Cr « courir à Varades » 2008 // 10 km

Après 3 ans passés à courir les pistes et les chemins de campagne et de montagne, j’ai programmé avec le Papy, en ce début d’année, quelques courses courtes en préparation du marathon d’Azay le rideau le 27/04/08, lui-même en préparation de l’objectif de 2008, à savoir l’Embruman.

Je ne sais pas si je vais encore savoir courir « vite », mais je peux toujours essayé. Après 1 semaine au ski et donc 8 jours d’entraiment très très light et après un voyage en train de 7h30 et une arrivée à minuit, me voilà sur la ligne de départ en ce dimanche matin, humide et gris, bien tristounet et qui contraste fortement avec le beau soleil que nous avons eu dans les alpes pendant presque toute la semaine.

Le parcours : 2 boucles champêtres identiques de 5 km. Avec, au début 2 km assez roulant mais exposés au vent sur des petites routes de campagne, puis 1 longue montée de 500m environ dans un chemin propre, suivit d’une petite récup en descente dans un joli parc, puis une côte plus courte mais un peu plus raide que la première, et pour finir 1.5 km dans un zone pavillonnaire avec des virages et des relances façon « corrida » et retour sur la piste en sable du stade de départ.

Objectif donné par le papy : 48’ en levant le pied si j'amais je sens que ça coince très tôt dans la course. Je vais essayer de partir tranquille, et essayer de finir un poil plus vite. Après un footing de 20’ tranquille et quelques étirements (eh ben ! ça faisait au moins 3 ans que je ne m’étais pas échauffé avant le départ d’une course !), je me retrouve bien involontairement dans le début du paquet sur la ligne de départ, ce qui fait que je vais partir un poil vite. 4’40 au premier km. Je trouve mon rythme respiratoire et je me cale sur 145 au cardio. Au bout de 2 km, je rattrape un couple derrière lequel je vais me « protéger » du vent pendant  1.5 tour. Nous passons tous les 3 aux 5 km en 23’50, tranquille, et pas entamé du tout.

Le cardio est maintenant stabilisé à 155, et les km s’enchaînent en 4’45 environ sans baisse de régime ressenti mais je ne peux pas le contrôler car seul le premier et le dernier km sont marqués au sol. Je n’ai pas besoin de tirer sur la couenne et plusieurs fois, je me « freine » pour rester avec mes 2 compagnons de route. A la fin de la deuxième longue bosse, soit environ à 2.5 km de l’arrivée, j’essaie d’allonger la foulée et je lâche doucement mes compagnons. Au panneau du dernier km, j’accélère encore un petit peu (du moins j’en ai l’impression) et pourtant, je couvre ce dernier km en 4’55 (le marquage était-il exact ?). Je n’essaie pas de résister au retour de 2 ou 3 concurrents dans les derniers hectomètres et je termine en 47’54, sans vraiment avoir tapé dans la bute.

3 Verres d’eau et 10’ de footing plus tard, je suis de retour dans ma voiture, ma casquette kikourou n’ayant attiré personne et n’ayant aperçu aucune tête connue ; mais il faut dire que je ne connais quasiment personne dans le coin dans le monde de la CAP courte sur route.

Bon ! l’objectif est atteint, surtout que je n'ai à aucun moment forcé mais je suis un poil déçu ne n’avoir pas pu ou voulu ( ?) accélérer sur le deuxième tour. et pourtant à Embrun, il faudra que je me fasse violence par moment (j'en suis bien conscient), mais ce matin, je me suis confortablement contenté de l'objectif initial. on verra dans les prochaines courses si j'arrive à me bouger un peu plus avec des objectifs plus hauts.

Retour sur nantes, SMS de l’ourson qui a battu son record au semi de Paris : bravo champion. RV dimanche prochain au semi d’Orvault ?

Sinon, quand je pense au zanimos (souris, bœuf, castor, etc… ?) présent au Vulcain ce matin, je me dis que les courses en montagne, c’est vachement plus sympa que ces courses sur route où personne rigole et que je prends comme un passage obligé vers des objectifs plus rigolo !

Kenavo les poteaux !