Récit de la course : 100 km de Vendée 2007, par mico34

L'auteur : mico34

La course : 100 km de Vendée

Date : 19/5/2007

Lieu : Chavagnes En Paillers (Vendée)

Affichage : 1813 vues

Distance : 100km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

Partager :

compte-rendu chavagnes en paillers

 

Vendredi matin, départ en voiture pour Chavagnes. Je ne suis pas vraiment rassurée car depuis mon dernier 24 heures, je souffre d'un mal de dos que les séances de kiné n'ont pas réussi à eradiquer.
Mais, légèrement tétue, (on ne se refait pas), je n'ai pas voulu abandonner l'espoir de participer à ce 100km auquel je suis inscrite depuis longtemps. La perspective de rencontrer de nombreux forumers, de faire cette course accompagnée de Noël, de faire enfin la connaissance de P'tite Patate, m'accompagne tout au long du trajet. J'arrive à bon port en milieu d'après-midi et vais déposer mes affaires à l'hôtel et me reposer une heure avant de me rendre à Chavagnes pour retirer mon dossard. Je passe un petit coup de fil à Noël mais tombe sur sa messagerie. Pas de chance.
17h - j'arrive à Chavagnes et retire mon dossard et ma puce. Pas de Noël en vue ; il est à priori à la gare de Nantes. J'ai beaucoup de mal à l'entendre à cause du bruit environnant. Mais je vois Cyrano et sa femme et discute un grand bout de temps avec eux. Il fait beau et nous guettons ensemble l'arrivée de Noël qui va nous faire lanterner jusqu'à plus de 19 heures avant de monter enfin son nez. Il est accompagné de Taz, Confetti, Tot et Misstot et a certainement passé son après-midi entre la gare de Montaigu et celle de Nantes.
Je fais enfin connaissance de P'tite Patate qui est fort mignone et mène visiblement son maître par le bout du nez.
Nous mangeons tous ensemble à la pasta avec également Anne Cécile, Massadawarrior et Ironman puis rentrons chacun de notre côté pour nous reposer.
Réveil à 2h45 (dur dur) le samedi matin. Je déjeune dans la chambre d'hôtel (je n'aime pas manger juste avant la course, prépare mes bidons avec du thé pour la course et les vêtements que je compte utiliser pendant la course puis retourne à Chavagnes rejoindre les autres coureurs. Taz, Confetti et Noël sont en train de déjeuner.
L'heure du départ approche à grands pas et comme d'habitude je stresse de plus en plus. Taz et Noël vont préparer leurs vélos et pendant ce temps là je vais chercher mes affaires dans la voiture.
Petit cafouillage. Impossible de retrouver Noël sur la ligne de départ. J'en oublie de prendre ma frontale et stresse à mort. C'est le départ et toujours pas de Noël. Un coureur me propose gentiment de donner mon sac à son accompagnateur qui le déposera au ravito du 10e km ou Noël et moi pourrons le récupérer puisque c'est là le point de ralliement des accompagnateurs. Ouf, me voilà sauvé.
Il fait encore nuit et comme je n'ai pas ma frontale je ne sais pas si j'ai bien mis mon chrono en marche. Je passe donc les dix minutes suivantes à l'éteindre et à le rallumer dans le noir. Décidément ça commence bien. Tant pis je vérifierai quand il fera jour car il est grand temps maintenant de regarder où je mets les pieds.
Le parcours ne me semble pas si roulant qu'annoncé par l'organisation. Il y a plein de faux plats montants et descendants et mes jambes ne semblent pas être au top. Mais pour l'instant, le dos ça va. Je retrouve comme prévu Noël et mon sac à l'endroit prévu. Il fait encore nuit et nous démarrons notre périple. Pour Noël, ça doit pas être très drôle, je ne vais pas très vite, c'est pas trop la frite et en plus il ne peut me donner à boire que dans les zones de ravitos ce qui remets quelque peu en cause l'intérêt pour le coureur d'avoir un suiveur sur une telle course et pour le suiveur ça doit être un peu dévalorisant. Pauvre Noël. Il baille comme un perdu dans ce début de course.
Pour moi, je suis déjà dans le dur. Pas bon tout ça. Je passe difficilement les 25 premiers kilomètres en 2h55 et entame le second tour. Le dos commence à se manifester et ma vitesse de course chute déjà inexorablement. Le 50e km est atteint péniblement en un peu plus de 6h. Mon dos et mon bras gauche sont très douloureux et je ne me sens pas particulièrement motivée pour continuer dans ses conditions. Je passe quelques minutes plus tard la banderole de début du 3ème course et me rend au ravito.
Dois-je continuer ? Je me pose encore la question, tellement je suis déçue pour Noël qui s'était si gentiment proposé de m'accompagner.
A ce moment là, Confetti termine son 3ème tour et m'en mets au passage un dans la vue. Je le savais bien sûr dès le départ mais normalement cela aurait dû être un peu plus loin sur le parcours. Il a perdu Taz en route et n'a plus de suiveur. Cela me donne une bonne excuse supplémentaire. Je propose à Noël d'aider Vincent sur son dernier tour car, contrairement à moi, il est en train de faire une super course. De toutes les façons pour moi c'est cuit. Je rends mon tablier (ou plutôt ma puce). Après être passé par la case kiné (merci à lui) je rejoins Taz sur le banc de touche où nous finissons la journée à encourager tous les courageux qui continuent parfois péniblement jusqu'au bout.
Je suis pour ma part très déçue de ne pas avoir terminé cette course. Peut être aurais-je dû tenter de repartir après mon passage chez le kiné mais le coeur n'y était plus, ni les jambes d'ailleurs. Je n'ai plus qu'à essayer de me rattraper à ma prochaine course en espérant que d'ici là mon dos aille mieux.
Merci à Noël qui, malgré ma contre performance à été comme d'habitude merveilleux de gentillesse et félicitations notamment à Confetti et Tot qui ont pulvérisé leur record et à André qui, contrairement à moi, a su mener sa course jusqu'au bout.

4 commentaires

Commentaire de JLW posté le 21-05-2007 à 14:55:00

Mico77, il y a des jours sans et des jours avec. Comme je te l'avais déjà écrit, il faut aussi du courage pour savoir arrêter à temps avant de faire trop de dégat, ce que l'on regrettera encore plus. Pour le moment il te faut trouver un bon ostheo (ou kine) pour te remettre d'applomb et bravo quand meme pour ces 50 bornes. Ce n'est pas donné à tout le monde de courir autant.

Commentaire de l'ourson posté le 21-05-2007 à 15:12:00

Content de t'avoir revue à Chavagnes chère Coccinelle :-) Au plaisir de te croiser à nouveau sur les routes et les chemins, de jour comme de nuit ;-))

Commentaire de may posté le 21-05-2007 à 15:14:00

Mico,
viens avec le 22 en Belgique!!!!! allééééé!!!!
je serai ravie de t'avoir à mes côtés pour courir!!!! récupère vite et bien, et retrouve vite la pêche!!!
(tu te souviens le S.... c'est un gros mot, mais je n'ai pas oublié, je t'embarque avec moi aussi!!! ;o))
biz
May

Commentaire de Say posté le 23-05-2007 à 17:46:00

Salut Mico


Il faut beaucoup plus de courage pour s'arrêter avant d'aller trop loin que de finir et se faire arrêter 6 mois! Je te parle en connaissance de cause. Tu as bien fait.

A peluche

Coli

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version grand écran - 0.05 sec