fait l'an dernier est une horreur à organiser avec une piste très longue pour l'atteindre en voiture et un environnement pas agréable de nuit quand il y a brouillard. On espère pourvoir passer par Estaing en 2025.
Descente après Aulian. Le déballage répétitif et massif à Sassis il y a deux ans nous a fait mal. On va peut être acheter de la peinture pour y revenir.
Montée a la Glère : ça représente un peu l'essence du GRP, indispensable pour le TDC, à voir pour l'Ultra...
Pic de la Pahule sur le TDC : on voulait tester une alternative au passage par Espuguettes qui est compliqué à ravitailler car dans le Parc. C'est sur que c'est raide, surtout avec la chaleur de ce vendredi. Sous l'orage comme quand grumlie l'avait testé, ça passait bien.
Vallée du Moudang à la montée sur TDM et TDG. Vu le nombre d'abandons à Tunnel de Bielsa, il va falloir trouver autre chose. Pour le TDM, revenir au sens inverse où on descend la vallée de Moudang. Pour le TDG, revenir au parcours de 2023, qu'on avait du annuler avec l'orage infernal du matin.

Un grand merci pour toutes ces explications, ça aide en effet à comprendre toute la complexité d'une organisation comme le GRP
Certaines contraintes nous échappent en effet à nous coureurs.

La piste cyclable était peut être un peu longue mais au final, je pense qu'on était bien content de pouvoir récupérer un peu après le terrain de jeu rencontré lors de la 1ère partie

L'interdiction de monter au pic était indépendante de l'organisation. Du coup, je pense que personne ne vous en aurait voulu de raccourcir le parcours à 156km (Au final c'est ce que j'ai parcouru) pour 9000m de déniv, sans rajouter du coup la boucle au dessus de la Mongie et éviter ains les problèmes d'eau, même s'il est bon de rappeler que le Trail doit se faire en autosuffisance (perso j'avais 2,5 l pour cette partie et ça passait très bien).... Oui, certains coureurs auraient peut être ralé avant la course, mais ce sont souvent les même qui abandonnent à la fin de la 1ère journée car ils trouvent le parcours trop difficile.

En tout cas les Pyrénées resteront un de mes meilleurs souvenirs de Trail car les organisateurs ont réussi à garder certains fondamentaux (simplicité pour l'inscription, nombre limité à 612 sur l'ultra, départ le matin, pas de flicage pour le matériel obligatoire, beaucoup d'humour chez les bénévoles) qui m'ont réconcilié avec l'ultra et m'auront fait passer 2 jours inoubliables

Ah j'ai oublié : le coup de cul avant Pierrefitte, il existe depuis la première édition, c'est à cause de la route en bas qui est dangereuse. Il y a un projet de passerelle piétonne entre Villelongue et Pierrefitte qui arrivera peut être un jour...
Et le détour avant Luz, c'est parce que la préfecture nous a interdit de suivre la D921 car c'est un week end de chassé croisé (surtout à Luz...), même si il y a un trottoir... J'aime bien ces règles absurdes.

quel sacerdoce, organisateur !

Bravo Miche, Grumlie et tous les autres.

Merci pour vos retours et non ce n'est pas un sacerdoce, rien que du plaisir.
Ce que je n'aime pas, c'est quand je n'arrive pas à joindre un coureur qui n'a pas pointé depuis une dizaine d'heures et que je tombe sur la messagerie...
Ce que je n'aime pas, c'est quand on s'asticote entre membres de l'organisation .
Et d'autres règles qu'on nous impose aussi.
Mais sinon quel bonheur de voir les courses se remplir en quelques jours début janvier, de voir les départs à Piau, Saint Lary et Vielle Aure, de voir le briefing Woodstock derrière l'église de Vielle Aure, de voir le dernier coureur et les serres files arriver le dimanche matin avec le sourire aux lèvres malgré une nuit longue et difficile, d'admirer l'énorme buffet que le traiteur a préparé et tous bénévoles et coureurs s'étaler dans l'herbe pour le déguster (c'est le patron du restaurant la Pergola à Saint Lary).
C'est maintenant l'heure de préparer les différents repas bénévoles et je sais qu'on va encore se raconter plein d'anecdotes de cette édition et des précédentes et on commencera déjà à parler de la suivante...

Une pensée pour les habitants de la vallée de Gavarnie et notamment de Gèdre suite aux aux énormes dégats causés par les pluies torrentielles ! La vallée d'Aure a été fortement touchée aussi !

Je sais que le sujet va pas passionner tout le monde mais vous comprenez pourquoi l'utmb index n'a toujours pas été mis a jour avec le résultat de la course?
(Pour ceux qui sont anti utmb pas la peine de répondre...)

Merci à toi Miche, Grumlie, aux bénévoles et à l'organisation du GRP pour tous vos efforts et ce super weekend. Et merci aussi aux bouzineurs

Mon rêve pour une prochaine édition serait de passer de jour sur certains secteurs visités de nuit en 2017 et 2019 : Partir vers la Hourquette de Mounicot après cette montée au refuge de la Glère (que je trouve vraiment très belle même si je n'y étais pas toujours au top, ne la changez pas), puis filer soit vers la Hourquette d'Aubert puis les lacs d'Aubert, d'Aumar et d'Orédon comme en 2017 (je crois qu'il y avait un ravito au refuge d'Orédon au bord du lac en 2017); soit faire l'enchainement lac Nère/cols de Tracens et de Madamète avant de rejoindre Aygues-Cluses comme en 2019

Ce serait effectivement sympa de vous faire passer par Aubert Aumar Orédon et le col d'Estoudou mais il nous est déjà refusé de passer dans la réserve pou un peu plus d'1k en passant par le col de Barèges. Donc, on peut oublier.
Passer par Madamète c'est passer d'une section de 4k et 380d+ à 8k5 et 800d+ entre Pountou et Aygues Cluses Cela me plait beaucoup mais il faut enlever des kilomètres avant pour rester dans les clous (et c'est pas gagné)

Descente après Aulian. Le déballage répétitif et massif à Sassis il y a deux ans nous a fait mal. On va peut être acheter de la peinture pour y revenir.

Pour moi cette descente fait parti de l'esprit du GRP. Traverser ces 3 petits villages typiques avec Luz au fond c'est magnifique et représentatif de la vie dans les fonds de vallée de nos Pyrénées. On y croise des champs fraichement fauchés, des granges, des petites fontaines.......Et en plus le GR est très joueur

Petite anecdote sur l'état d'esprit GRP: Après mon abandon à la première BV cette année, je suis reparti quasiment dans la foulée en région Centre. Par conséquent, j'ai omis de récupérer mon second sac de base de vie à Luz.
Sur les conseils des gars du coin et organisateurs (Miche, Grumlie...merci !!!) je contacte l'office du tourisme qui avait gardé mes affaires.
et hop, après avoir payé des frais de port anecdotiques...je récupère toutes mes affaires chez moi (et mine de rien j'en avais mis du bazar dans ce sac, notamment quelques trucs auxquels je suis attaché)
Un grand merci aux filles de l'OT...et RDV en 2025