Récit de la course : Le Défi de Fort-l'Ecluse 2018, par Gibus

L'auteur : Gibus

La course : Le Défi de Fort-l'Ecluse

Date : 29/4/2018

Lieu : Leaz (Ain)

Affichage : 718 vues

Distance : 16km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

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Fort L’Ecluse, je mourirai pour toi.

Fort L’Ecluse, je mourirai pour toi.

 

En effet avec cet endroit cela commence à faire.

Je ne compte plus les fois où je suis venu courir ici.


 

François Valanton me le rappelle à chaque fois à son micro.

C’est vrai que j’ai connu, non pas la construction de ce lieu mythique de la résistance, mais le contre la montre qu’il y avait ici avant.

 

C’était en novembre l’année dernière que la renaissance a eu lieu avec un trail de 16 km avec 800 de D+.

 

Cette année c’est fin avril et j’y suis.

 

Il fait beaucoup plus chaud aujourd’hui et les organismes vont souffrir avec ces premières chaleurs de l’année.

 

Je pars prudemment dans la descente mais la côte est la même à partir de la voie ferrée qui fait mal aux pattes.


 

Je retrouve mon speakeur préféré au km2.

Et voici Gibus.

Je sers la main à François donc.

 

La montée est toujours sympa.

La vue en haut est un peu meilleure que le brouillard de 2017.

 

On tchatche sur le chrono final déjà avec des concurrents présents l’année passée.

Moins ou plus de 2 heures ?

Eh mais on était ensemble alors.

 

En bas le ravito puis le rush vers le Rhône.

Tiens ça ne glisse pas cette année.

 

La même fille que l’an passé me passe au même endroit.

Elle m’aime la fille. Je vous passe l’endroit.

 

Le long du Rhône un gars se vautre. Genou éclaté.

Décidemment, en 2017, un coureur était lui aussi tombé près des passerelles sur les cailloux blancs.

 

Nous remontons la dure pente jusqu’au fort.

 

Je suis à peu près dans les même temps, 1h30, avant d’attaquer les marches.

917 levages de guiboles.

Je ne suis pas une majorette, j’ai du poil aux pattes.


 

Quelques haltes plus tard, dont une presqu’à la fin, je sors la tête du fort, thermostat 9. 

Ouf ouf quelle galère.

 

Faut pas trainer. Un p’tit coup d’eau et on relance avec du mal dans la descente.

Nous rejoignons très vite le bas et la fameuse côte à Gustave.

Cette côte dans l’herbe est terrible pour la foi.

Elle est aussi terrible pour moi.

 

J’arrive à ne pas marcher sur l’asphalte de la remontée à l’arrivée.

Passage parmi les danseuses brésiliennes et rentrée dans le fort.

Photos Philiphoto


 

Une minute trente de plus qu’en 2017 et toujours au-delà des 2 heures.

La prochaine fois faut que je prenne l’ascenseur.

 

Nous avons une belle médaille en récompense.


 

Je retrouve les connaissances au ravito : Cédric, Rolland, Pierrot, Philiphoto.

Clémentine a gagné chez les filles, 12° au  scratch svp.

Elle est ravie et me lève un pouce.

Je lui avais décrit le parcours avant le départ.

Quelle championne.

 

D’ailleurs le vainqueur homme a lui aussi été champion de France de trail.

 

Voilà un petit coucou à François qui me tend le micro.

Quelques mots sur cet endroit magique.

 

C’est vrai qu’on a pu mourir ici dans le temps.

Mais revenir courir, c’est se souvenir.

 

Hommage à Christophe Salengro président de Groland qui nous a quittés trop tôt.


 

Allez salut et … Banzaï !




4 commentaires

Commentaire de boby69 posté le 16-05-2018 à 22:17:39

j'y étais comme signaleur à Léaz , dans la descente , et au ravito d'arrivée

Commentaire de Gibus posté le 17-05-2018 à 12:31:32

Ah mince, on s'est raté. Ils en faut des signaleurs pour continuer notre addiction de courses. a+

Commentaire de Jean-Phi posté le 17-05-2018 à 10:57:29

Elle a l'air sympa celle là tiens ! Je note !Et bravo à toi tu es increvable !

Commentaire de Gibus posté le 17-05-2018 à 12:32:16

C'est facile quand on va doucement mais quand même. Reviens nous vite en forme Jean Phi.

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