Dimanche 4 mars au petit matin, je passe par St Etienne, je prends mon copain Norbert et ensemble, nous poursuivons notre route vers Monistrol sur Loire. Là, à proximité du château, au cœur du vieux bourg, les derniers préparatifs du défi vellave et les premiers arrivants du jour se côtoient. Les rayons de soleil ne cachent pas encore la faible température de la nuit, mais le beau ciel bleu fait des promesses aux trailers et promeneurs.
J’obtiens le dossard 1310 rapidement, pas de queue pour les coureurs déjà inscrits…L’idée d’avoir décalé les départs de chaque course d’une demi-heure est bonne : les courageux du 33 km s’élanceront à 8h30, après avoir écouté les recommandations de parcours déclamées au micro, et l’annonce de la participation de grosses pointures nationales du trail (voir les 5 premiers du classement).
Je salue Bastien, un jeune triathlete amateur que je croise de temps en temps lors d’entrainements fractionnés (sur la piste d’athletisme de l’Etivalliere à St Etienne).

On prend un petit café, on s’échauffe et à 9h30, c’est notre tour, pour le 21 km. Au micro, des recommandations de parcours, notamment de ne pas se bousculer lors du passage de rivière. On s’élance, et c’est parti ! on quitte rapidement le cœur du village , et on descend vers le ruisseau.

Là, 2 poteaux en béton couchés dans le lit de la rivière nous permettent de traverser à pied sec et à la queue leu leu.

La remontée s’effectue dans une succession de pentes douces et de séquences plates. Nous croisons des groupes de marcheurs, et à beaucoup de croisements, un volontaire de l’organisation est présent pour aiguillage ; merci à eux !
Le premier ravitaillement, celui des 7,5 km, arrive. Un verre d’eau, du chocolat et un pain d’épice, puis je m’y remets…

Quelques foulées, une ou deux traversées de ruisseau, puis survient la forêt et la première cote sérieuse : embusqué dans cette montée, un photographe capture des visages en plein effort. Un point de contrôle par les organisateurs surgit, là où les parcours du 33 et du 21 km fusionnent, au pied d’une forte cote dans les sous-bois.

Deuxieme ravitaillement à 14 km.

Lors des 3 derniers kilomètres nous descendons puis remontons de véritables gorges : descente très technique, remontée via un chemin sinueux, raide avec parfois des marches inégales. Tout le monde se voit contraint de marcher, j’évite par deux fois de tomber par manque d’équilibre.

Le retour à Monistrol se fait sinueux, on passe devant le château surplombant l’arrivée, on emprunte un bout de route pavée, et des chicanes. Tant pis pour les amateurs de sprints finaux rectilignes !


L’arrivée :


Apres une première récupération, je guette l’arrivée de Norbert et l’immortalise dans son dernier effort.


Revenus au ravitaillement, nous échangeons nos impressions sur la technicité du parcours, doutant de sa faisabilité en cas de neige, puis j’aperçois 2 collègues qui ont fini la marche de 11 km : Rémi le rollerman fou et Audrey la tenniswomen.
Sur le podium, des danses folkloriques accueillent les coureurs et divertissent les promeneurs : beaux costumes noirs, blancs et rouges au-dessus des sabots, coiffes et instruments de musique complètent le tableau.

Puis nous profitons du léger repas en extérieur au soleil, faisons plus ample connaissance avec une jeune coureuse du sud-Ouest, débutante sur cette distance, mais qui a finalement couru pas loin de Norbert. Avant de repartir, j’apercois un visage connu sur Kikourou : Gadou42 et sa famille ; j’en profite pour faire connaissance, le féliciter d’avoir fini le 33 km, et puis ciao tout le monde.
Bref, un beau trail, ensoleillé, avec des passages ardus, à recommander !
En plus, l’organisateur reverse un euro par inscription à une association pour les enfants hospitalisés.