La montée des Chamois,

 

Comme prévu le rendez vous est pris ce samedi à Saulxures-sur-Moselotte pour disputer la 30 ème course des chamois.

 

Une course de montagne de 14,7 Km que je connais déjà pour l’avoir faite déjà plusieurs fois. Ma dernière participation remonte à deux ans, donc quelques détails se sont effacés de ma mémoire notamment le parcours en lui-même. Il sera donc bien d’y refaire cette édition pour se remettre en tête cette course.

 

Pas de surprise ce matin au réveil, les douleurs au ventre ressenti la veille à la course en Belgique sont toujours présentent mais cela demeure supportable. Donc, nous irons tout de même courir cette belle course de montagne.

 Longue route dans le sens inverse aujourd’hui et direction les Vosges et du même coup retour vers chez moi. La course ne se trouve pas très loin du lieu où nous habitons. Ce qui nous permettra de rentrer assez tôt ce soir après la course. 

Mes parents sont venus m’encourager aujourd’hui et c’est de bonne aubaine puisqu’ils iront au lieu de l’arrivée qui se trouve quelques kilomètres dans les hauteurs de Saulxures. Ca permettra donc à Linda d’assister à l’arrivée bien plus intéressante que le départ qui se trouve en ville.

 

Nous sommes pas trop à l’avance cette après midi, il faudra faire assez vite pour aller s’inscrire. Mais finalement, je suis quand même arrivée avant Martin Jambois qui lui par contre a du faire rapidos puisqu’il est venu à peine un quart d’heure avant le départ.

 

 

Inscription sur place pour 10 euros avec comme lot souvenir une assiette. C’est bien je trouve et ça change !

 

Mes parents et Linda remonte sans tarder à l’aire d’arrivée pour avoir de la place car ensuite la plupart des véhicules vont rejoindre le sommet.

 

 

Me voilà seul à patienter jusqu'à 17h30, l’heure ou sera donné le départ de cette 30eme édition.

 

Petit footing dans les rues de la ville pour voir comment vont mes jambes et me rassurer ainsi un peu avant de m’élancer dans cette nouvelle course du week-end.

Je rencontre quelques connaissances au passage notamment des coureurs qui avaient fait les 6 jours de Toul comme moi il y a quelques semaines.

 

Il y a du beau monde sur la ligne de départ, et pas beaucoup de chances aux coureurs lorrains de s’illustrer ici puisqu’il y a 4 Kenyans et une kenyane.

 

Je retrouve Martin calé au milieu des coureurs qui fera là une bonne sortie en vue de la revermontagne, trail de 54km dans le Jura la semaine prochaine. Moi, j’espère tout simplement que ça ira un peu mieux qu’hier.

Le coup de feu est lancé, je m’élance tranquillement en compagnie de Martin. Départ prudent en vue de la première partie du parcours en montée constante.

Après une petite boucle en ville, les choses sérieuses commencent d’abord par une longue montée en lacets sur route pour remonter dans les hauteurs de la ville.

 

Je décide de faire la montée à mon rythme, sans vraiment accélérer mais à la franchir sur l’allure qui me convient. Je progresse bien et remonte ainsi de nombreux coureurs durant les premiers kilomètres. Je profite de mon léger avantage de grimpeur en vue du parcours qui sera plus descendant à partir du 10eme kilomètres.

 

Détromper vous, je ne suis pas parti trop vite et ma fin de course sera moins élogieuse certes mais ça sera du en partie aux kilomètres engendrés hier en Belgique. 

 

La longue partie un peu monotone sur la route prendra fin vers le cinquième kilomètres. Nous attaquerons alors des petits chemins bien humide à travers la foret. La pente continue toujours et s’amplifie au fur et a mesure. Une fois le 6eme kilomètres franchi, la pente devient très raide. Après avoir lutté à courir, je devrais adopter la marche pendant quelques centaines de mètres. Ca monte fort et même en courant je me demande si je gagnerai plus de terrain.

 

Peu après le neuvième kilomètre, nous passons à quelques mètres de l’arrivée pour refaire une boucle supplémentaire. Le public est nombreux et ça fait plaisir de voir autant de monde qui regarde le spectacle.

 

 

Martial Schmidt

Le recent vainqueur des 6 jours de toul..

Les soeurs Kuster

Didier Dupré cos villers

 

Brioso Miguel (asppt Nancy)

 

Martin Jambois...

Petit passage dans l’herbe et encore une raide montée à franchir cette fois sur bitume. La pente est forte mais j’arrive tout de même à la franchir en courant.

 

 

A partir de là, le terrain devient  plus descendant pendant quelques kilomètres. Comme d’habitude des coureurs reviennent progressivement de l’arrière. J’en profite pour récupérer un peu.

 

Je connais en cette fin de course, des petits passages à vide, rien de bien méchant, mais je remarche un minimum quand la pente devient de nouveau difficile. Il n’y a pas de secret, les kilomètres courus la veille se payent toujours dans la fin de la course. J’en suis conscient mais d‘autre l’ignore..

 

Une ultime bosse se dessine vers le 14eme kilomètres, je croise alors mon père qui a fait la boucle en marchant.

Les derniers mètres d’effectuent en légère descente, je fini la course en 1h18 et 29s, Martin viendra peu de temps après et aura fait une bonne fin de course.

 

 

Une belle vue en contrebas..

Jean pierre Gomez, le second du trail du petit ballon en 2006

Brioso Miguel

Une course de plus à l'actif de Martin qui a un calendrier trés chargé cette année.

Une course à faire, malgré la difficulté du parcours, le public amassé vers l’arrivée laisse de très belles images en tête.