Récit de la course : Trail de la Vallée de la Vère - 30 km 2007, par Mustang

L'auteur : Mustang

La course : Trail de la Vallée de la Vère - 30 km

Date : 29/4/2007

Lieu : Athis De L'Orne (Orne)

Affichage : 3000 vues

Distance : 30km

Objectif : Pas d'objectif

5 commentaires

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Le récit

 

10e anniversaire du trail de la Vallée de  la Vère ce dimanche 29 avril 2007, déjà et, à la fois, si récent. Ce trail est  le  plus ancien trail dans  l’Orne et je crois  bien également  de la Basse-Normandie!!  Oui, dans notre région, le trail est vraiment une pratique marginale de  la course  à pied, je ne parle  même pas de  l’ultra-trail où ses  adeptes font figure d’extra-terrestres! Quoiqu’il en soit, ce trail est exceptionnel à la fois par  la beauté des  paysages printaniers qu’il traverse  que par ces difficultés techniques.

30 avril 2000, je courais  pour la  première fois  un trail, c’était celui de  la Vère. Il était  plus  long que maintenant, il empruntait le ballaste d’une voie ferrée!! Mon premier trail et ma  plus  longue course jamais faite à l’époque!! J’ai été servi: 3 h 48 pour en terminer avec  les 35 km ! C’était  le Lutin qui m’avait invité à découvrir cette discipline et ce trail, oui, le Lutin, celui-là même qui a vidé  ses  intestins tout au  long du parcours  pour marquer  l’anniversaire; quel ingrat ! Il y avait aussi Allain, notre gourou à tous sur Alençon, qui était de  la  partie. C’est lui qui a  incité nombre de bouffeurs de goudron à venir tâter du chemin et de la sommière !

L’année suivante, je m’en sortais  mieux et pourtant  les  conditions de course étaient dantesques: de  la boue jusqu’aux genoux ! Cette année, c’était  pour  la sixième fois que  je  présentais sur la ligne de départ, à Athis.

Sur Alençon, nous étions  près d’une trentaine a avoir fait  le déplacement vers  les confins de  l’Orne. Il faut savoir que la veille, s’était déroulé  le trail d’Enfer à Neufchâtel-en-Saosnois où certains de mes  petits camarades n’avaient pas résisté à l’appel de  la forêt de Perseigne. Donc, après ces 28 km, ils devaient affronter  les 30 km de  la vallée de la Vère. Personnellement, j’avais déjà les 147 km de  la Tanslorraine début avril, les 15 km de la semaine dernière courus  à une vitesse de  ouf, cela  me suffisait bien, qu’en  bien  même, le  Lutin m’ait traité de  dégonfler  pour  ne  pas  m’être aligné sur  les deux courses du week-end. Dégonflé  peut-être  mais pas flatulent  comme  lui ! Il faut savoir  être raisonnable.

Bref,  nous voilà sur  la  ligne de départ, quelques  minutes avant 13 h. Jacques Nevoux  nous donne quelques recommandations. Il nous fait applaudir  un concurrent présent, spécialiste d’ultra qui a couru la 333 et la 555 et fini  premier de ces épreuves  hors-normes. A ma grande  honte,  j’ignorais  l’existence des ces courses. Cependant, je  peux apporter ma contribution en suggérant à quelque organisateur  de proposer  la 777, la 888 ou la 999 en attendant  la 1 111. Mais que suis-je  béta! J’ai  oublié de  préciser  les  unités! Il s’agit de  km  bien  sûr  !!!

Retour au départ, je sais que  les  petits copains ont donc  le trail d’hier dans  les  jambes, cela ne va pas être évident pour eux. Quoique  l’expérience de  la Translorraine m’ait appris que l‘accumulation pouvait placer le coureur dans de bonnes conditions!

Presque 13 h….., et Yannick qui est reparti à sa voiture pour changer de  gourde!!! Et oui, pendant  l’échauffement… bien sûr qu’on s’échauffe!! Donc, je lui ai fait remarqué qu’il avait  pris  une trop grande   gourde par rapport à son porte-gourde non pourvu d’un élastique pour  la retenir - vous  me suivez ou il faut faire  un dessin ? Effectivement, il comprend assez vite qu’il va la  perdre  en courant. Il a  une autre gourde  plus petite. Fissa, il file à sa voiture  pour  procéder à l’échange……..Il a 8 mn, ça va  le faire!

Donc, on est sur  le départ. Mireille n’est pas rassurée! Elle a  mal  aux adducteurs!  Elle est  un peu inquiète!! Le  mercredi, on court en forêt d’Ecouves. Nous avons déjà effectué plusieurs sorties avec les  bâtons. Eh oui,  elle prépare le CCC et le Grand Raid de la Réunion. A la  première sortie avec les bâtons, elle  n’a  pas  osé me  les  balancer  à la figue mais  j’ai  bien vu que cela  l’a démangé!! Elle est teigneuse!! Mais adorable. Finalement, elle s’y fait  aux  bâtons, même qu’elle trouve cela  bien!! Bon, là, à Athis, pas de  bâtons!!

Je ne vous  l’ai pas dit, le départ a lieu sur  une  grande  place - enfin, il ne faut pas exagérer- l’église, les cafés!, non le café! Tiens, le café, c’était quand cela donc, qu’ Allain avait amené avec nous un gars un peu particulier - c’est un euphémisme? Lui, le café, il l’avait vu bien avant  le départ!! Nous, on est sérieux, c’est après ! Mais  lui, avant! Et pas qu’un peu !! Pour se  mettre du cœur  à l’ouvrage, il  avait enquillé un calva avant  la course, un ou plusieurs?  Mais, c’est que  le bougre avait terminé!!!Oui, nous  l’avions attendu longtemps, longtemps. Il était arrivé bon dernier, mais arrivé!! Pour  le retour, il avait ronflé dans le fond de la voiture!!

Bientôt 13h!! Ah oui Pierre!! Une figure. C’est un médecin urgentiste. J’ai couru en 2001 ce
trail. Quel souvenir !  Un sacré  coureur mais très tête brûlée!!  Combien de fois, il a fini dans  l’ambulance  ! Bon, ça le fait  pour un médecin mais quand même ! Ce  jour-là, on courait  donc sur  le ballaste, sous un grand cagna, il était parti sans flotte!!!  J’avais  un camel-back. Je  l’ai abreuvé avec le tuyau tout en courant!! C’est l’année suivante, au marathon du Mt-St-Michel, il a été  jusqu’à proposer à un copain dont  le dos  le faisait souffrir de courir avec  une perfusion!! Moi, je voyais bien le truc! Le mec courant avec sa perf!

13h! Mais  où est  le Lutin??? Je ne le vois pas. 6e Athis,  c’est rare  de  me voir plusieurs fois de suite sur  une course. Je suis du genre volage. Rares sont  les courses aux quelles  je suis fidèle: il y a  donc Athis, Médavy et le relais de Condé  sur Sarthe!

13h! Jacques Nevoux donne encore quelques  précisions sur le parcours. Ce parcours qui est enfin stabilisé à 30 km depuis 4 ans, je le connais  parfaitement.  D’abord  un champ à vache, tord-cheville à souhait, puis descente genre ravin , ensuite première montée explose-cœur, on file  puis  c’est la côte aux oiseaux! Oui, mais  les  piafs ont des  ailes. On file ensuite sur  les  bois de  Berjous, tout en dévers. Presque  en haut, il y a  toujours  la bassine rouillée ! Ensuite, grande  galopade sur 15 bornes, puis  plongeon casse-gueule et remontée par  le chemin de  l’aller! Enfin, le clocher, là-bas!

             13 h !

 

 

5 commentaires

Commentaire de espace_marathon88 posté le 03-05-2007 à 06:45:00

Un trail de plus à ton palmares.. bravo!!

Pour que je te rencontre il faudra que j'aille à ce trail car apparament tu ne fais pas souvent les memes courses lol.

bonne idée d'etre raisonnable, car la translorraine a du quand meme laissé quelques traces.

bonne recuperation

a bientot

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 03-05-2007 à 19:35:00

Les variations de police, c'est pour nous rendre aveugles ?
Bon tu as été le plus fort cette fois-ci mais je reste le meilleur en orthographe !
Trail to remember ... (arf !)

Commentaire de sylvain61 posté le 03-05-2007 à 19:48:00

t'as pas bouffé de pruneaux..mais apparamment avec le pâté en croute d'aprés course, ça donne une sale tête à ton récit !

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 03-05-2007 à 20:32:00

Ouf ! Enfin lisible !
Ton texte a meilleure tête ainsi.

Commentaire de Say posté le 06-05-2007 à 23:44:00

Merci pour ton récit. Je ne savais pas que les trails étaient rares en Normandie. Pourtant, il y a tout ce qu'il faut (collines, eau, sentiers).

A peluche

Coli

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