Récit de la course : Le Lièvre et la Tortue - 21.3 km 2007, par philcrux

L'auteur : philcrux

La course : Le Lièvre et la Tortue - 21.3 km

Date : 1/4/2007

Lieu : Maisse (Essonne)

Affichage : 3201 vues

Distance : 21.3km

Matos : Asics mojave

Objectif : Pas d'objectif

3 commentaires

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Le lièvre et la tortue

CR du Lièvre et la Tortue…Sortant d’une préparation VMA qui m’avait conduit le dimanche d’avant au 10 km de Nogent/Marne, je venais pour m’amuser et profiter un max du paysage. C’est vrai la campagne, c’est bôh non! J’avais le choix entre 11,3 ou 21,3 km. Me disant maintenant tu vas bosser un peu ton endurance Bibi: « Vas, vas chercher ton bonheur sur la grande boucle!». Et surtout n’oublies pas, comme on dit dans le Sud, « Traaankil » la foulée. De toute manière, pas le choix avec aucune préparation foncière ni aucun entraînement spécifique. J’étais conscient qu’à partie du 15-17ème cela allait être dur… voir très dur !

9h45 Top départ. Bizarre, on a l’impression que certains coureurs attendent qui sera le courageux pour prendre la tête de course! Faut pas compter sur BiBi, j’suis là en touriste. Votre challenge du 91… Moi pas connaître! Je me place derrière une vingtaine de coureurs. Au menu dès le 1er km une bonne côte à 5% puis 2 à 3 km dans les champs. Là, sur une ligne perpendiculaire je vois les premiers en tête de course. Je jauge ma place, je ne suis pas trop mal placé, je m’estime dans les 15 premiers. P’tite pensée immédiate dans la tête : « ‘tention Bibi, ce n’est pas un 10 km, c’est p’tre un peu trop rapide! »
Ensuite on attaque le meilleur passage selon moi un parcours en sous bois très sympas, slalome entre les arbres, chemin en terre et racines vicieuses comme on aime. Puis de nouveau le parcours longe des champs (1er ravito) avant de descendre vers une rivière. J’suis à fond dans la descente, je m’étonne moi-même et les coureurs doublés doivent se dire que je suis un vrai louf! « Les gars, j’ai les trails aux pieds, cela donne des ailes !» Ensuite, le parcours longe la rivière jusqu’au 7 km (où il y a la bifurcation 11,3 et 21,3km). Là, je plaisante avec les bénévoles en disant : « Vu q’le prix d’inscription est identique … j’vais continuer sur le 21km, pas d’objection ? ». On arrive ensuite à un p’tit lotissement avant de passer devant une ancienne chapelle (2ème ravito) puis une belle côte à 5% de 700m. En haut, les cuisses brûlent mais c’est bueno. Le parcours passe ensuite par un champ (3ème ravito). La fatigue commence à se faire sentir aie aie…Je laisse filer un groupe de coureurs qui finiront dans les 12ème - 20ème places. Je m’accroche à un jeune coureur qui revient vite et le parcours entre dans un bois pour 5 km, quelques arbres tombés obligent de faire un peu de steeple. Puis, une belle descente et une nouvelle montée bien raide. Sur celle-ci, j’suis obligé de marcher pour la 1ère fois mon compagnon m’abandonne. Je continue seul jusqu'à de nouveau la Chapelle, re-ravitaillement.
Je prends mon temps car je sais que maintenant les jambes vont commencer à m’abandonner! En plein dans le mille, le rythme n’est plus le même. Un gars me double, je le laisse partir. Je gère le coup de fatigue. Encore un, non… celui là, je décide de m’accrocher au loin. Maintenant, c’est le retour au bercail. Montée, je marche cool. Zuttt...un bénévole, équipé d’un APN, me dit: « Accroches toi au coureur d’vant ». Du tac au tac, j’lui réponds, « prend moi plutôt en photo, j’veux voir ma tête sur votre site» Clin d’œil, je lui souhaite bon courage. Ensuite, le parcours redevient plat. Je croise une charmante demoiselle, puis une deuxième qui en finissent avec le 11, je les encourage comme je peux. Puis, c’est une grande descente à fond les ballons. Faut faire attention, il y a des ornières au sol. Un premier virage puis un deuxième. Quelqu’un me crie 200m, je regarde ma montre. J’avais oublié qu’elle tournait. Je me motive pour finir en moins de ... Mon nom est donné par l’animateur. En cadeau, ce n’est pas l’habituel maillot en coton mais un gilet de sécurité jaune fluo avec le joli logo de la course. Sympas comme idée et merci m’sieur, elle était chouette votre course. Z’olie parcours. Je rejoins mes compagnons de course pour discuter un brin au ravitaillement. Miam, miam… mais c’est excellent tout ça ! Meilleur que ce que trouveront les coureurs sur les tables au MDP dans 15 jours (clin d’œil). Après 5’ de p’tit footing de récup, je rejoins le complexe sportif d’arrivée pour profiter pleinement d’une bonne douche chaude. Ensuite, c’est déjà l’heure de reprendre la route et son asphalte qui me donne des boutons en ce moment!

3 commentaires

Commentaire de gdraid posté le 04-04-2007 à 08:51:00

Bravo philcrux !
moins d'1h35 sur un terrain aussi piègeux, c'est excellent. Bonne préparation pour le MDP.
Ces courses vertes du 91, crées par JP Delhotal, il y a plus de 15 ans, sont de véritables "cassent-pattes".
Sous des noms bucoliques(le lièvre et la tortue)(les castors de Vauhallan)(le sanglier de Cerny),
ou érotico-romantiques, (le cul d'enfer)(la monte à tout), ( les Carrières de Mondeville)(la by- night de Mondeville),et autres...
elles recèlent chacune, des difficultés qui font souvent maudire le sadisme des organisateurs.
JC

Commentaire de philcrux posté le 06-04-2007 à 11:15:00

gdraid...merçi pour ton commentaire, c'est sympas. Concernant les courses natures et Trail en IDF, c'est vrai que les noms des courses peuvent faire sourire mais une fois sur le terrain, on ne rigole plus forcément! Toutefois, grand bravo à tous les organisateurs en IDF et longues vies à ce genre de courses car on peut en avoir assez de courir sur bitume même habitant dans de grandes villes!

Commentaire de Say posté le 14-05-2007 à 15:57:00

C'est vrai que c'est beau la campagne. Et à peine à une heure de Paris, tu as déjà tant de belles courses à faire.

Merci pour ton récit.

Coli

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