Merrell Aubrac 2007

Enfin le grand jour est arrivé ! Cela fait 6 mois que je me prépare pour cet évènement et tout semble se passer au mieux (la forme, l’organisation et surtout la météo idéale).

J’arrive donc à Nasbinals avec mes parents et leur camping-car, bien pratique pour se loger ; un petit tour dans le village où on sent déjà une certaine animation surtout dans la salle pour le retrait des dossards avec en prime un superbe tee-shirt craft.

Un repas à base de pâtes et une bonne nuit de sommeil avant d’attaquer les hostilités.Réveil 6 heures, petit déj et direction le départ.

                       

                                                                                                                                                                              

Ca y est c’est parti pour le grand périple avec déjà à la sortie du village une montée négociée tranquillement (surtout ne pas se laisser emporter) mais je passe la première heure à digérer tant bien que mal ce foutu gâteau soit disant énergétique ; c’est plutôt un estouffadou qu’autre chose !

Après Aubrac ça va mieux ; il est enfin passé ! Les paysages s’enchaînent, tous magnifiques, le tracé a été effectué de main de maître !                                                     

Mais les jambes sont déjà lourdes, je ne comprends pas ! Tant pis il faut faire sans !

On remonte «tranquillement » au Puech du Roussillon pour redescendre une piste de ski (bleue, donc ça va !) et arrivée au Bouyssou km 26, seul ravitaillement ; et là idée géniale, je me passe de l’eau froide sur les cuisses et mollets et le miracle s’opère ! Plus de douleurs ; des jambes neuves !

 

 On traverse de temps en temps des ruisseaux et les pieds sont bien rafraîchis avec un mélange de gadoue, le vrai trail, quoi !

Puis à la sortie d’un bois la surprise annoncée nous attend : Devant nous se dresse un mur herbeux ; c’est quoi ce truc ! Une piste noire qu’il va falloir gravir ; super au 35 ème km !

 Tant bien que mal on arrive en haut, mais là, c’est fini, plus de forces, ce n’est pas grave, le reste se fera « dans la tête ». Une dernière descente avec en point de mire Laguiole ; ça sent l’écurie !

On traverse un dernier bourbier dans lequel je manque de laisser une chaussure (c’est sûrement fait exprès par Merell, le sponsor de la course pour que l’on aille acheter leurs produits !!!), mais non, je rigole !

Puis la délivrance, sensation bizarre ; tiens du bitume et enfin la place au taureau tant convoitée !

Grosse fatigue, mais satisfaction totale avec un temps de 5 h 24.

Récompense originale ; une plaque en métal de concours agricole avec finicher merrell aubrac

Mes parents sont là et après une douche direction le repas avec un succulent aligot.

Je cherche du regard les kikoureurs mais je ne les vois pas, dommage, il nous faut repartir.

J’ai encore les images plein la tête de ces immenses étendues vertes et fleuries avec comme gardiens les troupeaux de vaches aubrac, vraiment superbe : C’est sûr ; l’an prochain je reviendrai !