L'auteur : Benman
La course : Saintélyon
Date : 3/12/2016
Lieu : St étienne (Loire)
Affichage : 5612 vues
Distance : 72km
Objectif : Faire un temps
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Vous connaissez l’histoire de Bip bip et Coyote ?
Je me présente, je suis Coyote.
Avertissement pour les plus jeunes, je ne suis pas en train de parler d’un outil communautaire d’aide au guidage (c’est le nom bien pour désigner un sniffeur de cognes).
Le coyote est avant tout un animal farfelu qui aime la course.
Et lui, là devant c’est bip bip.
Certes, on peut aussi confondre avec la faune rencontrée sur kikourou, où le bip bip est le frère de l’albacore, qui n’est pas un mou thon.
Mais ce bip bip, vous l’avez tous vu un jour dans votre étrange lucarne : c’est ce grand oiseau bleu bizarre qui court sans fin en faisant bip bip, poursuivi par un coyote, prêt à tout essayer pour le rattraper, mais en vain.
Va-t-il passer toute la nuit à m’asticoter, l’oiseau? ça, je ne le sais pas encore.
Voilà, je suis dur de l’arfeuille, et cette nuit, mon oiseau préféré a décidé d’émettre un signal lumineux pour se rappeler à moi.
Ne perdons pas le fil de ce récit.
En bon coyote, je vis dans les bois après la saison des amours, pour m’adonner à mon activité favorite : la chasse aux K.
Allez, je présente la famille des proies favorites du coyote :
Le KM est un petit animal opportuniste qui se capture facilement sur Strava. Il vit en troupeau, en général jusqu’à 42 quand il est proche des routes, mais peut aller jusqu’à 72 unités la nuit du côté des monts du lyonnais.
Cette course a besoin d'unité
Le KV est plus vertical, il se concentre sur les difficultés. Il rampe au dessus des flaques, même si ses sujets lyonnais sont souvent de faible taille.
Le KP est un signe de reconnaissance très couru chez le coyote. Des KP, car chers, le coyote n’a pas souvent l’occasion d’en enrichir sa collection. Il sélectionne donc rigoureusement les spécial K, ce qui lui permet également de sauvegarder son petit élevage de K€.
Le KG est l’ennemi intime du coyote. Il s’accroche à lui comme la moule à son rocher. Notre coyote a décidé cette nuit de faire la chasse aux KG inutiles, et va décider de partir sans sa besace, avec juste une gourde pour trinquer avec les autres chasseurs en chemin.
Le KK, lui se rencontre parfois au bord des chemins par grand froid uniquement. Il prend souvent une apparence répugnante qui fait hésiter à s’attaquer à lui.
Le KC se rencontre davantage en fin de chasse, quand la fatigue commence à gagner le coyote. Il est parfois accompagné de son cousin le KO, qui ne sort que lorsque le coyote est vraiment à bout, ce qui n’était pas le cas cette nuit.
K raté ou K libéro?
Quant à la femme du coyote, le K elle aime, mais comme ce n’est pas forcément un avion, elle laisse sa liberté certains week-end à son ami mâle pour aller rôder entre Saint-Etienne et Lyon, avec d’autres K comme lui.
En effet, si la chasse au K m’isole, de force, je m’autorise à chasser avec mes congénères certains week-ends. Eh oui, quand il y a des milliers de K, le coyote est méga content.
Mais plus qu’une chasse au K tôt, notre coyote aime par-dessus tout traquer le bip bip nocturne. Ce sera le cas tard dans la nuit, mais ce n’est pas le Pérou, nous allons y venir.
Quand le Qatar rit...
Donc notre bip bip fait son apparition très tôt dans la nuit. Nous sommes sur la ligne de départ de la Saintélyon, et le speaker demande à chaque participant de tester sa lampe avant de partir.
Deux petits flash, et bip bip, c’est parti en un éclair jusqu’à la ligne de départ où le pelage du coyote bipe, pipède plein de puces qu’il est.
Tout un programme...
Les premiers kilomètres se parcourent en troupeau. On ne sait pas bien dans l’affaire qui est coyote et qui est bip bip, la lumière des réverbères de la Talaudière, faubourg de Saint-Etienne étant trop forte pour capter les signaux venus de l’espèce.
ça part en ville tout ça
Dès Sorbiers, on propose cette année au coyote de se mettre à la queue leu leu en se tenant par les épaules pour affronter la nuit qui commence à envahir le petit sentier.
A la queue, comme tout le monde!
Je fais juste une digression pour rappeler que l’expression queue leu leu vient de l’ancien français leu, qui s’est plus tard transformé en loup, et fait allusion aux loups qui, lorsqu’ils partent en chasse, se suivent en fixant la queue du précédent… et se mettent donc à la queue leu leu.
J’en déduis donc que le coyote, pour ne pas se perdre, va devoir suivre ceux qui ont les plus grosses queues…
La nuit gagne, chacun allume alors sa frontale, et chaque personnage sort alors de l’ombre… enfin, en partie seulement.
Le coyote que je suis va bientôt découvrir que celui qui le précède se distingue d’abord non par sa queue, mais par ses jeux de mollets (tout comme le benman d’ailleurs NDLR).
Le coyote, la nuit, c'est un gros petard
La magie de la nuit et des fabricants de fuseaux, horreur du marketing, est de proposer des habits qui réfléchissent davantage que leurs propriétaires, afin d’être mieux vus de leurs congénères.
Les petites marques réfléchissantes deviennent des enseignes lumineuses sous le faisceau de la lampe du coyote qui, en pleine chasse, accourt.
Voilà ce que j'ai vu quand coyote, j'étais
Dès lors, c’est un concert de bip bip lumineux qui s’offre au coyote.
Mais un signal attire particulièrement l’œil de notre coyote : au milieu du troupeau, brille un concurrent muni d’une gibecière à l’apparence très led, qui clignote rouge dans la nuit, en faisant bip bip.
Je vois rouge.
Le coyote qui a regardé les JO à la télé sait que quand ça clignote rouge, c’est que l’adversaire est touché, même s’il est encore vert. Il s’escrime alors à remonter le peloton au fil de l’épais brouillard qui s’installe, pour retrouver sa clignotante proie.
Mais la Saintélyon est une course qui ne s’apprivoise pas comme cela, et les chasseurs de bip bip vont devoir inventer plein de subterfuges pour arriver à leurs fins.
je bippe mon dossard à tous les contrôles, le chemin ne cesse de monter, il me faut traquer ce luminescent bipbip trop haut, écarlate, qui se refuse à mon contrôle.
J'essaye tout, je créé des flaques de boue en plein chemin pour l'envaser, il s'évade à chaque fois.
A cette vitesse, l'un de nous va perdre des plumes
Je finis par perdre de vue mon clignotant rouge. J’essaie de crier « bip bip » en levant le bras, pour voir, mais tout ce qu’on me répond c’est un « ouaiiiiis » lointain …
On se trompe de référence, là !
Il me faut une nouvelle cible. Nous sommes dans la magique montée de Prassaint après Saint Christo. Le chemin offre un balcon. L’instant est suspendu.
Je me retourne : le défilé des lampes m’offre un souvenir frontal.
Le défilé devant ma lampe est par contre pénible pour un coyote comme moi en panne de repères. J’ai gardé ma Petzl en mode reactive lighting : elle réagit à chaque sollicitation lumineuse qui arrive sur elle. Comme les vampires, je suis amené à fuir la lumière des mollets et cuissots couverts de bandes ou gros points réfléchissants.
Je repère devant moi une paire de mollets pas trop lumineuse, avec juste un petit point phosphorescent sur chaque chaussure. Le rythme très stable de ces deux points lancés dans la nuit m’hypnotise. Je vais vite l'appeler le métronome.
Les deux points devant moi réfléchissent avec une constance confondante.
Cela me permet de mettre mon cerveau au vestiaire et me mettre en pilotage automatique : ils réfléchissent à ma place!
Deux points ouvrez l’info, et c’est parti.
J’essaie de ne jamais trop m’éloigner de cette arme deux points . Ravito de Sainte Catherine, je retrouve mes petits points en remettant mes gants. C’est reparti dans les feuilles de l’Arfeuille. J’essaie de ne pas lâcher d’une feuille mes points serrés.
Mais la boue aura raison de l’amitié naissante entre ces points et mes yeux. La montée du rampeau rebat les cartes et les places. Beaucoup de coureurs sont à point, voire en souffrance sur le bord du chemin ; un coyote ne peut pas montrer qu’il souffre aussi, alors il avance en se donnant de gros coups de poing au cul.
A Saint André, les points sont de retour et dansent devant mes yeux. Le métronome est reparti dans les descentes qui vont se succéder ; je suis au point pour les suivre. Le bois des Marches, et ma démarche de suceur de roue n’est pas encore pointée du doigt, au moins jusqu’au ravito de Saint Genoux.
Le ravito, un moment, j'ai trop faim
Un contrôle de passé : deux points de moins : ma belle paire a disparu. Dois-je appeler mon peau père ?
Je poursuis mon chemin en coyote solitaire.
avis de recherche: ma paire a disparu.
Je pousse un hurlement terrifiant dans la nuit…
A un moment, un gars devant moi descend d’un petit talus pour rejoindre la route.
A son attitude, il vient de participer à l’arrosage automatique du pré.
Il redémarre juste devant moi. Mais que vois-je dans son dos ? bip bip, le petit cligno rouge est de nouveau là, il me nargue. Je ne vais pas le lâcher cette fois.
Comme on se retrouve
Mon bip bip, comme ça, à portée de mains ou presque, à vol d’oiseau, c’est cadeau.
Me voilà en passe de venger le vil coyote qui depuis des années essaye de rattraper le bip bip. Un peu de vapeur dans le brouillard ambiant me permet de faire un rapproché inopiné.
Je double l’animal et l’enfume sans même un regard : les coyotes minutent leur émotion.
L’oiseau est cuit, vapeur ou brouillard, je sue, foc au vent, et toute voile masquée ohe ohé, je danse la lambalade dans la nuit.
Après la vapeur, je dois mettre les voiles
Après ce triomphe du canidé sur l’oiseau de nuit, je poursuis mon effort en solitaire au milieu du troupeau où je me sens, eh, berger.
Les kilomètres défilent comme la légion sur les champs élimés de mes souvenirs.
Les temps se font durs, je me sens mou. Je cherche un point à l’horizon, et d’un coup ce sont deux petits points bien familiers qui défilent à nouveau devant moi.
Mon maitre hors norme est de retour devant mon œil cyclopéen. Deux points c’est tout, je décide de ne pas les lâcher.
Le métronome rythme à nouveau ma progression. Il m’aide à tenir la so cadence.
Je t'ai à l'oeil, métronome
Je suis en pilote automatique complètement shooté par ces deux petits points qui se dessinent sous la lumière de mon pinceau lumineux.
A un moment, je ne suis plus maître de mon corps. Au pied d’une nouvelle montée, je me porte à hauteur de mon batteur de mesure.
Je mesure mon batteur. Il me regarde, je le regarde, il souffle, j’inspire, il m’inspire, je le souffle ?
Dans un silence recueilli, le métronome se met à me parler d’une voix battue : « tu as l’heure ? ».
Je suis hors du temps
D’un coup, je sors de ma torpeur. Un monde s’écroule : le métronome est un maître humain, il parle et n’a même pas de montre.
J’égrène tout mon savoir sur le temps qui passe en lui affirmant sans retard qu’il est 5h16.
Le train-train dans lequel nous étions installés est resté à quai. C’est la vie du trail qui s’est jouée dans cette page sur pavé glacé.
La stupeur a laissé place à la remise en question. Je sors ma fiche horaire. Le train aurait dû siffler plus de 10 minutes plus tôt.
Si on chemine aussi en retard sur mon horaire de référence, ma machine à vapeur va-t-elle longtemps me locomotiver ? Ai-je pris le bon wagon ?
Retenez moi ou je fais une bonne heure.
Ma décision est prise, si je me traine l’arrière-train, ma course va dérailler. Désormais, de coyote, je me transforme en loup solitaire. Je m’échappe du convoi en espérant rattraper la crème ailleurs pour me régaler d’une fin de loup.
Lyon sera-t-elle une ville coyote?
Le loup ange s’est transformé en loup barbouze.
Nous sommes maintenant entre chien et loup. Le jour va se lever. Je ne vais pas me coucher sur mes ambitions au moment de sortir du bois.
Ne rien lâcher. Telle est la devise de la Saintélyon. Battre mon temps de l’année dernière est un appât de loup jusqu’à la bergerie.
Ne rien lâcher, sinon c'est le mur.
Je ne lâche rien. Les derniers kilos sont les plus durs à lâcher.
Ils collent aux pattes du loup. Ils courent sur la gorge du loup. Ils se jettent dans la grolle du loup.
Le loup va se mesurer au Lyon dévoreur de mollets après cette descente 4 à 4 des escaliers de la Mulatière.
Ne rien lâcher. Le loup gare où il peut ses petons et court sur les marches où crèvent ses concurrents.
La Halle est un piège à loups. C’est un vrai Lyon en cage.
On n'est plus à Sainté: le portique d’arrivée a des poteaux carrés.
ça me glace… go... j’y vais quand même.
Saint-Etienne a joué à l’extérieur toute la nuit avec mes nerfs qui craquent sous les mots, sillon de lumière du speaker au bout de la nuit.
Cette nuit était belle. Cette belle de nuit m’a ébloui.
Saintelyon mon amour, Saintelyon mon humour.
Edit... post scriptum
Et pendant ce temps là....
Merci Antoine38 d'avoir retrouvé et filmé mon bip bip. A-t-il fini depuis? A-t-il mis le clignotant? Ou alors ère-t-il dans l'éternité des champs bien?
Bip bip vous salue
40 commentaires
Commentaire de Turtle1975 posté le 10-12-2016 à 07:51:02
Extraordinaire récit, c'est ENORME !!! Bravo, quel talent !
Content d'avoir fait ta connaissance à ton arrivée au Flore.
Commentaire de Benman posté le 10-12-2016 à 21:50:00
Merci ! Difficile quand même de voir tout le monde et retenir tous les pseudo au Flore. A la prochaine.
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 10-12-2016 à 09:26:27
C'est vrai cette histoire de queue leu leu ???
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 10-12-2016 à 09:55:47
Yes, c'est vrai. Quand c'est des garçons, c'est à la queue leu leu et quand c'est des filles, c'est en rang d'oignons...
Commentaire de Benman posté le 10-12-2016 à 21:48:53
Mais si, c'est vrai. D'ailleurs Bezu était un vieux loup pas très classe.
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 10-12-2016 à 09:52:02
Un bijou d'humour à références... Tu es le roi du vert mot, le calembourgeois décalé, le maître ès Talon.
Commentaire de Benman posté le 10-12-2016 à 21:50:39
Merci Maître
Commentaire de tidgi posté le 10-12-2016 à 11:25:01
Excellent !!
On devait se voir prochainement sur une course. On se sera vu avant autour d'une bouffe ;-)
A bientôt l'ami
Commentaire de Benman posté le 10-12-2016 à 21:51:33
Et c'était bien sympa... Alors que j'étais logiquement plus frais que toi.
Commentaire de Papakipik posté le 10-12-2016 à 13:08:59
J'ai bien ri, merci ! Je t'ai vu et surtout entendu de loin au Flore lors du Bouzin de Minuit, mais j'étais trop pris dans le rush de la re-préparation du retour de la 180. Au plaisir de te croiser plus posément ;-)
Commentaire de Benman posté le 10-12-2016 à 21:52:57
Gros regret de ne pas t'avoir localisé. Va falloir que je la refasse cette coursette ! Biens chanter avec nous les bouzins de minuit !
Commentaire de Arclusaz posté le 10-12-2016 à 14:46:42
bon, j'ai bu une rasade de génepi entre ma première et ma deuxième lecture pour tenter de tout comprendre : j'en ai trouvé quelques uns de plus mais il en reste c'est sur.... Al 10eme lecture, j'en trouverais encore.
Bravo pour ta bonne humeur et aussi ta super perf chronométrique (car faut pas l'oublier, t es allé super vite !) : j'ai bien fait de ne pas aller te chercher au bas des escaliers cette année, je t'aurais retardé.
Je n'ai même pas eu le réflexe de prendre une photo quand coyotte a fondu sur la ligne d'arrivée : cette photo aurait franchement compté pour mon ami bourguignon.
Commentaire de Benman posté le 10-12-2016 à 21:55:08
Merci Laurent. Tu étais l'(e bon) esprit de cette course. Avant et après. Vite il faut que tu rechausses les basket avec nous pour l'an prochain.
Commentaire de Mamanpat posté le 10-12-2016 à 15:02:39
SaintéD'Or ! Bravo !
Commentaire de Benman posté le 10-12-2016 à 21:56:18
T'as vu ça où ? Je suis d'argent déjà, et ça n'a pas de prix.
Commentaire de Mamanpat posté le 12-12-2016 à 05:51:58
Pour ton récit ! ;-)
Commentaire de coco38 posté le 10-12-2016 à 17:01:54
Génial ce CR à relire pour débusquer tous les calembours..
Je retiendrai au moins le "ça me glace... go..." et les poteaux carrés. Forcément ça me parle !
A se revoir avec un immense plaisir. Bien sur, bravo pour ta performance !
Commentaire de Benman posté le 10-12-2016 à 22:22:10
J'ai vraiment pensé à toi en écrivant ça! C'était vraiment sympa de se rencontrer comme cela. A la prochaine.
Commentaire de le_griffon posté le 10-12-2016 à 20:46:36
Grâce à sa loupiotte, le coyote n'a pas fini KO. Bravo!
Commentaire de Benman posté le 10-12-2016 à 22:22:35
Eh oui !!!
Commentaire de L'Dingo posté le 11-12-2016 à 08:03:40
précision étymologique:
Il parait que les Kmarades à la queu leu leu sont appelés les Kpotes. :-)
Commentaire de Benman posté le 11-12-2016 à 18:43:59
... oui mais parfois ils filent à l'anglaise, et explosent en plein effort ;-)
Commentaire de philkikou posté le 11-12-2016 à 15:12:45
Un festival de cannes en (pleine) bourre ... bravo pour la course et le récit
Commentaire de Benman posté le 11-12-2016 à 18:46:09
Merci à toi! Dommage de t'avoir loupé à la Halle... d'un autre côté, nous étions nombreux, et je me suis vite fait happer par l'envie d'une bonne douche.
Commentaire de philkikou posté le 11-12-2016 à 19:01:24
Et au fait tu as mis quel temps ?
Commentaire de Benman posté le 11-12-2016 à 19:10:02
8h35 (l'an dernier: 8h38) niark niark
Commentaire de Albacor38 posté le 11-12-2016 à 16:13:08
le Krack du Kalembour, l'aga Khan de la Kalembredaine ... ta Kaboche aKouche enKore d'un Kompte-rendu impeKable, Kelle Klasse....
Commentaire de Benman posté le 11-12-2016 à 18:47:03
Kontent ke t'ai tout Kpté. Merki
Commentaire de Arcelle posté le 12-12-2016 à 19:41:21
Ah, mais j'ai failli rater ce génial récit !
Bon j'ai lu un peu vite, et surement raté au moins la moitié des jeux de mots.
Avec les commentaires positifs sur la gestion de la foule, ça donne envie d'y retourner.
Et bravo pour ta belle course !
Commentaire de Benman posté le 12-12-2016 à 23:21:42
Merci! donc on s'y voit l'année prochaine!
Commentaire de Papillon posté le 13-12-2016 à 07:10:44
Merci pour ton récit. ..tu m'as bien fait rire dès le matin ! Tu as mis combien au final?
Commentaire de Benman posté le 13-12-2016 à 09:55:12
8h35, mais franchement, c'est pas le principal. Bravo pour ta course à toi aussi.
Commentaire de Cheville de Miel posté le 13-12-2016 à 14:27:42
Il est bon ce récit!!!! Bravo et merci, allez je me le refais ;-)
Ce qui es t sur c'est que si on doit discuter c'est soit avant, soit après, tu vas bcp trop vite!
Commentaire de Benman posté le 13-12-2016 à 19:18:48
ça se discute...
Merci pour le commentaire.
Commentaire de Spir posté le 17-12-2016 à 14:07:50
C'était un vrai plaisir d'enfin se croiser et de faire raisonner le bouzin en chœur dans le Flore. Quelle surprise de te retomber dessus à Saint-Genou, au milieu de la foule. Je suis bien content que tu aies gagné ton pari fou de "partir léger", avec un joli temps à l'arrivée. A bientôt sur une autre course !
Commentaire de Benman posté le 17-12-2016 à 19:29:00
C'est très bien passé. Finalement avec des ravitos tous les 10 km, un bidon suffit. Et j'adore courir sans sac. C'était chouette cette soirée tous ensemble. A la prochaine.
Commentaire de Mazouth posté le 19-12-2016 à 15:05:51
Quel récit ! Je me suis bien bidonné, et bravo pour ta course pas bidon du tout !
Commentaire de Benman posté le 19-12-2016 à 19:18:12
Merci! C'est toujours mieux de ne pas faire un bide!
Commentaire de Mams posté le 06-01-2017 à 20:03:50
Je reste sans voix devant tant de génie...
Commentaire de Benman posté le 07-01-2017 à 23:57:13
...
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