L'auteur : Spir
La course : Saintélyon
Date : 7/12/2014
Lieu : St étienne (Loire)
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Distance : 72km
Matos : Porte-bidon 500ml
Sac à dos avec un pull dedans
Quelques gels
+ matos obligatoire
Objectif : Terminer
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Anté prologue
Cette SaintéLyon, elle a commencé le 8 décembre 2013 à 03h25. Je m'étais promis que si j'arrivais en bon état à la fin de ma (3ème) Saintexpress, l'an prochain ce serait "la Grande". Elle a occupé un petit bout de mon esprit toute l'année, puis un gros bout quand est venu le temps de l'entrainement spécifique, du tracé méticuleux sur OpenRunner, des recos de parcours. Grâce à elle, j'ai découvert les Monts du Lyonnais de jour et rencontré des kikous. J'en suis venu à considérer qu'un footing de 15km était une sortie de récup. J'ai eu très peur en me faisant une micro-entorse quatre semaines avant la course. J'ai eu beaucoup de peine en lisant sur le forum les mésaventures de ceux, trop nombreux, qui se blessaient pendant la préparation. Je me suis demandé si j'étais vraiment saint d'esprit quand, après avoir vu l'ASSE manger tout cru l'OL la semaine précédente, je me suis dit que 7 jours plus tard, je rentrerai à pied. Tout ça pour en arriver là, tout ça pour être debout là, dans le noir, à attendre sur le trottoir que mes copains viennent me récupérer pour aller manger, et descendre à Saint-Etienne.
Prologue
Nous regardons les gouttes s’écraser sur le pare-brise. Plus l’on s’éloigne de Lyon, et plus le temps se dégrade. C’est nuit de pleine lune il parait.
Nous sommes deux relayeurs, Manu et Seb, et trois « solos », Benoît, Gerhard et moi, à se demander si on aurait pas mieux fait de regarder la télé en buvant des bières plutôt que d’aller se coller au froid. A part Manu, nous sommes tous engagés sur une distance supérieure à tout ce que l'on a pu faire jusque là. Mais quand il nous pose sur le trottoir pour aller faire la sieste à Sainte-Catherine, qu'on quitte la douce chaleur de la voiture pour remettre les vestes et les Buffs, on sait qu’il est trop tard pour faire demi-tour.
Un départ fait de vagues
Dans le hall, des milliers de coureurs sont agglutinés. C’est une vraie fourmilière, le côté organisé en moins. Difficile de trouver deux mètres carrés pour poser le sac et finir de s’équiper. Ça va dans tous les sens, par petits groupes de collants-pipettes, de gens en doudounes, de gros sacs à dos, de portes bidons. Aux pieds, ce n’est pas mieux : des chaussures de route, de trail, minimalistes, maximalistes. Tout ça dans un boucan d’enfer. Mais la SaintéLyon est un barnum et on sait à quoi s’attendre quand on s’inscrit. On vide rapidement les lieux pour aller confier nos sacs aux camions de consignes, soigneusement rangés à l’extérieur par numéro de dossard, idéalement placés à la sortie du hall.
Pour favoriser l’étalement des coureurs et limiter les embouteillages, l’organisation a décidé cette année de proposer un système de départ en quatre vagues espacées de 10 min, soit pour les derniers un départ à minuit 30.
L’objectif est louable, mais le système semble avoir été pensé à la va-vite et proposé sans relecture. Pour commencer, où vont se placer tous ceux qui visent entre 10h01 et 10h59 ?
De plus, si on se réfère aux résultats de 2013, moins de 120 personnes ont terminé en dessous de 7h (individuels et relais 2/3/4) ! Du coup, difficile de décider du sas de départ en fonction de son seul objectif horaire.
Bref, c’est sans remords que nous nous plaçons dans la première vague même si nous visons dans les 8h30. J'ai dans la poche une « fiche secrète » avec des temps de passages sur une base de 8h. J'ai donné ces horaires à ma femme pour qu'elle ait une idée des temps de passage à minima s'il lui venait l'envie de consulter le suivi live pendant la nuit. Bruno part s'échauffer, mais lui vise moins de 7h.
Curieusement, la pression ne monte pas. Il ne fait pas froid. La bruine a cessé. Maud Gobert a une pensée pour Michel Sorine, dont la vie a brusquement basculée début avril dans le tunnel de la Croix-Rousse, et nous rappelle que, même si ce sera dur par moment, nous avons la chance de pouvoir être là et de courir ce soir. Enfin c'est le compte à rebours. Enfin raisonne la fameuse musique de U2 « light my way ». Enfin, nous partons bouffer ces 72km !
Saint-Etienne / Saint-Christo : 1h28'43 – 15 km – D+446/D-193 - 897ème
J'essaie de ne pas perdre les copains de vue dès les premiers mètres. Un seul mot d'ordre en tête, enfin deux : « il faut arriver frais à Sainte-Catherine », donc à 27km de là, et « La course commence à la sortie du Bois Bouchat » soit dans 45km. Quelle idée d'avoir mis la ligne de départ si loin du début de la course...
Difficile de ne pas dépasser les 12km/h sur la portion de plat entre Sainté et Sorbier. La « 1ère vague » est vraiment hétéroclite. Beaucoup courent, une majorité rapidement. D'autres trottinent voire marchent presque. Mais les boulevards sont larges et personne ne se gêne. Du bitume, des rond-points, du plat, on a l'impression d'être partis pour un marathon...
A Sorbier, le sol s'élève. La température chute. Le tap-tap des chaussures se mouille progressivement. La boue fait son apparition et ne nous lâchera plus d'une semelle. Je me force à marcher dès que la pente s'accentue parce qu'il faut arriver frais à Sainte-Catherine. J'ai perdu mes copains de vue...
Les sentiers collent aux pieds. On s’élèvent doucement dans la campagne stéphanoise. Devant nous, dressée dans le ciel, apparaît l’église de Saint-Christo, enveloppée de brume et si baignée de lumière orangée qu'on la croirait en flammes. Je partage mon émerveillement mais il semble que le mot d’ordre dans cette course soit « silence dans les rangs »…
Saint-Christo / Sainte-Catherine : 1h15'42 – 11,8km – D+357/D-399 - 699ème
Voilà ce fameux ravito que tout le monde veut sauter ! Il est situé après le passage des relais, en haut d'une côte. Pour en avoir le cœur net, je passe par la tente. Effectivement, il y a du monde, mais pour l'instant rien d'insurmontable et j'arrive à grappiller un bout de chocolat et du Coca. Enfin non, du Pepsi.
C'est reparti pour le froid et la boue. Ma femme me textote qu’elle a vu mon passage sur le suivi live. Je suis en avance sur ma « fiche secrète » alors que j'ai l'impression d'être très raisonnable. Il va falloir lever le pied au risque de le payer plus tard.
On repart tout de suite en montée. La descente sur Conjarenton se passe sans heurts, tout comme le coup de cul pour atteindre la croix Bicouri, à 827m d'altitude (67m de D+ en 500m quand même). Nous atteignons enfin les crêtes puis, au km21, le point culminant de cette SaintéLyon (883m).
Il ne fait pas très froid, mais une petite brise glaciale souffle sans discontinuer sur les crêtes. Il y a quelques centimètres de neige dans les champs. Autour de moi, c'est le silence complet. J'ai l'impression d'être embarqué dans un convoi, bercé par le rythme des foulées.
A force de patauger dans la boue, les restes de la petite entorse faite pendant l’entraînement se réveillent. Plus inquiétant, je ressens parfois une douleur assez vive en haut du mollet gauche, surtout dans les descentes. Ce n’est pas très gênant mais je n’ai pas l’esprit tranquille.
Dans une côte, j’entends qu’on m’appelle. C’est xian69 ! On s'était rencontrés au départ de la nuit des Cabornes et nous avions fait toute la course ensemble. On commence à discuter, mais il tape dans un cailloux et des crampes le prenne subitement. On se retrouvera quelques minutes plus tard pour finir par se perdre dans la foule après quelques kilomètres.
Enfin nous rejoignons la croix près du Moreau. Je dis enfin, car à partir de là, j'ai reconnu l’itinéraire. Les 6km jusqu’à Sainte-Catherine sont faciles et il suffit de se laisser aller doucement pour y arriver, frais.
Sainte-Catherine/Saint-Genou : 1h23'19 – 11,2km – D+364/D-438 - 538ème
Trois ans que je pars d’ici en jetant un coup d’œil sur le « sentier par lequel arrivent ceux qui font la grande ». Ce sentier, je le descends aujourd’hui. Rapide état des lieux, ça va plutôt bien, et on peut même considérer que le premier objectif est rempli. Les jambes fonctionnent et c’est tant mieux, car l’étape suivante est techniquement la plus exigeante du parcours.
Ma femme me textote mon passage et mon classement. Elle va finir par dormir moins que moi !
Je retrouve Gerhard sous la tente. Il commence à avoir les jambes un peu lourdes. Nous repartons, chacun à notre rythme, à travers le village de Sainte-Catherine, puis la lente montée en direction de la (Bu)bullière.
Le terrain est moins boueux désormais, et le cheminement jusqu’au bois d’Arfeuille ne pose pas de soucis. Dans la descente, je gère les douleurs à la cheville et au mollet. La dernière fois que je suis passé là, c'était dans 5 cm d'eau. A présent, les 2500 concurrents de la Saintexpress ont bien nivelé le terrain.
C’est beau de descendre, mais il faut remonter maintenant ! Nous sommes en bas, et Saint André la Côte est tout en haut… Enfin, je trouve quelqu’un avec qui discuter un peu, ce qui fait oublier cette longue bavante.
L’accès à Saint André est curieux. Plutôt que de nous faire passer par la route, les traceurs nous envoient sur un petit single légèrement déversant, qui domine une clôture de fils barbelés. Vraiment pas le moment de s’en mettre une… J’étais dubitatif lors de la reco, et je ne suis toujours pas convaincu par cette option.
Comme prévu, la descente de Saint André est un calvaire pour ma cheville et mon mollet. Il faut surveiller les cailloux, la boue, les autres coureurs, poser les pieds à plat. C'est tellement frustrant quand on aime envoyer dans les descentes ! J’ai hâte d’arriver à la route.
La voilà justement… On serpente un peu, et puis l’on reprend un chemin en balcon qui, gentiment, nous amène au ravito suivant.
Saint-Genou/Soucieu : 1h18'16 – 11,3km – D+266/D-530 - 510ème
Gerhard est déjà là. Manu aussi. Il a pris son relais presque 20min après notre passage à Sainte-Catherine et il nous a rattrapé, soit 1h06 entre Sainte-Cath' et Saint-Genou ! Il y a aussi Bruno, pour qui la course s’arrêtera là : problèmes d’ischios. Gerhard repart, je fais quelques foulées avec Manu qui me quitte rapidement pour ne pas m’embarquer dans un faux rythme. Il mettra moins de 4h25 pour faire Sainte-Catherine/Lyon.
Le long cordon lumineux poursuit sa route en direction du Richoud, puis de la longue côte qui nous amène vers Cornavent. Cette côte est un bon indicateur du travail d’usure de la course. C’est une belle route en ligne droite, pas très pentue, mais qu’on ne peut plus qualifier de faux-plat. Typiquement le profil où l’on se demande « je cours ou pas ? ». Je commence en faisant 50 foulées en courant, 50 foulées en marchant. Je repars pour une deuxième série de foulées en courant, mais cette fois je ne compte que jusqu’à 10 et je reprends à 1, toujours en courant. Ce petit jeu mental me fait oublier le reste et me permet d’arriver au petit trot jusqu’à l’entrée du bois Bouchat, pas peu fier d’avoir réussi à avaler cette route (presque) sans marcher.
Ahh, le bois Bouchat et son fameux single qui descend vers le Furon… Lors de ma dernière reco, le passage du Furon aurait pu se classer dans les épreuves qualificatives pour le saut en longueur. Heureusement, son franchissement est aujourd’hui plus facile. La côte qui suit n’est pas très longue. Surtout, elle amène à la sortie du bois Bouchat, c'est-à-dire précisément là où la course commence !
Je ne sais pas qui est à l’origine de cette boutade, mais il ne faut pas la prendre à la légère. La sortie du bois Bouchat, c'est le retour à la civilisation et ses routes, dont une bonne partie à plat ou en descente. Si le corps n'arrive pas à se relancer, il y a de fortes chances que le moral en prenne un coup. Et dans ce cas, les conséquences peuvent être terribles...
Je tire un peu sur les jambes et repars en footing. Ça répond grosso-modo même s'il m'est déjà arrivé d'aller plus vite sur ces chemins. Une fois de plus, cette section semble interminable. A chaque virage, j'espère que l'on va enfin entrer en ville mais non. Et puis ça fini par arriver : le rond-point, une petite foule de supporters et hop, au chaud dans ce gymnase que j'avais quitté regonflé à bloc l'an dernier pendant la Saintexpress !
Soucieu/Chaponost – 1h16'01 – 10km – D+232/D-306 - 476ème
Gerhard est là, mais ça n'a pas l'air d'être la grande forme. On repart ensemble du ravito. J'ai pris mon temps et je me suis bien refroidi. Mes mains tremblent tellement que je me mets de la soupe sur les gants et les manches. Heureusement, 5 min plus tard les choses sont un peu rentrées dans l'ordre.
Nous cheminons tranquillement à travers les vergers. J'ai l'impression qu'on est encore plus ou moins sur une base de 8h. Maintenant qu'il n'y a plus ni boue, ni cailloux, la cheville et le mollet se font oublier. J'allonge un peu la foulée, puis je ralentis pour attendre Gerhard qui est en train de passer par un point bas.
Après la montée des lapins, il me dit d'y aller. A vue de nez, les 8 heures sont encore envisageable. On est plus très loin du ravito de Chaponost et mon camarade devrait pouvoir gérer la fin de course sans difficulté. Je reprends mon rythme et entre dans le gymnase de Chaponost.
Chaponost/Lyon – 1h21'35 – 11,9km – D+270/D-408 - 423ème
C'est fou la vitesse à laquelle on se crée une routine. Je rentre, je cherche le point de ravitallement chaud, je récupère de la soupe et un carreau de chocolat ou une banane. Je mange, bois, et repars.
Il me reste 1h15 pour parcourir les 12km si je veux finir dans les 8h. Ça va être tendu, d'autant que je sais que la côte de Beaunant et les modifications de parcours dans le Parc Aventure vont faire mal. J'allonge autant que possible, mais j'ai déjà dépassé de 10km mon reccord de distance en trail. Si je fais encore illusion sur le plat, la moindre côte fait chuter la moyenne.
Beaunant enfin, et sa côte des acqueducs que je n'essaie même pas de taquiner en trottinant. On entre dans le Parc Aventure à la découverte de l'itinéraire bis qui permet d'éviter les marches, si dangereuses lorsqu'elles sont humides. Ça tourne, ça vire. J'ai l'impression qu'on en sortira jamais de ce parc. Le raidillon à la sortie se négocie les mains sur les cuisses, tout comme le faux-plat suivant. La descente, elle, se fera à l'économie car je n'ai pas envie de tirer sur le mollet.
Les marches, la Saône. En bas des escaliers, j'applaudis le Berger en jetant un regard au ciel. J'ai autour du coup le Buff Spiderman doublé polaire de mon petit Berger à moi qui, heureusement pour lui et nous, a eu plus de chance dans son combat contre cette maladie que son ainé.
Mais pourquoi nous font-ils aller chercher la descente sur les quais aussi loin alors que des marches y descendent directement juste devant nous ? Ce doit être pour le plaisir de nous torturer une dernière fois.
Comme j'habite dans le coin, je sais déjà qu'il n'est plus possible de chercher les moins de 8h. En même temps, j'ai envie de profiter de la fin de course, de la traversée des deux ponts et du parc de Gerland, car d'autres priorités ne me permettront pas de m'aligner l'an prochain. Je prends donc le temps de marcher en finissant ma gourde dans le jour naissant et je repars au petit trot.
Virage à gauche, des banderoles tous les 50m, un Jean-Phi à l'oeil de lynx qui repère mon bonnet et me lance « oh ! Kikou ! », je rentre dans le palais des sports. C'est fini.
Les larmes me montent aux yeux. C'est la première fois que j'ai ce genre de sensation à l'arrivée d'une course. Je vois Manu et Seb dans la foule des spectateurs, le bruit autour. Quelle différence avec l'arrivée de la Saintexpress...
Épilogue
Je vais vite me changer car je commence à avoir vraiment froid. Quelques mots échangés avec les connaissances croisées ça et là, récupération du sac, changements de vêtements. Je retrouve Gerhard entouré de sa petite famille. Il est arrivé un petit quart d'heure après en un seul morceau en s'accrochant au mental.
Bilan
Le parcours est magnifique. On peut toujours pinailler sur tel ou tel morceau de chemin, mais il ne doit pas être facile de planifier un tel itinéraire entre deux grandes zones urbaines. Il faut plus que jamais en garder sous la pédale après Soucieu, car les modifications ont rendu cette section bien plus dure ! Le balisage est royal (même si je n'en ai pas eu besoin, vu le monde autour de moi).
Incroyable les personnes qui, au milieu de la nuit, vous applaudissent et vous tapent dans les mains ! Mention spéciale évidemment à l'équipe des Coursières à Saint-André la Côte, et à la foule à Soucieu.
Je ne sais pas si le départ par vagues a atteint son objectif, mais l'organisation a sans doute intérêt à mieux définir chaque sas (par exemple vague 1 : individuels moins de 8h, relai 2 moins de xx h, etc.) pour que chacun trouve sa place plus facilement.
Je suis parti avec un porte-bidon caché sous ma veste pour le conserver au chaud. C'était la bonne solution pour moi, à condition de s'arrêter à tous les ravitos. J'ai fais l'erreur d'attendre Sainte-Catherine avant de commencer à boire du chaud ce qui m'a totalement dénoué l'estomac. Il faudra y penser avant la prochaine fois !
L'arrivée au Palais des Sports est quand même bien plus chouette quand on fait la SaintéLyon : il y a du monde, du bruit !
19 commentaires
Commentaire de Mazouth posté le 11-12-2014 à 23:39:43
Bravo ! Super course ! Ils sont forts ces Sylvains ;) En te lisant j'ai encore re-vécu cette belle course et j'ai même eu l'impression de la faire en 8h tellement on s'y croirait !
Je reste dubitatif sur le principe du départ par vagues, mais il faut bien reconnaitre qu'à mon rythme de milieu de peloton je n'ai pas bouchonné (sauf sur l'accès à St-André pour le moins spécial) alors que je craignais ça.
Commentaire de christ-off posté le 11-12-2014 à 23:50:39
Je lis ton cr et je me dit vivement le 05 décembre prochain.C'est vrais que certaine portion choisis sont bizarre, mais cela reste une belle course avec son cotée atypique ,mais qui ne laisse personne indifférent.
En plus ton classement me fait rêver même si jamais je pourrais courir aussi vite et aussi longtemps que toi.
Bonne récup!
Commentaire de Spir posté le 12-12-2014 à 19:29:31
C'est la course qui doit faire rêver, pas le classement ;o) C'est vrai que cette course est atypique, et c'est tant mieux, c'est ce qui fait sa typicité !
L'an prochain tu te lances ?
Commentaire de ThomGarcia posté le 12-12-2014 à 08:40:05
Bravo pour ta course, j'ai eu de la chance de ne pas te voir me dépasser sur le fil!!
Énormes félicitations pour ton récit, je suis admiratif, t'as pris des notes en courant pour être si précis!?
Commentaire de Spir posté le 12-12-2014 à 19:33:08
Bah, disons que j'ai passé un peu de temps sur les cartes IGN... Merci pour ton commentaire !
Commentaire de jano posté le 12-12-2014 à 09:49:05
bravo, super gestion malgré l'inconnue...avec la boue, ça me rappelle carrément ma 1ère STL 2011.
Sinon, pour la sortie du bois bouchat, c'est moi sur une adaptation du célèbre "la course commence à soucieu" de marat je crois...enfin peu importe, tu l'as dit, si tu n'es pas capable de relancer à la sortie du bois bouchat, tu es foutu.
Commentaire de Spir posté le 12-12-2014 à 19:35:40
Et ben c'est sans doute le meilleur conseil qu'on puisse donner à quelqu'un qui se lance sur la STL à mon avis, et il m'a bien servi ! Merci 8o))
Commentaire de franck de Brignais posté le 12-12-2014 à 09:52:37
Merci pour ton superbe récit qui m'a plongé dans ta course. C'est rassurant, aussi, de constater que les champions de devant ont des coups de mou et marchent de temps à autre ;) . Bonne récup' maintenant.
P.S : la légende d'une course qui commence au bois bouchat sort tout droit de l'esprit tordu d'un champion du coin : Mr Janolesurfeur !!
Commentaire de Spir posté le 14-12-2014 à 10:15:55
J'espère qu'on aura l'occasion de se croiser pour une ou deux sorties dans les monts du lyonnais ou dans Belledonne !
Commentaire de Arclusaz posté le 12-12-2014 à 11:24:03
Je confirme pour Jano !!!!!! et le "la course commence à Soucieu" qui était vrai jusqu'en 2012 (avant l'apparition du Bois Bouchat" est de Tercan.
Embrasse bien Spiderman pour moi : je vois que dans la famille vous savez ce que c'est que les ultras et que vous en avez terminés des biens plus durs que la STL.
Bravo
et encore merci pour la "trace à Spir" qui a du servir à un paquet de gens.
Commentaire de jano posté le 12-12-2014 à 11:39:14
Ah oui, Tercan évidemment...ses CRs m'ont souvent bien servi pourtant.
Commentaire de Spir posté le 14-12-2014 à 10:10:59
Merci d'avoir rendu leur paternité à ces adages localement mythiques ! Soignes bien ta cheville et j'espère qu'on se verra à l'Hivernale !
Commentaire de Cocorosinette posté le 12-12-2014 à 21:38:46
Bravo pour ce récit et cette gestion de l'effort nocturne. C'est amusant ce que la lecture du récit des autres réveille sur sa propre expérience. C'est probablement un bon indicateur de la magie de la STL.
Encore bravo...
Commentaire de snail69 posté le 12-12-2014 à 23:40:46
On a bien vu, sur le fil STL, le plaisir que tu as pris dans ta préparation. On va t'enfermer avec une carte IGN et Bubulle : ce sera intéressant d'observer ce qu'il se passe. Bon sinon, c'est toujours un peu trompeur de lire les CR de ceux qui vont vite : on a toujours l'impression que c'est facile. Bravo pour cette belle aventure !
Commentaire de Spir posté le 14-12-2014 à 10:15:03
Si Bubulle n'est pas tiré au sort sur l'UTMB, il risque de s'aligner sur l’Échappée Belle. On verra ce que ça donne ;o) J'ai adoré vivre pendant quelques semaines dans ma bulle STL, même si l'entourage non coureur se demande parfois ce que tu peux trouver comme plaisir dans ce genre d'épreuve...
Commentaire de Jean-Phi posté le 13-12-2014 à 08:28:45
Belle course bouclée magistralement pour une 1°. Content de t'avoir aperçu sur les derniers mètres, on voyait tout le bonheur d'avoir réussi sur ton visage. A l'année prochaine !
Commentaire de Spir posté le 14-12-2014 à 10:19:21
RdV à l'Hivernale autour d'une bière cette fois !
Commentaire de Japhy posté le 14-12-2014 à 07:49:05
MOi aussi la STL est la seule course où les larmes me sont montées aux yeux à l'arrivée! J'ai meme sangloté carrément (bon, de fatigue largement autant que de soulagement!).
Pour boire chaud j'avais emmené un tout petit thermos dans le sac, mais ceux qui vont vite comme toi ne vont pas s'embarrasser avec ça.
Bravo à toi!
Commentaire de Spir posté le 14-12-2014 à 10:18:55
Merci Japhy ! C'est effectivement curieux. Est-ce que c'était de la fatigue, ou simplement la joie d'être arrivé au bout de quelque chose auquel je pensais depuis si longtemps ? C'est le genre d'émotion qui te donne envie de recommencer en tout cas !
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