La montagne, ça vous gagne.

Le jour se lève et nous arrivons bientôt au lac des vaches. Nous sommes sur la route du sel en direction du col de la Vanoise.

Nous n'empruntons pas tout à fait l'itinéraire inverse du TGC mais la pente est idem quoique moins piégeuse.

 

La traversée du lac des vaches est magnifique. Un dernier effort et nous voilà au premier sommet.

                           

 

Mes doigts sont gelés malgré mes gants et j'ai besoin de l'aide d'un bénévole pour dévisser mes bâtons afin de les ranger dans le sac.

 

Cela fait 1h45 que nous sommes partis de Pralognan et le soleil se lève doucement, il est presque 6 heures.

 

 

Le petit plateau qui s'en suit permet de courir normalement.

 

Le parcours est balisé avec des pierres formant les lettres TGV avec une flèche, sympa.

 

Un beau passage dans la neige est sécurisé par une main courante et sur l'œil vigilant des CRS.

 

Nous redescendons en direction du vallon de la Leisse mais nous bifurquons bien avant vers la droite laissant le parcours du tour de la Grande Casse.

 

Nous suivons les petits tas de cailloux, cairns, par la droite et sautons de gros rochers empilés.

 

 

Nous sommes maintenant dans une sorte de cirque magnifique où trône des cascades et un torrent d'eau très fraîche.

 

 

 

 

 

J'accélère le mouvement et tombe sur les rochers dans la descente avant le refuge de l'Arpont.

Sans mal mais ma montre est abîmée.

Je crains pour la barrière horaire mais celle-ci n'est pas éliminatoire. Tans mieux car je suis en retard.

 

 

Je fais le plein du camel bak et repars dans la descente technique.

 

Les remontées suivantes sont terribles et je regrette de ne pas avoir assez potassé le profil.

 

 

Je cherche la voie à prendre en regardant à droite et à gauche et c'est en levant la tête que je m'aperçois de la file indienne qui serpente là bas tout en haut. Ouf.

 

Dans la descente, je suis au taquet. Un œil sur le chemin et un autre sur le chrono. Cela va être short au point de ravitaillement suivant.

 

J'arrive au refuge de Plan Sec limite limite mais je suis ok pour repartir.

 

 

La suite est à nouveau terrible avec une belle côte et je paye cash mes efforts d'avant.

J'essaie de relancer en haut mais il n'y a plus rien dans le bonhomme.

 

 

La descente vers le refuge de l'Orgère va être dure. Le parcours serpente en descente dans les sapins, c'est très joli. En face il y a La Norma et Aussois, souvenirs du trail de Modane.

 

 

Voilà ça y est, j'arrive à la dernière barrière horaire avec une demi heure de retard mais le compte est bon. 51 km et 3000m de D+.

Le long retour en car va me faire réfléchir sur la suite. Suis-je fait pour ça ?

 

 

J'ai toujours du mal avec ces distances et ces dénivelés.

 

Le point positif, à part les superbes paysages, c'est que je me fais pleins de copains avec les serres files.

 

 

 

Salut Pralo, à l'année prochaine, peut-être.