Récit de la course : Marathon du Mont-Blanc 2008, par Zorglub74

L'auteur : Zorglub74

La course : Marathon du Mont-Blanc

Date : 29/6/2008

Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)

Affichage : 3975 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

6 commentaires

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Le récit

Voici donc le récit de mon troisième marathon du Mont-Blanc, course que je trouve encore plus belle et plus exigeante que les années passées puisqu'elle monte maintenant jusqu'à l'Aiguillette des Posettes.

 Cette année je la faisait avec David mon beau-frère nouveau trailer qui s'entraine avec moi pour la CCC, gros objectif de l'année 2008.

 

Nous sommes donc arrivés vers 18h30 le samedi soir et avons pu garer comme d'habitude nos camping-car respectifs dans la rue de la patinoire, au calme et à deux pas du centre sportif où nous sommes aller récupérer nos dossards avant une petite ballade dans les rues de chamonix. Ensuite repas dans la pelouse et préparation du matériel pour le dimanche matin afin de limiter le stress au maximum pendant que le Mont-Blanc accrochait les derniers rayons rougeoyant du soleil.

Dimanche reveil à 4h40, petite manipulation pour bouger un peu les deux filles qui dorment au rez-de-chaussée et pouvoir me préparer mon petit-déj. Musli au thé, banane et pain d'épice. Ensuite premier aller-retour au centre-ville avec David pour chercher une boulangerie ouverte et acheter des croissants pour femmes et enfants...mais rien, tout est fermé jusqu'à 7h00 et ce sera trop tard. Pendant ce temps le soleil est complètement levé sur le Mont-Blanc et je peux voir aux jumelles les nombreuses cordées qui sont déjà au sommet ou encore dans les bosses au dessus de Vallot. Ah ! qu'est-ce qu'on serait bien là-haut aussi, la première fois c'était il y a bientôt 20 ans et la dernière pas beaucoup plus tard, ensuite deux tentatives avec ma femme dont une à ski et depuis les enfants sont là et je cours... Allez, la course de la journée s'annonce pas mal du tout. On récupère donc notre matériel (porte bidon pour moi avec bidon juste rempli de poudre mais sans eau et quelques pâtes de fruit au miel, camel back pour David).

 Il fait vraiment bon, presque déjà chaud, on pose notre sac coureur (très petit) et on commence seulement à trottiner, un peu tard en ce qui me concerne, mais bon cela m'obligera peut-être à ne pas partir trop vite pour finir l'échauffement. On se place à une dizaine de mètre derrière la ligne de départ et à 7h01 à ma montre c'est parti pour plus de 42 km et 2400 m de dén +

Très vite avec la foule je perd David de vue, de toute façon il m'a dit de faire ma course et qu'on se retrouverai en haut. Passage devant le centre sportif après lequel on retrouve les enfants qui viennent de se lever et qui nous encouragent déjà. C'est super. Dire qu'on va les revoir dans la combe de Charlanon après qu'ils soient montés avec le téléphérique de la Flégère et on doit théoriquement redescendre à pied avec eux après la course.

Cette année tout va bien, j'évite la surchauffe au départ, je ne m'embale pas et reste tranquillement au train. Je suis pourtant en compagnie des premières féminines et en profite pour discuter un peu avec Michèle Leservoisier qui avait fini premmière au trail du Salève et avec qui je n'avait pas arrêté de jouer au chat et à la souris. Je la rattrapais dans les descentes et elle me posait dans les montées. Je lui dit que cette fois c'est elle qui finira devant car cela se termine en montée contrairement à la course du début du mois.

Avant le Lavancher elle est donc devant et je ne cherche pas à la suivre, je la rattrape dans la descente sur Argentière où l'on arrive en un peu plus de 50 mn ce qui est plus rapide que ce que j'avais envisagé. Jusqu'à Argentière je me suis imposé de ne pas regarder la montre et de courir vraiment en dedans, avec le recule, je pense que c'est tout bénéf pour la fin. Dans la montée sur Montroc Michèle me repose mais je m'accroche le parcours a été changé aussi dans ce secteur et cette petite grimpette de 200 m encore à l'ombre avec un petit replat au milieu est bien mieux que la route goudronnée. Courte descente jusqu'à une pacerelle où je repasse Michèle un petit raidillon qui se passe bien (se sera différent au deuxième passage) et on descent dans les ruelles étroites de Montroc en compagnie d'une vache qui s'est un peu égarée et qui fait la course avec nous la cloche au cou.

Ensuite on reprend l'itinéraire connu avec les premiers rayons du soleil, c'est le faux-plat montant en direction de Tré le Champ où l'on évite le ravitaillement par un superbe petit sentier juste en amont qui traverse un pré de lupins avec le Mont-Blanc en toile de fond. J'atteint le col des Montets en 1h21 ce qui est un peu plus rapide que ce que j'avais prévu avec le programme de Rémi (1h30).

J'en profite donc pour prendre une première pâte de fruite dans la partie roulante puis pour discuter un peu, super, une fois de plus cela m'évite de m'emballer pour rien et l'on arrive à deux vers 8h39 à  Vallorcine où sachant ce qui nous attend ayant repéré cette partie du parcours je bois quelques verres à Maxim et je rempli enfin ma gourde. Jusqu'ici les ravitaillements étaient suffisament proches pour s'en passer. Départ donc dans la montée très raide dans le pré, je marche d'un bon pas (17 à 20 m/mn) dans cette première partie sachant qu'on peut courir un tout petit peu après les chalets et que ce sera de nouveau de la marche quasiment jusqu'au 20° kilomètre avant de rejoindre la piste 4x4. J'en profite pour regarder derrière moi la longue file des coureurs qui finissent leur descente sur Vallorcine et qui commencent aussi la grimpette. Que de monde !

 Dans cette montée je me concentre de nouveau sur mon rythme sans me soucier de rattraper celui qui me précède où d'accrocher ceux qui me doublent. Au-dessus j'entends l'hélico filmer les premiers qui doivent franchir l'Aiguillette des Posettes. Arrivé sur la piste j'ai la satisfaction de pouvoir trottiner de nouveau comme lors de la reconnaissance, mis à part un petit raidillon avalé en marchant. Au niveau de la gare d'arrivée du télécabine de Vallorcine le soleil chauffe déjà bien et, la casquette vissée sur la tête Michèle me rattrape, je l'encourage sans de nouveau chercher à suivre son rythme. J'arrive 1 mn derrière elle au ravitaillement en 2h30, exactement comme j'avais pronostiqué pour une arrivée prévue en 5h00. Je sens que c'est jouable sachant néammoins pertinament que tout vas se jouer entre le Lavancher et la Flégère. Je rempli de nouveau mon bidon presque vide (0,7 l) je bois bien et prends un deuxième cachet de sporténine pour limiter les crampes. Les cuisses commencent à chauffer. Juste devant je vois quelques coureur qui se font courser par des vaches qui ne se contentent pas d'être spectatrices. Je m'approche, fais un Ho ! pas assez convaincant pour repousser la plus vindicative qui est au milieu du chemin et la contourne finalement assez largement en me méfiant du restant du troupeau. Bref pendant un court instant je n'en mène pas large...

Le début du sentier est bien roulant et me permet de courir un peu ensuite, je marche vite en relançant uniquement sur le plat quand il n'y a pas de rochers à franchir. Cette parie du parcours est magnifique avec des petits plans d'eau ça et là, la vue droit sur le Mont-Blanc devant et les pistes de Balmes à gauche par où'on redescendait les années précédentes, la vallée de Vallorcine à droite dominée au fond par le Buet. Un dernier névé me permet de me passer un peu de neige sur les bras et les jambes puis je rattrape Michèle peu avant le sommet de l'Aiguillette des Posettes en l'encourageant pour la descente sachant qu'elle a des difficulté surtout sur ce type de parcours accidenté. J'apprendrais plus tard à l'arrivée qu'elle s'est fait mal dans cette partie du parcours ce qui l'a contraint à l'abandont. Je lui souhaite de se rétablir rapidement. En tout cas j'étais vraiment content de ce début de parcours fait doubler redoubler et je m'attendais vraiment à ce qu'elle me reprenne sur le final.

 9h42, j'entamme donc la descente avec quelques minutes d'avance sur mon programme, et là je me sens pousser des ailes, je suis super à l'aise, pas de mal aux cuisses, je double rapidement plusieurs concurrents, j'ai vraiment de bonnes sensations mais comme cela va vite je n'ai pas le temps de regarder ni à gauche pour voir les premiers le long du torrent entre le Tour et Montroc, ni les derniers dans la descente entre le col des Montets et Vallorcine. Dans le dernier tiers de la descente alors que nous avons rejoint la forêt entrcoupée de clairières remplies de rodhodendrons en fleurs je ralenti un peu et en profite pour bien boire régulièrement. Juste avant d'arriver au Tour j'entend derrière moi quelqu'un qui loupe le virage et s'aplatit dans le talus devant les spectateur, la fatigue de cette longue descente commence à se faire sentir.  Je trottine gentiment sur le parking du Tour en discutant un peu avec ceux qui sont avec moi, on se trempe bras et casquette dans le bassin à la sortie du village et on attaque la dernière descente le long du torrent en direction de Montroc. Ce parcours modifié également est bien plus agréable que le grand bout de route descendante qui était très roulante mais qui fracassait les jambes. Ici je vais moins vite mais c'est mieux pour les quadriceps. Il commence à faire vraiment chaud, je cherche l'ombre en courant le plus possible contre les arbres et j'arrive enfin vers la passerelle de Montroc. Le petit raidillon est avalé cette fois...en marchant, les cuisses renaclent après toutes cette descente debout sur les freins. Je déroule de nouveau jusqu'à la voie de chemin de fer du petit train du Mont-Blanc que l'on franchit à l'entrée du tunnel. Depuis ce pint je m'oblige à courir avec un tout petit rythme certe mais sans marcher, juste pour me dire que je peux le faire. Cela fonctionne, je joue à l'élastique avec ceux qui me suivent qui marchent, courent, marchent et les emmènent tranquillement sans me grilles jusqu'au ravitaillement bienvenu de Tré le Champ à 10h27. Là je prends conscience que pour finir en 5h00 il va falloir rejoindre la Flégère en 1h00 (mission quasi impossible compte tenu de ma fraicheur rudement atteinte par la chaleur locale). Je bois de nouveau beaucoup, rempli mon bidon d'eau et continue à descendre vers la route du Col des Montets. Peut-être ais-je trop bu d'un coup ? Cela glougloute dans le ventre...

C'est longue traversée en direction du bas de la Trappe m'a toujours paru interminable, cette année comme les autres j'arrive à trottiner régulièrement, mais cela ne se dément pas, que c'est long, ça monte il faut marcher, cela descent il faut relancer, c'est plat il faut penser à boire, il y des racines, les pieds commencent à buter et je fais des figures de style tout comme ceux qui me précèdent ou qui me suivent. Certain plus frais doublent mais ils sont peu nombreux, moi-même je ne cehrche même pas à rattraper ceux qui sont devant et je suis souvent seul avec quelques 50 m devant et un autre 50 m derrière. Je suis dans ma bulle et je me concentre sur mes sensations. J'ai mal aux jambes mais c'est suportable il faut juste bien penser à marcher en montée, si je n'accélère pas ça va je peux tenir, je reste donc en dedans sachant que la montée sur la Flégère va être terribe, surtout par cette chaleur. Au passage d'un torrent je m'asperge bien et mouille ma casquette.

Enfin la montée sur la Flégère, je préfère presque cela à l'interminable faux-plat qui précède, je pense à ceux qui ne pourront pas courir dans cette partie, qu'est-ce que cela doit être long, et en plus on ne prend pas 1 mètre de dénivelé... courage à eux.

Dans cette montée je sais qu'il ne faut pas que je me grille, l'année dernière c'était limite le coupe de chaud... donc je cale mon allure sur 12 à 15 m/mn et je m'y tient en imaginant que je fais une rando en montagne, je suis sûr que grâce à cela les cuisses sont un peu préservées pour le final. Arrivé au ravitaillement il y a un dernier mur terrible mais plein de monde pour nous encourager, cela fait du bien, tout comme l'eau et les bananes que j'ingurgite juste après. Je ne m'attarde pas et file tout de suite en direction des derniers km et vers la combe de Charlanon où je sais que m'attendent ma femme, les filles et les cousins qui ont empruntés ce sentier quelques heures avant moi (avant le passage des premiers aussi). Cela fait chaud au coeur de se sentir supporter par toute sa petite famille. Je descent donc rapidement les escaliers après la Flègère, je me sens plutôt bien, même mieux que je n'ai jamais été sur cette portion du parcours. Cela me permet de trottiner quasiment tout le temps sur les longs plats légèrement descendants qui suivent. Les pieds accrochent bien de temps en temps et les figurent de styles continuent sans accrocs heureusement.  Mais qu'est-ce qu'il fait chaud !!! De temps en temps il y a un peu d'air mais le plus souvent ce sont des thermiques chauds qui remontent la pente, super pour les parapentistes mais moins bon pour les coureurs.

Enfin la petite crête qui domine la combe de Charlanon, une fillette agite sa clochette et bientôt j'entends les miennes (de filles) pas de clochettes, qui m'ont repérées avec les jumelles. Je double un coureur obligé de s'arrêté à cause d'une crampe, je compatis et je croise les doigts, jusqu'ici tout va plutôt bien de ce côté. Dans la combe je suis content que mes suporter soient là pour m'encourager avant la dernière difficulté. Ma femme me film pendants que les cousins m'aspergent d'eau au passage et m'encouragent pour la fin, merci à eux d'être venu jusque là. Promis je les appelles dès que j'ai récupéré mon sac après l'arrivée.

Dernier faux-plat avant la dernière descente sur les pistes, un randonneur m'encourage par mon prénom longtemps avant que je le croise, je ne le connais pas mais il avait des jumelles. Au passage c'est super ces dossards nominatifs... On annonce la première femme dans la combe de Charlanon. Je pense encore à ce moment que c'est Michèle qui est en train de revenir sur moi, si cela veut le faire elle ne me rattrapera pas avant l'arrivé je serre les dents et repart en courant. 

Dans la dernière descente les cuisses souffrent mais les crampes ne viennent pas contrairement aux dernières fois, tant mieux. J'arrive à trottiner jusqu'en bas, la foulée est très nettement moins aérienne que dans la descente des Posettes. De nouveau j'arrive à un stade où je préfère monter que descendre. Ca y est au pied du dernier mur avec les drapeaux qui flottent au vent, il fait chaud, j'ai mal aux jambes et il y a encore 150 m à monter. Il 11h58, cela va être un peu court pour finir en 5h00. Ce n'est  pas grave je vais finir sans me mettre dans le rouge.

Sur les petits faux-plats j'arrive à trottiner, je ne dépasse pas grand monde mais c'est bon pour le moral, dans la dernière rampe je suis à l'arrière de quelques coureurs que je ne cherche pas à rejoindre et c'est sous les encouragement d'un public quelque peu clairsemé mais courageux d'être venu jusqu'ici que je franchis pour la 3° fois la ligne d'arrivée. Un peu ému quand même.

Je vais boire tout de suite un peu puis je retourne encourager les deux premières femmes qui arrivent dans la même minute.

Ensuite je passe voir le classement et oh ! surprise je suis 70° exactement comme l'année dernière en 5h10 soit 22mn de plus que l'année dernière. Je pensais bien être dans les 100 mais pas si bien classé quand même. Je suis vraiment content car même si j'ai mal aux jambes ça va. J'apprends que mon sac coureur a été redescendu dans la vallée à cause d'une erreur d'aiguillage (abandont mais d'un autre). Ce n'est pas trop grave il fait beau mais je ne peux pas appeler ma femme...

Après une ou deux bières je décide de redescendre vers la combe de Charlanon au-devant de David (une bière à la main pour l'encourager). Au passage j'essaye d'encourager tous ceux qui en terminent. J'apperçois mais trop tard pour le reconnaitre un kikourou dans sa dernière descente et puis David arrive. Il a mal à l'extérieur du genou droit et ne pourra donc pas redescendre à pied comme prévu, du coup femmes et enfants ont déjà entammé la descente sans nous attendre. Foins donc de l'entrainement pour la CCC, je l'accompagne jusqu'à la ligne d'arrivée franchie en 6h31, pas mal pour un premier marathon et en montagne en plus...

On redescent assez vite en bennes puis avec les bus de l'organisation avant de manger au délicieux buffet préparé par l'organisation. Même pas le temps de piquer un petit roupillon que déjà les enfants sont là pour nous féliciter. Et nous faisons de même car Robin 4ans1/2, Alexine 5ans1/2, Lucas 6 ans, Audrey 8 ans et Aurore 9 ans ont avalés les 800 m de descente sans broncher.

 Juste le temps de se faire masser avant que les kinés ne plient bagage et pour David d'aller voir les Ostéos et nous partons de Chamonix au moment où les premières grosses gouttes s'écrasent sur le pare-brise.

 Au final, bravo à l'organisation pour ce merveilleux parcours, franchement plus typé trail qu'avant avec 4 ravitaillements en moins et un sommet en plus. A l'année prochaine.

 

Voilà c'est peut-être un peu long pour un compte-rendu mais je n'en fais pas beaucoup et il manque de photos mais j'étais parti "léger" 

RDV pour la CCC 

 

6 commentaires

Commentaire de Bicshow posté le 30-06-2008 à 16:03:00

Bravo quelle course !!!!
Tu n'aurais pas perdu 2 pates de fruits, j'en ai bouffé deux entre le départ et Vallorcine que j'ai trouvé par terre !!!!

Si c'est le cas merci pour l'assistance alimentaire

A bientot à Cournayeur

Commentaire de JLW posté le 30-06-2008 à 22:24:00

Bravo Zorglub74, je me reconnais parfaitement dans ton récit même si je suis arrivé 1h30 après toi ...
Comme quoi, malgré les différences de perf et de niveau les sensations sont assez similaires. A bientôt pour la CCC.

Commentaire de YannC posté le 30-06-2008 à 23:17:00

Bravo pour ta course Zorglub. On a passé une bonne partie de la course ensemble à se doubler l'un et l'autre. Je suis la personne qui s'est lamentablement vautrée à la fin de la descente des Posettes. Merci de t'être arrêté pour me demander si tout allait bien.

Pour moi c'était une première sur le Marathon. Très beau parcours mais exigeant... J'avais déjà fait le cross deux ans auparavant et la montée à La Flégère avait été beaucoup plus rapide (je n'avais pas 30km dans les jambes mais seulement 10km ...)

Au plaisir de te voir à nouveau sur une course.

A+

Commentaire de frankek posté le 01-07-2008 à 11:42:00

bravo pour ta course! récupère bien! c'était un super marathon...

Commentaire de lulu posté le 01-07-2008 à 12:04:00

Super ton CR. Il est très précis et ça pourrait me servir quand je me lancerais à mon tour !!!

Bravo pour ta course !!!

Commentaire de marcoZ posté le 01-07-2008 à 17:58:00

bravo pour ta course moi j'avais fait la reco de la CCC mercredi, jeudi et vendredi alors j'ai pas pu trop pousser mais on se verra surement à la CCC2008, j'y serai avec mokujin13
à plus bons entrainements et bonne préparation

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