L'auteur : beneetseb
La course : Ultra Trail du Vercors - Relais
Date : 10/9/2016
Lieu : Lans En Vercors (Isère)
Affichage : 2305 vues
Distance : 82km
Objectif : Terminer
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Un rêve éveillé….
2 jours après l’arrivée de l’UTV 2016 je suis toujours sur mon nuage… j’ai vécu un moment de grâce
Rappel du contexte :
l’UTV 2016 était mon objectif de l’année : l’ayant déjà fait en duo en 2014 (merci romain) je savais à quoi m’attendre !
Ma préparation 2016 s’est déroulée avec pas mal de trails aux alentours de Lyon avec des distances proches des 30-40km (Paladru, St Romain de popey, Anse..) . Tout s’est bien passé
Cet été, j’ai effectué 2 trails de haute montagne (Embrun et Morzine-Avoriaz) afin de compléter ma préparation et ainsi être plus affuté sur de gros dénivelé. Là je peux dire que j’en ai chié… le mental en a pris un coup ! Le doute s’est emparé de moi
Au vu de mon état de fatigue (et de mes mollets) à chaque arrivée je ne me voyais pas finisher le 10/09 à Autrans…
4 semaines avant le trail, je me fais les monts d’or avec Raf, je me sens facile mais au bout de 2h de course, j’ai la sensation de trop fatiguer à mon gout… finalement rien n’est gagné.
3 semaines avant, re-sortie dans les monts d’or, et là après une descente du Mont Thou, plus de jus, envie à 0, moral en berne…je remonte à la voiture en marchant. Je me demande comment on peut prendre du plaisir en courant !!
2 semaines avant…la motivation est là Je me prépare une belle sortie dans les monts d’or…tout se déroule bien pendant 13 kms (le retour des sensations !!) et là à la sortie d’un virage, énorme douleur dans le bas du dos…un lumbago vient de m’attaquer (c’est pire qu’une attaque de Pokemon !). Impossible de courir….je dois finir en marchant. Mon moral est entre : c’est pas la fin du monde, au moins toi tu marches, à, je vais m’effondrer je vais jamais y arriver dans 2 semaines.
Je décide de m’occuper de mon dos : un mix de decontractyl, synthol, voltaren vont essayer de reparer tout ca. J’ajoute un peu de natation pour détendre le tout.
Dernier we avant le trail, je veux me « tester » avec un léger entrainement de côtes à Parilly. 1h50 de course avec du plaisir et pas de douleurs, c’est bon signe
Malheureusement le mercredi (J-3) le lumbago a disparu, mais maintenant j’ai une contracture en haut du dos…. Je me sens maudit. Le moral est à -200 mais bon on se dit qu’avec un peu de chance ça peut passer (j’ai cette chance de ne jamais avoir eu à abandonner…).
Les 2 derniers jours avant la course, les collègues ne me reconnaissent pas…je leur parle d’abandon, de douleurs, des difficultés insurmontables…. Bref tout ce qu’il ne faut pas faire !!! Mais heureusement tout le monde croient en moi, et ils essayent tant bien que mal de me remotiver.
On part en famille le vendredi soir mais je ne suis vraiment pas convaincu…je m’excuse déjà auprès de mes enfants de les emmener dans cette galère.
On loge sur Autrans le vendredi et rapidement nous allons récupérer le dossard… là je montre à ma femme la dernière butte que l’on doit descendre le lendemain et je lui dis : tu vois ça demain, j’arriverai même pas jusque-là… Bref je pars vraiment dans l’inconnu. Je n’ai pas de sensations, pas d’envie…C’est étrange…
Je me couche tôt pendant que les enfants regardent des jaunes et des rouges (Koh lanta !) à la télé… Nous aussi demain (avec nos dossards) on va jouer à Koh Lanta ! en plus on rajoute une autre équipe… les bleus !
A 23h…grosse douleur au dos….je me dis ça y’est c’est fini….j’abandonne… j’ai envie de pleurer mais je garde ça pour moi.
A 01h du matin…je me sens un peu mieux….croisons les doigts.
Réveil à 3h30 : petit dej, crémage de Nok, massage synthol, remplissage de la poche à eau (j’en profite pour tester la poudre Isostar..on sait jamais !!)
A 4h30 on y est…. je me motive en me disant que j’ai une chance formidable d’être là…que la journée va être grandiose. Je pars avec un objectif : profiter de chaque km et tant pis si on abandonne…
Je me place sur la ligne de départ 3min avant le décompte…
5h : Les lièvres sont lâchés….bon là je préfère prendre le rôle de la tortue…le but ultime étant quand même de finir (on s’en fout du chrono !!). On attaque le relais 1 : 23km et 1150m de d+.
Je pars sur un rythme tranquille et je me base sur mon cardio pour ne pas dépasser les 155 de pulsations…je veux faire une course en écoutant mon corps.
La première montée est un plaisir…. l’envie est là, la motivation revient !! Toutes ces frontales allumées c’est juste magique. Je vois les kms défilés et la 1ère difficulté de la journée est passée. En haut du pas de Bellecombe , on voit les lumières de Grenoble
Premier gros test pour moi, la descente…. j’arrive à bien gérer cette partie-là Le corps tient.
On attaque le pas de la corne…là ça pique mais c’est vraiment agréable quand l’envie est là.
J’arrive au 1er ravito de St Nizier de Moucherotte après 1h53m d’effort (131ème)
On se refait une beauté : on enlève les protèges bras, la frontale….. Je profite pour dire 2/3 mots à l’organisateur (JP Simorre) qui s’apprêtait à remonter dans la pente pour revérifier le balisage…je le rassure en lui disant qu’il n’y a aucune raison de se perdre et que la course (pour le moment !) est une totale réussite. On sent la passion dans ses yeux J Respect !!!!
La 2ème partie de ce 1er relais est magnifique : le lever du jour avec la brume, les vaches qui vous empêchent de passer, les gorges du Bruyant….
Au bout de 3h06 d’effort, nous voilà à Lans en Vercors (127ème) pour le passage du 1er relais. Le fan club n’est pas là : normal je leur avais dit pas avant 9h du matin alors qu’il est juste 8h ! Je m’en veux de ne pas avoir su estimer mon temps de course mais ça prouve juste que je suis juste en forme
On remplit la poche à eau, on enlève la veste et on se motive pour attaquer la plus grosse partie du parcours (24km et 1310m de d+ !).
La nature s’éveille doucement pendant que nous attaquons doucement la montée vers le pic St Michel. Avec du recul, je craignais cette partie-là, mais au final en avançant prudemment mais à rythme constant me voilà en haut du pic à 9h48 Le plus dur est fait !! Là la vue est grandiose : un panorama à 360° sur Grenoble et le plateau du Vercors…. Petite pause photo et vidéo, et on attaque la longue descente vers Villard.
Un peu plus d’1h plus tard, nous voilà au ravito de Villard de Lans (146ème). Déjà 6h de course ! mais pas de signe de fatigue. Normalement le fan club devrait être là…mais personne sur la place. Un petit coup de fil à madame et j’apprends qu’elle m’attend plus bas… hop on se dépêche avec le ravito, et je n’ai qu’une hâte, faire un bisou à tout le monde et bien leur montrer que je vais bien (pour les rassurer par rapport aux 3 derniers jours !).
Juste avant la bosse du Meillarot, je retrouve ma petite famille. Ils hallucinent de me voir dans cet état (moi aussi !!!). Ils comprennent à ce moment-là qu’il y a peu de chance que j’abandonne ! Bref ma femme est passée de : Sébastien va peut-être courir 1h à… la journée va être plus longue pour les supporters et va surement durer plus de 15-16h !!
Je donne rdv à tout le monde pour le relais 2 à Méaudre d’ici 1h30.
La montée est assez régulière et se monte assez facilement. Sur les hauteurs je reconnais le chemin que j’avais emprunté 2 ans auparavant mais dans le sens inverse.
Arrivée au relais 2, après 7h17m de course… je me refais la cerise avec mon fan club. Le moral est là et je comprends à ce moment-là que mon rêve va surement se réaliser…On change les chaussettes, on remet de la NOK, on change de Tee shirt, on remplit la poche à eau, on se décharge de la frontale, de la veste… 15 min plus tard me voilà reparti pour le relais 3 (15km et 900m de d+). Je suis 127ème.
Encore une belle bosse…avec un nom assez rigolo : le Gros Martel !! On arrive ensuite au sommet de la croix de Bouveyron. On attaque ensuite un super chemin qui longe les grandes murailles de Calcaire….on se sent tout petit dans ce décor grandiose.
Je regarde les topos que j’avais imprimés sur mon sac à dos et je me dis : plus qu’une bosse avant Rencurel !! La montée est éprouvante et on commence à ressentir les effets de la chaleur.
Je tiens à remercier l’organisation avec la gestion des points d’eau pour se rafraichir et avec un parcours qui était très souvent ombragé
Juste avant d’arriver à Rencurel, je retrouve ma femme et ma fille….que du bonheur d’entendre : quoi, déjà la !!!! On papote, je leur donne mes sensations…et comme je dis à mes garçons un peu plus bas : oh que oui je vais finir !!
Passage du relais 3 en 10h27 et 121ème position.
Je ne m’enflamme pas trop…je sais que la dernière partie sera surement piégeuse (22km et 1000md+).
On remplit la poche à eau, on se rafraichit le visage et la casquette, on change les batteries de la gopro (faudrait pas tomber en rade pour le finish !). Là je retrouve JP Simorre qui nous conseille de faire le plein d’eau vu que le ravito du 75ème km en sera avare. Je lui demande dans quel temps le 1er a terminé, et là il me dit de ne pas savoir (ca l’importe peu) : son bonheur est de partager l’intérieur de la course avec des traileurs lambdas J Signe que je me sens bien , je ne remets pas la frontale, ni la veste dans mon sac…je sais que je vais finir avant le coucher du soleil.
On repart en discutant avec la famille….on se voit finisher dans quelques heures. On se donne rdv sur la ligne d’arrivée (enfin quelques mètres avant pour finir ensemble !).
Cette dernière partie est un peu plus dure que prévue : toujours pas de douleurs….mais un peu de fatigue. Je me motive en parlant avec les coureurs de relais qui nous dépassent : merci aussi à eux pour tous les messages de sympathie !!! J’ai été impressionné par la vitesse des rouges en descente et eux étaient impressionnés par notre endurance Ce type de trail est un beau partage !!
Avec la 4ème féminine, je me fais un délire Koh Lanta….nous jaunes ne laisseront plus passer un seul rouge !!! Bon ca ne dure pas longtemps…
Entre le 70ème et 75ème km, j’ai mon seul coup de barre ; pourtant le chemin menant au ravito est très roulant mais il n’y a plus trop de jus dans la 2CV ! Au ravito je me sers un verre de coca et un peu d’orange… plus qu’une montée et on sera à 3km du bonheur !!
J’attaque le pas de Montbrand à bonne allure (là c’est le mental qui me donne des ailes)… Au km76, j’entre un nouveau record à mon palmarès, je dépasse les 75km des templiers 2015.
Au final la montée n’est pas si dure que ça (malgré les 300 derniers mètres). La vue est magnifique même si je ne me donne pas trop le temps de m’arrêter, j’ai trop envie de partager mon bonheur avec mes proches.
La dernière descente est avalée à un rythme d’ultra traileur (à 7-8 km/h !)…je commence à entendre les voix du speaker… ca y’est c’est fait !! Objectif 2016 validé !!!!
1km avant l’arrivée….mes 2 garçons sont là pour m’aider dans cette dernière difficulté. Ils m’encouragent et je vois la fierté dans leurs yeux Au bout de la dernière côte, ma femme et ma fille nous rejoignent….
nous allons finir ensemble le plus long de mes trails. J’ai envie de pleurer tellement je pensais ne pas y arriver….je sais pas si j’ai une bonne étoile mais en tout cas je sais que depuis la haut, mon père m’a bien guidé tout au long de la journée !
La dernière ligne droite est un classique : on se sent porté…on savoure chaque seconde…. et au bout de 14h27m on passe la ligne d’arrivée en 111ème position.
J’enlace ma famille et je réalise ce que je viens d’accomplir… Je me sens moins « mal » que sur mes derniers trails….bien sur la fatigue est présente, mais pas de crampes, pas de douleurs au dos. Je me demande à quel moment je vais me réveiller !!
Ensuite passage à la buvette pour m’acheter une bière (j’avais zappé que l’on en avait une gratos !). Tant pis je vais en boire 2 Je rentre dans la salle pour m’assoir au chaud et savourer cette mousse… Je pensais prendre le plateau repas mais je me sens trop fatigué et je pense que mon corps ne va pas trop apprécier. Nous décidons donc de rentrer sur Lyon…
Si vous avez lu jusqu’au bout….vous avez bien compris que je suis toujours sur mon nuage. C’est ma plus belle expérience en longue distance (> à 50km).
Que du plaisir, pas de douleurs, des paysages magnifiques, une météo extraordinaire, une organisation aux petits oignons…et des supporters de rêve !!!
Merci à tous.
La vidéo de ma course : https://www.youtube.com/watch?v=DEJTyOMECRQ
16 commentaires
Commentaire de lamidu42 posté le 12-09-2016 à 21:43:05
Bravo le recit top et ta course aussi. Tu as cru en toi jusqu'au bout et objectif atteint. Un bel exemple pour des personnes comme moi.
Au plaisir
Commentaire de beneetseb posté le 12-09-2016 à 22:39:29
merci :-) C'est grâce aussi à la communauté Kikourou que j'ai voulu raconter mon histoire...
Commentaire de Navier38 posté le 13-09-2016 à 07:55:30
Bravo pour la course mais je comprends pas trop, porter la gopro mais pas la veste et la frontale qui font parti du matos obligatoire.
Commentaire de beneetseb posté le 13-09-2016 à 09:19:52
je suis entierement d'accord avec vous.... c'est une erreur de ma part(là j'etais sur mon nuage). Autant je n'avais pas trop peur pour l'oubli de la frontale par contre pour la veste ca aurait pu être une grave erreur !!
On apprend à tout age :-)
Commentaire de cyss posté le 13-09-2016 à 08:14:33
Bravo pour ta course et ton récit!
Par contre, comme Navier38, je ne comprends pas trop le fait de lâcher une partie du matos obligatoire.
D'une part, tu prends des risques pour toi (sur une blessure dans une zone fortement ombragée, tu n'aurais pas été contre avoir ta veste; je peux te le dire puisqu'en haut du pas de montbrand où j'ai passé 6 heures, il ne faisait pas bien chaud dès qu'on se mettait à l'ombre).
Et d'autre part, c'est un coup à se faire disqualifier bêtement. ;-)
Commentaire de beneetseb posté le 13-09-2016 à 09:22:12
oui j'ai bien pris note :-) Mea Culpa !!!!
j'avais quand meme gardé ma couverture de survie...mais c'est idiot car comme tu le dis je garde la gopro alors que ma veste kalenji pesait que qques grammes !!
Question : pensez vous que les 20 premiers gardent leur frontale dans leur sac ??? et pour eux on parle de disqualification ou pas ?? je chipote bien sur....
Commentaire de cyss posté le 13-09-2016 à 11:01:39
Oui, le reglement est le même pour le premier et le dernier...
De ce que je sais (de ma mini expérience), les meilleurs jouent en général avec le reglement :
Ils passent pour les periodes de "jour" (via les zones d'assistance) d'une frontale super top, puissante aux petits oignons (et non hyper light) à une frontale merdique à souhait mais ultra light. Conclusion, ils ont toujours une frontale, mais qui pèse rien.
On peut imaginer des choses similaires avec la goretex (c'est d'ailleurs pour ca, que certaines courses indiquent : une goretex taille adulte. mdr)
Après, sur l'UTV, vu l'ambiance et tout ca, je ne sais pas si les premiers jouent à ce jeu là, qui est plus reservé aux grosses courses type UTMB.... mais ce qui est quasi certain (ou presque), c'est que proche du podium, ils ne risqueront pas de se faire disqualifier.
Perso c'était surtout une remarque pour les prochaines fois... car sur une grosse course (type templiers, sainté ou barnum à cham), ca peut ne pas pardonner.
Au plaisir de se croiser sur une course (à saucisson ou non) ;-)
Commentaire de Navier38 posté le 13-09-2016 à 09:38:12
Ben le 15ième je suis sur que oui ... :-) Et autour de moi, tout le monde avaient un gros sac donc potentiellement tout le matos, qui se résumait quand même a pas grand chose, une petite frontale (pour 2h le matin une tikka suffit) et une petite veste.
Commentaire de beneetseb posté le 13-09-2016 à 09:43:29
ok :-) promis maintenant je garde tout !!!!!
Commentaire de beneetseb posté le 13-09-2016 à 10:29:13
et dernier point : c'est la premier fois que je transgresse le règlement (sur les templiers, la Sainté lyon, j'avais tjrs tout sur moi !!)
Je me sentais surement un peu trop sur de moi (surtout % à la veille !)
en tout cas j’apprécie vos commentaires :-)
Commentaire de samontetro posté le 13-09-2016 à 15:38:51
Je vais pas te reparler du détail de la frontale, tout a été dit! Pour tout le reste bravo! belle course, du plaisir du début à la fin, une arrivée comme tu l'avais rêvée... et tous les soucis d'avant course oubliés! Ça valait bien les deux bières à l'arrivée!
Bienvenue dans le monde de l'Ultra (et oui ça commence à 80Km!) et au plaisir de t'accueillir une prochaine fois sur l'UTV: jamais 2 sans 3! (je parle pas des bières)
Commentaire de beneetseb posté le 13-09-2016 à 16:20:02
Merci samontetro !
Un enorme merci pour l organisation : on sent vraiment la passion de la course au sein de l orga et des benevoles ! Pas une seule fausse note (a part mais tu l as deja dit le suivi chrono qui n etait pas parfait...mais qui a bien aide ma femme pour supporter des coureurs apres le point de villard en cherchant leur prenom avec leur numero, car oui les prenoms sont ecrits en trop petite police pour pouvoir les lire de loin ! ). Ne changez rien et surement a une prochaine fois !
Commentaire de béné38 posté le 13-09-2016 à 21:54:05
Beau récit ! je me suis vue au ravito de Lans c'est moi qui conseillait aux coureurs de reprendre de l'eau avant Villard, et j'ai dû te voir passer à Rencurel (la speakrine au micro c'était moi). Ton film est très chouette et m'a permis de découvrir le parcours que je ne connaissais pas en entier, et de voir comment c'était sur les autres ravitos. Ton récit m'a permi de vivre la course de l'intérieur de de découvrir un kikou de plus ! Bravo !
Commentaire de ilcourtlefuret posté le 14-09-2016 à 11:17:16
Bravo à toi, on n'était pas loin l'un de l'autre en début de course, on s'est sûrement croisés! Finir sans douleur c'est beau, pour ma part c'était loin d'être le cas ;-)
Commentaire de beneetseb posté le 14-09-2016 à 13:46:14
c'est une 1ere de finir sans douleur ! maintenant j'ai compris qu'il faut faire du jus (en evitant le mal de dos ca serait mieux !). Oui tu m'as depassé lors de la montée du Pic St Michel, j'ai ete assez prudent et j'ai perdu une vingtaine de places (pour en regagner plus apres :-)).
Commentaire de YannC posté le 14-09-2016 à 22:39:58
Bravo Seb pour ta course. Ca y est, t'as le virus:-). Ca commence à devenir très sérieux comme distance. C'est souvent en gérant au départ qu'on connait les meilleures sensations et qu'on a le plus de plaisir. A bientôt pour un debrief oral.
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