L'auteur : laulau
La course : Euskal Trail - Ultra Trail
Date : 30/5/2014
Lieu : Baigorri (Pyrénées-Atlantiques)
Affichage : 3103 vues
Distance : 130km
Objectif : Pas d'objectif
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Novembre 2013,c’est officiel, un Ultra sur l’Euskal Trail aura lieu fin mai 2014. J'ai prévu de le faire mais pas cette année, plutôt en 2015. Je vais aller à La Réunion pour la Diagonale des Fous, les vacances de Toussaint tombant bien pour une fois.
Mais tout est remis en question cet hiver lorsqu’une belle poussée d’arthrose au gros orteil me fait vraiment souffrir à ne plus poser le pied correctement. Il n’y a que dans une pompe de ski que je ne sens pas la douleur! Vu mon état, impossible de prendre le risque d’une inscription, de payer le voyage à La réunion…
L'Euskal, c'est quasiment à la maison, l’endroit est superbe, l'organisation sûre et si j’ai toujours mal au pied, de ne pas y aller sera moins problématique.
Peu à peu, la douleur s’atténue et je découvre les chaussures Hoka One One Stinson qui me permettent de courir sans gêne ou presque. Mais entre ce pied abîmé et l’organisation du Trail du Barétous chronophage et stressante, il reste peu de temps pour préparer au mieux cet Ultra.
Finalement, j’arrive au 29 mai avec 2 week-ends un peu chocs d’entraînements dans les jambes et quelques sorties longues (entre 3h et 4h), ce qui est insuffisant pour envisager autre chose que d’être finisher sur cet Ultra de 130km pour 7800m+. Vu la distance et le terrain, être même finsher sera déjà une belle victoire ! Je vais chercher le dossard en compagnie de Lolo (Althabe) et Niko (Darmaillacq), la pression monte d’un coup !
Je prends le repas à la Pasta-party avec Patrick et Christophe, Christophe et moi ne prenons pas de vin car on est des sportifs de haut-niveau, Patrick, lui se laisse aller et goûte au rouge, il ne connaît rien au haut niveau ! (Il finira quand même 6ème en moins de 20h !) puis direction le parking campement où m’attend mon Partner (qui suffira pour passer la nuit). Niko et les copains de la Lemur-Team sont là, le repas n’est pas vraiment élaboré. Pâté sur pain de mie et quelques pâtes avec tranche de jambon sous plastique, ça gêne pas trop pour gagner en 17h20 !
Courte nuit de merde dans la voiture malgré un bon matelas, petit déj avec la Lemur Team, tout le monde est détendu (de l’extérieur au moins), un dernier regard sur les petits papiers où sont indiqués les temps de passage prévus pour Niko, Lolo et Steph. Gigi et moi, ben…on n’a pas de papiers ! et 4h45, rendez-vous sur la ligne de départ : beaucoup de têtes connues (de moi) qui ont fait de ce 1er Ultra Euskal un rendez-vous à ne pas rater.
Patrick et Christophe
Serein le type ! ...enfin, pas trop !
Le départ se fait à un bon rythme et d’après certains du haut du classement, c’est parti doucement, comme quoi !!! Il ne pleut pas mais c’est humide et il fait assez lourd (je me suis trop couvert !)
sommet du Jarra
Passage au sommet du Jarra et de ses antennes déjà dans le brouillard et sous une petite bruine, tout va bien, la descente s’engage en suivant une crête puis sur un sentier qui fait de longs zig-zag très peu pentus. Celui qui a créé ce sentier ne devait pas être basque, ce n’est pas possible ! On arrive à la route par des passages boueux, les premiers d’une très très très très très très très…longue série ! la remontée vers le pic de Larra est plutôt jolie entre petits chênes, fougères et bruyères avec un sentier sur la crête puis à flanc avant de redescendre sur Gastigarlepoa, le premier ravitaillement.
montée vers Larla
En arrivant au ravito, on prend une belle sauce sur la tête, j’hésite à mettre la veste puisque la météo n’est pas annoncée très mauvaise, un peu humide mais pas trop ! Bon, je mets la veste quand même. Je suis toujours avec Christophe sans problème. Heureusement car on est au début du commencement. On part à l’attaque d’Iparla et de son fameux col – couloir. Il pleut bien, on est dans le brouillard, il fait frais mais pas de souci, la météo n’est pas annoncée si mauvaise !!
passage au sommet du Pic d'Iparla
Passage au sommet du Pic puis longue traversée vers le Col d’Ispéguy.
Ça glisse bien sur les dalles de grès qui ont eu la bonne idée de se mettre dans tous toutes les positions afin de tester la technique du trailer. Comme entre les pierres, c’est de la boue, les premières séance de dérapages-rattrapages commencent. Je vais bien et rattrape des coureurs mais je me laisse aller à suivre des gars et on se plante en continuant sur une bonne piste. Quelques hésitations puis retour en arrière : c’est vrai que le balisage est très présent normalement et que là, il n’y a plus rien. Petite séance de montée raide pour rejoindre les coureurs un peu plus haut …et je retrouve Christophe que j’avais un peu lâché. A Ispéguy, après 4h55 de course, malgré 30 premiers km costauds, la machine tourne bien…et il fait un temps correct… Je remplis le réservoir, presse un peu Christophe pour repartir en direction du col d’Elhorrieta et du Pic d’Hautza. Les passages en sous-bois dans la forêt de Nekaitz, au col de Nekaitz et d’Elhorrieta sont magnifiques, on a l’impression que le soleil n’est pas loin, il fait presque chaud…la météo l’a dit, il ne va pas faire si mauvais que ça !
forêt de Nekaitz
La boue revient dans la montée au dessus d’Harrigorry et elle ne nous quittera plus jusqu’à l’arrivée ! Ce fameux vieux barbelé rouillé qui traîne au sol depuis des années est toujours là, personne n’a l’idée de l’enlever, il est quand même plutôt dangereux mais il fait parti du paysage de l’Euskal !
La pluie revient fort sur les dernières pentes de l’Hautza, où il faut tracer droit dans le pierrier. Vent, pluie, brouillard au passage du sommet où 2 bénévoles essaient de noter nos numéros assis sous un parapluie. Ces images de bénévoles stoïques et réconfortants tout au long du parcours resteront gravés dans nos mémoires. Le début de la descente est délicat, le balisage un peu plus difficile à repérer mais heureusement, il fait moins froid et humide…la météo l’a dit, il ne fera pas trop mauvais !
S’en suivent de superbes passages de cols en cols, herbeux ou forestiers, de lignes de crêtes en lignes de crêtes. La lecture du road-book ne laisse planer aucun doute, on est bien au pays Basque : Antchola, col d’Ichtauz, Abraku, Pago-Celhay, Urrichka, Berdaritz !
Une descente assez rapide m’ amène au ravito des Aldudes au 43ème km en 7h35. Tout va bien malgré la météo. J’attends Christophe, il arrive et m’annonce qu’il arrête là, le physique ne suit pas et une de ses chaussures non plus puisqu’elle est bien déchirée sur le côté ! Quelques coureurs arrivés avant moi ont déjà rendu le dossard. Je prends le temps de manger des petits sandwichs et je repars sur la route, objectif Urepel et sa base-vie du 72ème km. Tout d’un coup, j’ai un flash !...J’ai oublié de recharger en eau ! Je repars au ravito en colère contre moi, 800m à peu près de bonus…Sur 130km, c’est une paille, mais à ce moment-là, ça m’énerve bien !
A nouveau, la montée vers les crêtes brouillardeuses, je rattrape 2 filles qui sont accompagnés par un gars que je verrai régulièrement jusqu’à Ronceveaux. Je l’ai déjà vu avant Ispéguy, en fait, il fait l’assistance de Sarah Dinclaux qui abandonnera à Ronceveaux. Je pensais que les deux filles étaient en équipe et non, elles ont décidé simplement de faire course commune. Je les double sur la crête, il ne pleut plus, la météo s’améliore… s’améliore 10mn puisqu’arrive de l’Ouest, un énorme nuage gris accompagné de grosses bourrasques de vent. Par fainéantise ou manque de lucidité, je décide de ne prendre que la veste Camp très fine que j’ai acheté 3 jours avant. Je l’ai à la taille depuis le début comme un Kway, j’ai trouvé pratique qu’on puisse l’enfiler très rapidement. Il suffit de la sortir de la poche, enfiler les manches, passer la tête, scratcher derrière et c’est fait. Au magasin, c’était super simple !
Mais le vent s’est bien levé, les manches partent dans tous les sens, le reste flotte au dessus de la tête. Je suis sûr que de loin, on doit penser que je décolle en parapente. Je l’ai enfilé à l’envers, voilà pourquoi c’est le bazar. Je m’arrête et perds beaucoup de temps à l’enfiler correctement alors que la bonne veste m’attend dans le sac. Les filles disparaissent loin devant. C’est long jusqu’à Urkiaga, j’ai un petit coup de mou. Je pense même que la montée de l’Adi est avant Urkiaga et que vu la météo, l’orga l’a shunté ! Enfin, j’arrive au ravito au col, il pleut fort, il fait froid mais le ravitaillement est chaleureux. Je reconnais Mikel et lui demande confirmation qu’on a bien évité l’Adi. Il me répond tout étonné : « Euh, Laurent, l’Adi, c’est maintenant ! » Il fait déjà un temps pourri ici, j’imagine au sommet de l’Adi. Je repars, le moral bof bof ! les deux filles sont devant et plus on s’approche du sommet, plus c’est l’enfer.
Le brouillard, le vent violent, le froid, les averses de grêle, tout y passe. Je baisse la tête, me mets en mode automatique et monte pleine pente dans les rochers en suivant la clôture. Mais juste avant le sommet, vision incroyable, deux gars sont là à noter les dossards. Ils indiquent le chemin à suivre. J’apprendrais qu’ils ne resteront pas là longtemps, vaincus par le temps exécrable. Après l’Adi, par des crêtes toujours brouillardeuses et un terrain détrempé avec des passages ultra glissants, on débouche eu haut d’une longue descente herbeuse sans vraiment de trace. Chacun fait la sienne au petit bonheur la chance, ou sans chance pour certains. Dur pour les quadriceps qui commencent à fumer, heureusement, on arrive sur une piste et c’est plus calme ! Un petit pont et hop ! la fameuse bugne de Patarramunho, déjà avec une bonne réputation donnée par ceux qui l’ont fait en reco. Effectivement, c’est raide et assez court mais vraiment bien raide et très boueux du style un pas en avant, deux pas en arrière ! On suit la crête puis enfin la descente sur Urepel et sa base-vie. Raymond et Isabelle sont là à m’attendre après leur 25km du matin. Je suis bien content de les voir mais j’ai un coup de mou dans la tête. Je m’étais forgé un mental de guerrier dans les jours précédents la course et me voilà avec un mental de cracotte sans sel. J’en ai plein le …de prendre la flotte sur la tête, d’avoir les pieds dans la bouillasse et de rien voir du paysage ! Pourtant, le physique va bien, j’arrive à me changer sans crampes (c’est pas souvent) ! Heureusement, Raymond et Isabelle ont compris, ils décampent avant que je leur demande de me ramener à Baïgorri. Et Nour-Eddine et Pascal qui sont arrivés au ravito avec moi m’encouragent à repartir avec eux. On mange bien, deux bols de soupe, des pâtes, du jambon, dessert et café pour moi ! Finalement, je passerai une heure à la base-vie. J’ai décidé de continuer, au moins jusqu’à Roncevaux. On sort, il pleut…
La portion suivante qui n’apparaît pas compliquée sur le papier sera un peu longuette. Je ne mangerai rien durant cette portion, il faut dire que je me suis bien rempli la panse. On fait un départ de la base-vie vraiment pépère !
Il faut monter dans le mauvais temps jusqu’au col de Berraskoain, on y arrive dans le brouillard sous un bon crachin. Des bénévoles sont là dans un 4x4 et nous demandent si tout va bien, j’espère pour eux qu’ils ont amener les cartes de mus. Le sentier part à flanc, c’est dur de courir car c’est encore bien boueux et les appuis sont fuyants. Après avoir suivi Rachel et Sarah qui sont reparties juste avant nous, on les double. Le sentier remonte assez fort vers Aldaparri et on rejoint la piste qui nous ramène vers Roncevaux. Cette piste s’avérera plus longue qu’on ne le pensait, un peu ennuyeuse …mais reposante. Il ne faut pas avoir les yeux dans les chaussettes pour voir que le tracé quitte la piste pour s’enfoncer en sous-bois. Cela nous oblige à allumer les frontales et l’arrivée se fait dans la nuit déjà tombée. Ce lieu mythique pour les pélerins sur la route de St Jacques et pour l’histoire de France est superbe. C’est là…ou pas loin, en 778, que les Basques ont mis une branlée à Charlemagne et son armée de retour de Saragosse. Pour nous, ça va mieux ! Le ravito est dans l’entrée du magnifique hôtel attenant à l’Abbaye. Il y fait très chaud, c’est bien agréable mais piégeant car de nombreux coureurs ne repartiront pas de là. On n’y traîne pas trop. En ressortant, le contraste est sévère, il fait froid et humide. Les jambes sont bien dures mais ça redémarre doucement sur une piste qui va monter peu à peu dans la forêt. On doit rejoindre le 2ème sommet le plus haut de cet Euskal, Lepo-eder par une piste en montée douce mais toujours un peu grasse. Il fait froid mais la pluie s’est arrêtée. Nos frontales éclairent des dizaines et dizaines de mulots qui traversent la piste. La lumière les immobilise et il faut presque éviter d’en écraser. On pourrait faire des brochettes avec nos bâtons ! Nour-Eddine est fatigué et la montée se fait à un rythme très doux. On arrive enfin sur la piste sur le chemin de Saint-Jacques où on hésite quelquefois sur l’itinéraire car les balises réfléchissantes sont un peu éloignées. On est plutôt sur un rythme rando rapide et on se fait doubler par des coureurs. J’en profite pour m’arrêter mettre les gants et le bonnet car il fait vraiment frais. Glurp ! ils sont trempés mais ça réchauffe quand même un peu. Je bataille pour rattacher le sac, avec les gants, je n’arrive pas à fixer les élastiques du Lafuma speed Trail.
Rachel qui nous a rejoint a le même problème que moi, nous n’avons pas faim pourtant il faudrait manger un peu et nous sommes nauséeux ! La fatigue plus le froid font leur effet négatif. La descente vers Arnéguy est longue surtout que le vent a fait tomber des balises et qu’il faut scruter le brouillard pour se répérer. Des bénévoles sont toujours disposés régulièrement. Trois jeunes sous un abri passent le temps et se réchauffent avec des packs de bibine. Ils ont une sacrée réserve et ont de quoi tenir largement la nuit. L’arrivée à Arnéguy est interminable, la route monte, descend, remonte, contourne une butte, tout le monde en a marre ! Enfin, on pénètre dans le mur à gauche et surprise, Pierrot, Stéphanie, Dominique sont aux manettes du ravito. Ils sont aux petits soins pour nous. Je m’assois sur les gradins et j’attends un peu avant d’essayer de manger. Je goûte doucement la soupe et reste pas loin de la poubelle au cas où tout repartirait. Sur des lits, quatre gars sont en train de dormir à poings fermés. Pierrot hésite à en réveiller un qui dort depuis deux heures alors qu’il lui avait demander de le réveiller au bout d’une heure…J’ai peur pour Pierrot que ça gueule un peu au réveil !!
J’emporte quelques morceaux de bananes en repartant, ça va mieux. Plus que 22km et 1100m+, ça va le faire, j’en suis sûr, l’estomac va mieux et les jambes sont pas mal. Par contre, Pascal n’est pas bien et doit même s’arrêter pour vidanger. Il nourrit les fourmis du bord du chemin…et repart comme si de rien n’était. On sent là l’expérience de nombreux ultras trails, c’est pas un bide qui déconne et des vomissements qui vont l’empêcher d’aller au bout. La route monte sévère, Niko (Darmaillacq) me dira quelques heures plus tard, qu’il a couru sur toute cette partie là…Et pourtant c’était vraiment raide et on avait déjà fait autour de 110km !!
Le sentier qui suit monte en traversée. Puis on découvre régulièrement des guirlandes de balises réfléchissantes monter tout droit dans la pente. Avant Ehuntzaroy, on doit suivre une longue piste…Elle n’est pas longue, juste interminable. Pascal a toujours des difficultés. Nour-Eddine nous propose de continuer sans eux, ils finiront à leur rythme. Le ravito au col dans une bergerie en cours de rénovation est bien agréable, les bénévoles y sont très sympathiques et on y resterait bien. Deux coureurs rentrent dans la bergerie, c’est Séverine Duhalde et JF Ithurria. Au regard qu’a Séverine en voyant Rachel, je me dis qu’il y a du podium dans l’air. Je pousse Rachel à repartir rapidement et on embraye à marche rapide vers le Pic d’Adarza mais elle a du mal à suivre. Je lui dis mon sentiment (attention, pas mes sentiments même si on vient de passer une nuit ensemble ) sur le classement. Elle me répond qu’elle s’en fiche, elle est juste là pour boucler cet Ultra Euskal en entraînement, elle qui est une « raideuse » de très haut niveau. Rachel a de sacrées références en Raid, on a pu en discuter en marchant et, en plus, je connais bien ses coéquipiers. A Adarza, on est dans le brouillard mais on s’aperçoit quand même que le jour se lève doucement. La fin est toujours un peu longue, même dans les descentes, Rachel a du mal à avancer, j’aimerais bien qu’elle garde sa place, je suis sûr inconsciemment que c’en est une. J’ai vu les frontales « repartir » du ravito assez rapidement après nous.
Il fait bien jour et presque beau quand on passe à Aharza…la météo avait raison !! Je voudrais repartir vite, il reste 5km de descente. Peu après, un gars nous double puis à 4km de l’arrivée, Séverine Duhalde et Ithurria nous doublent à bonne vitesse, sans un mot. Puis deux gars nous doublent encore. Même si je me fous depuis le début du classement, ça m’agace un peu de perdre 5 places si près de l’arrivée. Enfin, Baïgorri est là au soleil, nous finissons en courant à bonne allure. Niko nous encourage sur les derniers mètres !
Hé dire que j’ai failli bâcher à Urepel alors que je suis si heureux d’être là !
26h48mn de course, 54ème en individuel, 76ème au scratch (indiv + équipes), 310 partants, 180 arrivants.
Peu après, on entend le speaker annoncer que Séverine fait 3ème individuelle et donc Rachel, 4ème, au pied du podium. C’est quand même dommage ! Mon intuition était la bonne.
Je n’ai pas sommeil, je pars à la douche : j’y suis seul, peinard. Pas une seule crampe, je peux me changer sans difficulté. Je reviens à l’arrivée et je vais manger avec Niko. Il me raconte son Ultra, il a juste allumé sa frontale ¼ d’heure avant l’arrivée ! c’est énorme ce qu’il a fait et il est là, serein, tranquille, vraiment impressionnant !
Niko Darmaillacq (photo Step salerno)
Quel plaisir de discuter avec tous ces gens que je connais ! Il fait maintenant beau, tout le monde est heureux. Je suis sur un nuage !
Ce premier Ultra de l’Euskal Trail a été une belle réussite malgré ce très mauvais temps !
Merci à tous ces bénévoles qui auront passé jour et nuit dans la montagne, à cette organisation sans faille. L’ambiance à cet Euskal Trail est vraiment formidable, dommage pour les paysages !
Un grand merci à Pascal et à Nour-eddine de m'avoir poussé à repartir d'Urepel !
Nour-eddine et Pascal
10 commentaires
Commentaire de xixon posté le 19-06-2014 à 21:46:51
Bien joué laulau !! Quand on s'inscrit pour finir et qu'on s'est entraîné, il n'y a vraiment pas de raison de s'arrêter (hormis blessure et barrière horaire) !!!
Commentaire de laulau posté le 20-06-2014 à 08:13:47
Tu as raison xixon, mais quelquefois, il faut vraiment se botter le cul pour continuer !
Commentaire de randoaski posté le 19-06-2014 à 22:13:52
Je retrouve dans ton chouette récit de nombreuses similitudes avec ma course: bravo à toi pour être reparti et avoir bien fini. Ah au fait, le gars qui fait la moue juste derrière le type "serein" (2eme photo): c'est moi... (rires)
Commentaire de laulau posté le 20-06-2014 à 08:15:40
Allez, je t'autorise à emprunter cette photo !
Bon été !
Commentaire de Berty09 posté le 19-06-2014 à 23:48:49
Un grand bravo Laulau! Quelle santé quand même car le menu était copieux et le temps n'a pas aidé. Plein de belles courses pour la suite.
Commentaire de laulau posté le 20-06-2014 à 08:17:24
Merci berty, bonne chance pour la suite du Défi !
Viens avec ton club sur l'Euskal, tu ne seras pas déçu...même si le temps est moyen !
Commentaire de domi81 posté le 20-06-2014 à 05:00:48
il fait beau des fois chez toi ?
félicitations Laulau. ;)
Commentaire de laulau posté le 20-06-2014 à 08:19:04
Pourquoi crois-tu que les paysages sont si beaux et les montagnes si vertes ?
Incroyable, depuis début juin, il fait un temps superbe, c'est vrai, ce n'est pas normal !
Commentaire de grumlie posté le 24-06-2014 à 18:37:07
Bravo laulau. Merci de nous faire vivre cette première par "procuration". Et comme d'habitude il a fait "beau" sur l'Euskal ;-)
J'espère à bientôt sur une course.
Commentaire de laulau posté le 25-06-2014 à 19:32:51
Merci Romain,
Bonne préparation cet été pour ta 2ème Diagonale !
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