Trail Terra Modana

 

Ce Trail était prévu de longue date dans le cadre de ma préparation au GRP. Mais, sachant il y a quelques semaines que je ne participerai plus au GRP

 

(en tant que coureur, mais en tant que bénévole), j'avoue avoir un peu relâché ma préparation.

Je décide de partir sur les bases de mes 4 grosses semaines de prépa GRP et de 2 semaines de repos relatif.

Bref, j'arrive sur cette course quelque peu relâché et détendu mais dans un état physique plutôt fatigué.

Je passe la nuit du samedi sur Modane dans ma tente et me tape 3 bonnes crêpes la veille au soir (en tant que breton, c'est une valeur sûre).

Dimanche matin : Réveil plutôt frais après une nuit "correcte". Je mange 2 Princes et une cracotte avec un bon jus de fruit. Je ne me sens pas d'attaque, mais ça va venir.

Je rejoins le départ via la navette. Il fait toujours aussi froid. L'organisation est super bien rôdé et tout le monde salue le sympathique "Ludo" (Ludovic Pommeret himself). La veille j'opte dans mon sac pour une veste et un T shirt manche longue (malgré les 25°c annoncé). Sur l'aire d'arrivée je suis par contre très content d'avoir ma veste et mon Tshirt manche longue. L'ambiance est détendu. Je m'attends à un départ rapide, car il y a quelques forts, mais aussi des relais,... Le genre de choses que je n'aime pas forcément.

 

8H : Le départ est donné. Ca part à un rythme correct, sur les quelques mètres de plat. Très vite ça monte. Le rythme ne baisse pas. Moi, par contre, je chauffe et je ralentis, mais ça va vite (pas moi, les autres). Je pars trop vite. La montée est belle et variée, les paysages sont très jolies (on aperçoit les cimes enneigées de la Vanoise) et très variées (bois, prairie, ruines, ruisseaux,...). Ca monte, et je commence à trouver mon rythme. Les paysages s'ouvrent au niveau du fort du Sappey. Les sentiers monotraces qui suivent sont très beaux et très agréables, je me sens très bien.

 

Ravito 1 - Orgère : Le ravito est situé avant la descente "technique" dixit "Ludo". Ca va bien. Je fais le plein d'eau et mange un peu (pas assez). Je démarre la descente et je comprends assez vite ce que veut dire "technique", il est difficile de courir pas endroit et certains passages sont raides. Je n'ai pas de bâtons et les cuisses travaillent forts. Je croise la route d'Aussois et arrive rapidement au Bourget. S'ensuit une partie en route sous le soleil, c'est dur et j'essaie de trouver un rythme. J'arrive à Avrieux un peu cuit (bizarre ...c'est tôt). Je vois le fort tout là haut... Ce sera le passage dur de "ma" course. L'énorme coup de mou, je n'arrive pas à monter. Je me fais doubler. Je continue d'avancer, mais c'est dur. A un instant mes jambes flageolent... c'est le signe de trop, je ralentis et je me met à manger tout ce que j'ai : gel, mangues séchées, bananes séchées, je bois ... j'arrive enfin au fort Marie Christine. Je sais que je suis presque à Aussois. Je relance pour courir jusqu'au Ravito (on est là pour courir quand même). Le ravito me fait du bien. Je prends mon temps, mais avec du recul, j'aurais du prendre encore un peu plus de temps, pour vraiment bien récupérer.

 

Aussois : Je repars. Je sais que globalement, quelques kms de descente vont suivre... J'espère bien récupérer sur cette partie. Ca ne vient pas tout de suite. Je pense que la chaleur ne m'aide pas. Le parcours est très rigolos à ce niveau, les sentiers montent, descendent. On passe dans le fort marie thérèse, on tourne dans tous les sens et on ne sait plus trop vers où on va. Pour moi ça va commencer à aller mieux au niveau de la passerelle du Diable. Ensuite, ça remonte, assez doucement et c'est plutôt en sous bois et très agréable. J’en profite pour changer de T shirt et prendre mon 2^nd T shirt manche longue, mais blanc (sic). Les parties roulantes sont encore un peu difficiles pour moi. Je commence à être avec un petit groupe de 3 personnes (2 relais et 1 solo). On a à peu près le même rythme et on restera ensemble jusqu'à Valfréjus.

 

  

La Norma : Je suis content d'arriver à ce ravito, ça va bien. Je discute un peu avec les 2 bénévoles. C'est très sympas. Ambiance vacances. Ca me redonne la pêche. Je repars. Les parties qui suivent sont roulantes en sous bois. Je sais qu'une dernière montée nous attend. Elle passe assez bien. Certaines parties sont raides, mais courtes. Les montées raides sont assez pénibles pour moi. Je débarque sur Valfréjus où un rassemblement de motards nous attend. Plein de stand, mais pas de ravitos en vue. Il est là, au bout de la station. J'ai hâte d'y être. Je discute un peu avec les bénévoles qui m'expliquent la fin du parcours.

 

 

Valfréjus : La descente attendue démarre par une petite montée (mais montée tout de même). Ensuite, la descente est plutôt raide en monotrace. Elle doit être agréable avec des bonnes jambes, mais les miennes commencent à sentir la fatigue. J'arrive aux fourneaux rapidement. Je traverse la ville et part en direction... euh .. à l'opposée de Modane pour aller rejoindre cette dernière montée en rampe ascendant vers le fort du replaton. Je prends mon petit rythme de marche et double même une personne qui m'explique qu'il galère (je compatis). Puis la dernière descente... Pourquoi le dernier km est il toujours long ? .. Je ne sais pas, mais je suis super content d'arriver et je rêve de me faire masser... Après une petite discussion avec le

 

speaker, je pars me doucher pour profiter des soins très agréables des kinés de Grenoble. Je saute ensuite sur le Diot/patates.

 

Jolie course, parcours beau et ludique, super organisation, balisage aux petits oignons et des bénévoles très sympas.

 

Retour sur la course : Que s'est il passé sous le fort d'Aussois ? Après analyse de mes données cardios (je ne regarde jamais ma montre pendant la course). Je constate que j'ai fait une course au seuil : 7h30 à 167 bpm de Moyenne : mon nouveau record ...un peu haut non ???

Une fatigue avant course, pas bien mangé le matin, un départ beaucoup trop rapide ....Je crois que j'ai besoin de vacances (avant la Réunion)