Avec l’équipe des saucisses méditerranéennes ou l’association des Mâles Fêteurs 

Ce dimanche de début de décembre se devait d’être pluvieux et venteux, Météo France a vu juste ! 

Réveil à 5h30 , il tombe des cordes, quand il pleut chez nous, ça ne fait pas semblant !Je modifie mon sac , je prend un peu de tout du court, du long , de l’imperméable etc , etc…  

J’ai rendez-vous à 7h00  avec Yves alias Chorizo13 mon co-saucissier pour cette course qui a la particularité de se courir soit en individuel soit en par équipe de deux. 

Sur l’autoroute nous menant à la course la pluie ne faiblit pas et le vent forcit…. Nous retirons nos dossards et ma foi , il y a du monde malgré ce temps peu engageant. En attendant Pascal , je tombe sur JOY et RIRI51 puis sur AKUNA . 

Miracle ! 45mn avant le départ la pluie cesse .

 

Le départ est proche , une petite photo avec :

Riri51, Figatelli13bis ( Pascal renommé par riri51, car il a ma casquette), Figatelli13, Joy et Chorizzo13

……  Le départ est donné 300 m de faux plat montant et un mur en goudron ! 3mn 41s et je marche déjà ! 

Puis un petit bouchon car la route laisse la place à un monotrace et partir de là que du bonheur, je découvre un coin de Provence magnifique et verdoyant, la course est bien tracée , privilégiant les sentiers aux chemins, je me régale, Chorizo13 un peu moins ! 

Chorizo est comme je vous l’ai écrit un peu plus haut mon équipier pour cette course et nous découvrons tous les deux  la course en équipe et bien c’est pas évident !

Quand le Figatelli monte bien l, le Chorizo souffle et quand Le Chorizo descend à fond la caisse , le Figatelli freine !

En clair nous ne sommes pas synchrones. 

Mais qu’importe le principal est de faire la course ensemble . 

Nous arrivons au premier ravitaillement ( 7^ème km) puis on s’engage pour un long et étroit monotrace qui monte au sommet de la course ( 700 et quelques) s’ensuit une belle descente pas trop technique (ouf !) 

On rejoint rapidement le 2^ème ravitaillement avant d’attaquer la 2^ème difficulté de la course «  le Bau de Quatre Auros » , le début est rude et fait mal aux jambes , la vue sur la rade de Toulon est sublime. 

La descente qui suit est très technique et se révèle parfois dangeureuse à cause des pierres détrempées par la pluie. 3^ème ravitaillement et 3^ème difficulté , je commence à avoir un coup de moins bien et bizzarement,   comme des vases commmuniquants, Chorizo commence à être mieux, je m’accroche à lui . 

Nous rejoignons le chemin du matin , la fin est proche ! La route goudronnée  et la pente est toujours aussi rude mais dans l’autre sens ! Ca frappe dans les articulations sur tout pour l’équipe des saucisses qui dépasse les 170 kg.

Pour vous donner une idée de la pente , nous avons même rattraper une équipe qui marchait dans cette descente. 

La pente s’atténue , l’arrivée est là , une fille devant nous s’arrête épuisée, à 500m de l’arrivée , nous arrivons à la motiver et elle finira avec nous. 

J’ai découvert une nouvelle course.

Une chose est sûre , je reviendrai…..