Récit de la course : Marathon de La Rochelle 2006, par Alain78
Marathon de La Rochelle
Deuxième marathon de l'année, après celui de Paris en avril (3h39 pour une première).
Arrivée à La Rochelle le vendredi soir après 5 heures de voiture...
Samedi, journée pas très reposante puis le soir, je décide d'aller voir un match de basket (20h30) et me dis que je mangerai après. Erreur : le match se termine vers 23h, donc, dîner léger et pas approprié : 2 riz au lait, une banane et un peu de pain d'épices. Coucher vers minuit avec l'estomac plein et impossible de trouver le sommeil jusqu'à 2h30 du matin.
Dimanche, lever 6h30, pas très en forme. J'avale un riz au lait, du jambon blanc, un thé et direction le Quai Maubec. Echauffement tranquille, sans forcer. Tout a l'air d'aller bien.
Le départ est donné à 9h30 et je ne me sens pas hyper à l'aise : un peu lourd, mais bon, je tiens un rythme qui me permet d'aller vers mon objectif, à savoir inférieur à 3h30. Vers le 3ème, je commence à suer, plus que la normale, je commence à m'inquiéter un peu mais, bon, sans plus. Arrive le ravito de Port-Neuf, je bois de l'eau et du glucose mais je sens qu'il ne descend pas bien, quelques renvois mais je tiens mon rythme. Je passe au 10ème en 49'24", au 15ème en 1h11, je me sens de mieux en mieux. Le semi est bouclé en 1h45, je me dis que ce sera compliqué d'arriver à mon objectif mais tout est encore possible.
Hélas, juste avant de terminer le vieux port pour entamer la deuxième boucle, mon mollet droit se met à faire des siennes, crampe atroce. C'était la première fois qu'une telle douleur apparait aussi tôt dans un marathon. Après le mollet droit, voici que le gauche se met à faire pareil. Que se passe-t-il ? Je continue, comme je peux sur un rythme de 6' au kilomètre, je suis déçu, je m'en veux de ne pas avoir fait plus de sorties longues en préparation (ma sortie la plus longue a été les 20km de Paris bouclés en 1h34). Je m'en veux énormément.
Je résiste à marcher, je ne veux pas marcher malgré la douleur. Je retrouve ma famille sur le Quai Valin, vers le 34ème (en 3h03) et je leur dis que cela fait maintenant plus de 10km que j'ai des crampes partout et que je vais finir comme je pourrais. Je n'ai même pas envie de prendre un "Coup de fouet", à quoi cela servirait-il ? Le 8 derniers se convertissent en "ballade dominicale" (la santé avant tout) et je passe la ligne en 4h20, très déçu du temps mais content de ne pas avoir abandonné.
Mes erreurs :
- je pensais que mon corps allait se souvenir de la préparation suivie pour le marathon de Paris, c'est pourquoi je n'ai pas suivi la même préparation (moins rigoureuse et moins de sorties longues)
- mauvaise alimentation la veille de la course (et pendant la préparation en général)
- un cross de 13 kilomètres (58h40') le dimanche 19 en région parisienne
- manque de repos la semaine du marathon (3 sorties légères de 30 minutes, mais beaucoup de stress au travail et beaucoup de voiture)
- peut-être parti un peu vite car vers le 15ème, je me sentais bien et j'ai doublé le meneur d'allure des 3h30
Prochaine échéance : avril 2007 à Paris puis retour à La Rochelle en meilleure condition. Je serai bien mieux préparé. Pour le moment, repos de 3 à 4 semaines minimum.
3 commentaires
Commentaire de Kiki14 posté le 29-11-2006 à 06:26:00
bravo Alain78 d'avoir tenu jusqu'au bout et bon courage pour tes prochains marathons...
Commentaire de mao14 posté le 29-11-2006 à 17:18:00
bravo d'avoir fini et ton experience nous servira un marathon n'est pas une course ordinaire
bonne recup
Commentaire de roro posté le 03-12-2006 à 17:56:00
Bravo pour ton courage et ténacité et plus de chance la prochaine fois !
J’ai lu ton récit avec intérêt car j’ai l’intention de faire La Rochelle 2007 (premier marathon). Tu confirme ce que tout le monde me dit, - de ne pas me priver de sorties longues pendant la préparation et de me limiter à des courses qui correspondent au plan d’entraînement. Aussi que le repos et l’alimentation font partie de la préparation !
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