Récit de la course : La Transjurassienne 76 2009, par sylvain73

L'auteur : sylvain73

La course : La Transjurassienne 76

Date : 8/2/2009

Lieu : Lamoura (Jura)

Affichage : 2135 vues

Distance : 76km

Objectif : Pas d'objectif

7 commentaires

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Le récit

Ouf enfin au bureau pour pouvoir recuperer et ecrire le recit de cette fabuleuse 30eme edition de la Transjurassienne! Il est tres long mais la balade le fut aussi!!

C'est la course des premieres en ce qui me concerne, premiere Transju, premiere fois que je vais skier autant de km dans la journee, premiere fois que je ski avec mes nouveaux Fischer fluo tout beau!

Cette Transju ca fait quand meme un moment que je l'attend : on a passe la semaine du 31 decembre sur place pour skier et reconnaitre le parcours. Une semaine vraiment memorable, avec un bon paquet de kilometres a la clef sous l'impulsion de Martin du club! Il faut bien reconnaitre que malgres mes habitudes sur le plateau du Revard, lorsqu'il y a de la neige le Jura c'est vraiment le MUST pour le ski de fond.

Les aventures commencent le samedi en allant chercher le dossard a Morez avec le camping car sous la neige! Ouf je suis bien inscrit, je recupere dossard, et bonnet orange (fluo aussi). Je jette un oeil distrait aux preconnisations de fartage qui ne me semble pas en accord avec les previsions de temperature aux rousses (-6 le matin, -4 l'aprem). Pendant ce temps ma femme et mon pere essayent de negocier une inscription aux 30km (on s'y est pris un peu tard pour eux..) mais sans succes. Tant pis, ils seront mes supporters!

Apres diverses galeres avec les chaines on finit par reussir a se caser sur un parking proche du stade de part pour passer la nuit qui sera excellente! Reveil a 7h (appreciable de ne pas avoir besoin de se taper la route le matin, surtout que ca a l'air de bouchonner!) et a 8 heure je suis sur les skis. La veille j'ai farte violet a la va vite (c'est pourtant pas mon genre, surtout avant une course!) mais dehors sous la neige c'est pas des plus pratique.

Deja pas mal de monde est pret dans les lignes, donc je vais m'installer dans la mienne, la 4eme et derniere. On part 15 minutes apres les premiers. Afin de ne pas renouveler l'experience de la foulee blanche je me met devant. Il s'avere en fait que le niveau des concurrents est plus eleve et donc le depart un peu plus civilise! Ca caille mais la temperature est quand meme supportable, je me demande ce que ca donne les annees ou il fait -20! Et le speaker chauffe la foule!

A 8h45 c'est parti pour nous! Assez rapidement je peux arreter la poussee simultanee car je suis devant et que le stade de depart est large, coolEvidement, comme d'hab, a partir aussi vite je me choppe un point de cote mais ca va maintenant je sais mieux gerer l'affaire!

Le debut de la course est sympathique, il y a du monde mais on est pas opresse et je ne vois pas de chute ni de bris de baton. En plus je glisse pas mal si bien que rapidement on rattrape les derniers de la 3eme ligne. Ce sont surtout des participants du 30km qui ont tout leur temps pour rallier bois d'amont! Mais je vois pas mal de dossard 3XXX qui sont partis 5 minutes avant nous et je me dis que l'annee prochaine j'espere que j'en ferai partie.

On passe la porte de la Darbella a un rythme relativement eleve jusqu'au premier bouchon pour la montee vers Premanon. Quelques minutes d'attente dans la bonne humeur puis on monte doucement en canard. Cette premiere cote ne risque pas de nous faire bien mal aux jambes vu le rythme! Premanon : premier ravito. Je me force a m'arreter pour manger sur les conseils de mes differents coachsMais bon j'ai pas tres faim et generalement je supporte assez mal le the. 

Lors de notre balade Les rousses -> Lamoura  et retour nous etions revenu par le massif de la Sambine et je me rappelle de 2 cotes assez abominables juste apres premanon, il semble qu'on nous les epargne pour aujourd'hui puisqu'on nous fait traverser le village et redescendre par une piste que je ne connais pas.

Arrive la grosse cote avant les terrains de tennis et la traversee de la route que nous nous amusions a prendre a fond en pas de 1. Rien de tel aujourd'hui, il faut faire la queue et monter en "marchant" : c'est pas vraiment la classe! Mais bon la route est encore longue!

Nous continuons dans la plaine pour rallier Les Rousses en avalant les quelques bosses ou je prenais un malin plaisir a accelerer pour distancer l'ami Martin qui en classique apres notre tour dans la foret du massacre commencait a accuser le coup ;) Seb aussi doit avoir garde un souvenir mitige de ces cotes ni longues ni vraiment mechantes mais assez casse pates apres quelques dizaines de km! Bref je pense bien a vous les amis, aujourd'hui on est vraiment sur un rythme beaucoup plus pepere!

La traversee du village des Rousses est geniale, certainement l'endroit avec le plus de monde et d'ambiance. Cette fois je m'arrete "pour de vrai" au ravito car on a fait que 20 bornes sur les 76. Fromage et orange sont avales avec plaisir et je repars en meme temps que "le pere Noel". Bon sang il a le moral, je ne l'envie pas sous son costume! En tout cas il dechaine les foules, ca ramone dans la montee des opticiens!

Lors de la descente vers le lac des Rousses je remarque que je commence a sentir ma tendinite a la cheville exterieure droite. ARGH PAS DEJA! Ca risque de faire du mal si je dois trainer la pate pendant les 55km restantsJe tente de me rememorrer les conseils techniques pour ameliorer ma position : il semblerait que je skie en ayant trop le bassin en arriere et en cambrant le bas du dos (donc en pincant les lombaires) ce qui serait a l'origine de pas mal de mes pepins physiques. Le probleme c'est que j'ai decouvert ca recement et donc que le changement de position fait travailler des muscles qui n'en ont pas l'habitude, sur le haut des cuisses.

Bref tout ceci m'occupe l'esprit jusqu'a ce que nous commencions a arriver vers le lac. Nous passons devant la cabanne de controle des forfaits, elle est vide : Martin ca l'aurait fait aujourd'hui pour passer sans payer!!

J'ai un assez mauvais souvenir de la piste qui longe le lac, mal tracee et gelee fin decembre elle avait fait pas mal raler ma femme (et moi aussi d'ailleurs) alors que c'est un passage oblige pour rentrer de bois d'amont vers les Rousses sans se taper le Risoux.

Bon aujourd'hui elle est en meilleur etat, disons qu'elle est a l'image du reste du parcours, neige poudreuse dans laquelle on enfonce un peu car la piste a deja ete bien labouree par nos predecesseurs. Mais ca glisse quand meme. Je me cale dans un groupe pour affronter la grande pleine venteuse qui est devant nous. Le rythme est eleve et on double pas mal de monde encore mais je commence a souffrir et finit par lacher le pas de 1 en me disant qu'il faut garder de la patate pour la fameuse montee du risoux. 

Il y a 1 mois j'avais deja fait cette erreur de me mettre legerement dans le rouge sur cet immense plat et Regis et Martin me l'avait fait paye dans le Risoux. Il faut croire que l'avertissement n'avait pas ete suffisant car en arrivant sur Bois d'Amont je commence vraiment a avoir du mal pour rester dans mon groupe. J'ai beau m'appliquer sur mon pas de 1 a ne pas pousser trop longtemps je finis par lacher prise. J'esperais un ravito pour me retaper mais en fait il est sur le retour depuis la suisse. Argh! Me voila cuit et tout seul a lutter contre le vent lorsque nous commencons la portion suisse du parcours. Le pere Noel s'envole vers d'autres cieux! Et en plus c'est du faux plat montant! Et en plus ca glisse plus du tout aussi bien qu'au depart! Double Argh, je commence a etre un peu inquiet de me trouver si fatigue apres seulement 30km et avant les vraies difficultes.

Je laisse un petit paquet de monde me doubler en skiant peinard pour retrouver mon rythme et finit par rallier le ravito suisse avec soulagement. Je passe 10 bonnes minutes a retrouver mon souffle, faire baisser le rythme cardiaque, manger et boire. J'ai deja bu la moitie de mon bidon, j'ai mal dans le bas du dos et sur certains mouvements ma cheville picote bien. Bref la situation est pas brillante! Un petit pissou pour se sentir plus leger et c'est reparti cahin caha, pour affronter la fin des faux plats montants suisse. C'est avec grande joie que je retrouve Bois d'Amont, en emboitant le pas d'un ambassadeur (je me dis que derriere lui je suis sur d'arriver!), decidement j'ai laisse des plumes sur la partie suisse du parcours qui ne fait pourtant que 10 km.

Cette fois je decide d'etre tres prudent et repasse 10 bonnes minutes au ravito de Bois d'Amont car je sais ce qui m'attend par la suite et qu'il s'agit pas de "peter" ;) Il reste l'equivalent de plus d'un marathon. je repars dans un etat acceptable pour finalement me retrouver derriere une monstre queue 500m apres le ravito, si j'avais su... On poireaute la 10 bonnes minutes (la piste se retrecit et on ne passe plus que 1 par 1) mais finalement personne ne s'en plaind! Ca discute du reste du parcours, un ambassadeur conseille de garder du jus pour la combe des Cives... Ouais bon d'ici la de l'eau aura coule sous les ponts, la priorite c'est de se faire le Risoux.

Un spectateur nous rassure, dans 200m ca s'elargit, on pourra reaccelerer... Chouette

Je me cale dans les skis d'un concurrent qui semble avoir mon rythme et je le laisse me tirer jusqu'a l'intersection apres le chalet Gaillard (haa quel bon repas nous avions eu la... mais ce n'est pas la preoccupation du moment)

Bon finalement je suis en bon etat pour cette montee (j'ai tout fait pour faut dire...) et ca se passe sans accroc. Pas a un rythme dementiel certes mais pas en marche arriere non plus. On arrive au chalet des Ministres que je decouvre pour la premiere fois.

Me revient alors a l'esprit le recit d'un kikoureur de l'annee 2007 qui annoncait que celui qui voyait le chalet des ministres verrait Mouthe! je ne demande qu'a le croire!

je mange 5 ou 6 quarts d'orange, bois du the et c'est reparti pour le dernier km de cote. Enfin c'est qu'on nous a vendu au ravito. La reprise est pas evidente et je pense que je ne dois guere depasser les 10 a l'heure.En plus j'ai super froid aux mains. J'essaye de m'accrocher a un concurrent mais le rythme est trop soutenu, pas question de se mettre dans le rouge ici, surtout que les concurrents arretes sur le bord et que je double font peine a voir.

Arrive enfin cette descente sur Bellefontaine. Elle est bien gelee comme attendu et comme prevu les concurrents qui m'accompagnent se mettent en chasse neige. J'essaye de les imiter mais des crampes me prennent le haut des cuisses alors je tente le tout pour le tout et me lance dre l'pentu dans la partie de la piste encore poudreuse. Je mets a profit mes restes de competences en ski de piste pour negocier les virages au mieux et c'est a bonne allure et en doublant un paquet de monde que j'arrive frais comme un gardon a Bellefontaine. Cette fois je n'ai plus de doute : je vais la boucler cette Transju!

Mon ardeur se fait doucher des la premiere cote de Bellefontaine : ouch mes cuisses!! Et pourtant il reste au moins 26 kilometres, quelle horreur, je me rends compte que cela fait un bon tour du plateau du Revard et quand je vois dans quel etat misereux je l'ai fini la derniere fois cela n'a rien de transcendant. 

On enchaine sur la piste des lacs que j'affectionne particulierement en temps normal. Je soigne mon pas de 1 pour minimiser la depense d'energie. C'est vraiment une partie que j'aime car on a pas grand chose a faire donc je laisse mon esprit vagabonder, je pense a ce qui peut bien nous pousser a participer a ce genre d'experience, ainsi qu'a ma femme et a mon pere que je n'ai toujours pas vu. Je pense a Martin du club dans ses contrees lointaines, en me disant que j'aimerai bien qu'il sois la pour partager ca! J'espere aussi que l'an prochain on aura de la neige pour pouvoir revenir skier dans ce coin de paradis. Je me dis qu'il faudra aussi que je motiver Regis a venir participer histoire que je puisse le poudrer pour de bon! Je jette un oeil au ciel et me dit que ce n'est surement pas aujourd'hui que mes collegues parapentistes vont prendre beaucoup d'avance sur moi pour la saison 2009! Mais bon il ne neige plus c'est deja pas si pire...Bref les km defilent pas trop mal du coup lorsqu'on a l'esprit occupe.

Au detour d'un virage j'apercois enfin Severine et mon pere qui m'encouragent de toutes leurs forces, il y a aussi un mec deguise en lapin! Bref une joyeuse equipe de supporteurs qui ont et donnent la peche! Apres le petit bisous salvateur je repars seul en tachant de soigner le style vu que plein de monde me regarde! Mais c'est vraiment plus ca!! D'ailleurs quand je regarde autour de moi on ski vraiment tous comme des m....! C'est plus de la glisse, on se laisse tomber d'une jambe sur l'autre :)

On finit par arriver au ravito de la Chapelle des bois,apres un nouveau coucou a la famille, ca sent la fin : plus que la combe des Cives et la longue glissade vers Mouthe. Je prends quand meme le temps de me ravitailler correctement car j'espere ainsi pouvoir shunter les 2 derniers arrets (oui oui meme quand on est dans les profondeurs du classement on pense encore strategie!!!) Je retrouve le collegue qui m'a tire en haut du Risoux et me dit que finir avec lui serait pas mal. On attaque donc cette fameuse combe des cives. La seule fois que je l'ai fait c'est dans l'autre sens, apres un bon repas au refuge du pres d'haut. Dans ce sens c'est une autre paire de manche car on longe la route et que meme si ce n'est pas tres incline ca monte tout du long.

Apres 4 kms a un rythme pas si pire (la on commence a voir du monde arrete sur le bord de la piste! ainsi que des abandons...) je commence a imaginer ou le prochain ravito peut bien se trouver. Mais tout ce que je vois c'est de la foret avec la cime des arbres bien hautes. En fait la combe des Cives le probleme ce n'est pas tant la combe que le moyen d'en sortir! Juste au moment ou je commence a me dire que je suis vraiment pete on arrive donc face a un mur (oui oui apres 62km s'en est un!). Ouhlala je l'attendais pas aussi raide celui la. Putain la ca commence a faire c.... quand meme, et visiblement je suis pas le seul qui esperait que la cote serait moins rude! Tout le monde est cuit, la montee est emmaillee de gens a l'arret qui soufflent peniblement. Je prends l'option de ne pas m'arreter mais de monter doucement en canard, bien que cela me fasse bien mal a la cheville.Je prefere ne pas regarder devant et me concentrer dans un perimetre de 1m50 autour de mes pieds et de marcher vaille que vaille. Je n'ai aucune idee du temps que l'on (oui visiblement mon rythme d'escargot convient a pas mal de monde qui s'y est accroche!)a mis pour venir a bout de cettepenible cote mais on finit par arriver au ravito. Celui la je ne risque pas de le sauter. Haaa il avait raison l'ancien lorsque dans le Risoux il disait de garder des forces pour les Cives!!

Je passe les details sur mon insatiable appetit lors de cet arret, il doit rester a peu pret 13km. Je repars avec un raleur de service qui me fait bien marrer, je suis sur que si on lui offre un bulldozer pour noel, l'an prochain le jura sera tout plat.

Voila maintenant si mes souvenirs sont bons, le profil est plutot favorable. La descente de la combe des cives est un peu verglassee mais je repete la strategie du risoux, sur le cote dans la poudre a fond, ca passe mon frere! De toute facon je n'aurai plus les jambes pour me freiner! Passage au pied des pistes de ski alpin, y a pas foule!

Arrivee a Chaux neuve, le depart de la Risouxloppet ou Martin m'avait entraine fin decembre, je pense etre en terrain connu mais on fait on emprunte une piste differente ce qui n'est pas pour me deplaire! J'ai rattrape mon ami le Pere Noel qui a du faire un arret assez long au ravito et du coup a bien la patate pour ce qu'on nous vend comme etant la derniere montee (c'est deja la 3 eme derniere grosse cote d ela journee que je fais...) J'effectue un dernier raidillon en marchant car vraiment j'ai plus de jambes et que je suis plus a 5 minutes pret. La fin se fait "au courage" et j'arrive meme a accelerer un peu dans la descente en entendant le speaker de Mouthe.Ca sent le retour au chaud. Je me mefie quand meme car ils sont capables de nous avoir rajoute des tortillons supplementaires avant la ligne pour faire durer le plaisir! Mais non cette fois c'est bien la ligne d'arrivee que je passe sous les encouragements de mes 2 fideles supporters! Il s'avere que je finis 2 secondes derriere un ami que je n'ai pas vu depuis plusieurs annees, le monde est petit!

 

Et voila ma premiere Transju est bouclee en 7h18 En plus, pas besoin de se soucier  du retour a Lamoura grace a Severine et mon papa! MERCI!

 

7 commentaires

Commentaire de intuitiv posté le 09-02-2009 à 19:24:00

extra , ce recit.
super cette experience sans prétention.
franchement chapeau bas car ca doit etre tres éprouvant.
encore super et bravo

Commentaire de Davidou le minou posté le 10-02-2009 à 09:58:00

7h18 de ski de fond en une seule fois : c'est vraiment un exploit. Bravo pour ta course, ta force mentale, et pour ton récit très précis qui nous a bien fait revivre la course. Chapeau bas !!!

Si jamais ça te dit, cette année la savoyarde c'est au choix 60 ou 30 km. Je pense que je vais partir sur les 60, histoire de me consoler de ne pas avoir fait la transju.

A +

David.

Commentaire de bluesboy posté le 11-02-2009 à 09:56:00

Bravo pour ta course et pour ton récit .Ca me raméne quelques années en arrière avec -22° au départ et ou je n'avais guére plus de 100 km d'entrainement dans les jambes . Ton récit m'a fait revivre les mémes sensations de cette course mythique

Bonne récup

Commentaire de sylvain73 posté le 11-02-2009 à 13:47:00

"7h18 de ski de fond en une seule fois : c'est vraiment un exploit."

-> Bah c'est pas grand chose par rapport a certains trails donc je peux lire les recits sur ce site!

"Si jamais ça te dit, cette année la savoyarde c'est au choix 60 ou 30 km. Je pense que je vais partir sur les 60, histoire de me consoler de ne pas avoir fait la transju."
-> Qu'est ce qui t'es arrive? Pas pu t'inscrire?

Oui je pense aussi faire les 60km de la Savoyarde cette annee. Suivant le parcours qu'ils vont nous dessiner ca peut etre une belle boucherie!! Je me demande s'ils vont nous amener vers le refuge du creux de Lachat.

Commentaire de le_kéké posté le 13-02-2009 à 14:34:00

Belle course sylvain et récit très sympa.
Il nous a manqué encore quelques km pour te rattraper et combler nos 6mn de retard ;-)

C'est vrai que cette transju était un peu dur du fait des conditions mais ça reste une ambiance unique un truc à faire absolument.

A bientôt

Philippe

Commentaire de vial posté le 17-02-2009 à 18:31:00

bonne gestion
la transju reste un gros morceau
à entamer tout doucement pour arriver à tout engloutir sinon....
reste à digérer tout ça pour enrichir l'expérience de la prochaine
bravo
michel

Commentaire de yves_cool_runner posté le 20-02-2009 à 18:20:00

Bravo pour cette première, qui était une vraie première : une Transju top ! Un grand cru... Et puis tu as fait nettement mieux que moi sur ma première : cf. mon récit... Ben, je sens que je vais m'entraîner dur l'année prochaine, parce que les Kikous neo-transjurassiens poussent !!!

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