Pour mon premier semi-marathon j’aurais pu choisir une course moins compliquée.

Même avant le départ, j’avais décidé de changer mes objectifs avec les conditions météoriques. Au lieu de faire un temps qui correspondait à 75% de ma VMA, j’ai cru plus intelligent de courir un peu moins vite et être sur de terminer en bonne condition.

Malgré tout l’entraînement que j’ai fait avec mon club et la préparation spécifique à cette course, au bout de 9 kilomètres j’avais perdu toute la souplesse dans mes jambes, mon cœur battait à 96% de ma FCM (au lieu de 90%) et franchement je me sentais fatigué. Je n’étais pas déshydraté et à priori j’avais mangé correctement.

‘D’accord, je me suis dit, ‘continue mais COOL !’ Après quelques kilomètres à une allure raisonnable, je me sentais mieux et nous sommes arrivés à Mathieu plus ou moins en état de marche. Là, j’ai vu les premiers dégâts, - des coureurs qui s’évanouissaient, qui marchaient, qui étaient allongés par terre…

J’ai encore bu et j’ai encore pris du sucre

A 17 Kms (Epron) j’ai sentis les premières crampes dans mes mollets – et toutes les quelques centaines de mètres après ça. J’ai été obligé de marcher un peu chaque fois avant de redémarrer en footing. Et ainsi jusqu’à l’arrivée.

J’ai enfin terminé en 1heure 56 minutes. J’étais très content de retrouver deux copines du club sur la ligne d’arrivée (dont une faisait aussi son premier semi) mais déçu de ne pas avoir réalisé un meilleur temps. Maintenant que j’ai parlé avec d’autres coureurs et depuis que j’ai lu les récits de Mao14 et de CUPET, je comprends que je ne suis pas le seul d’avoir souffert dans les Courses de la Liberté.

Merci à la foule pour ses encouragements et aux organisateurs pour leurs efforts énormes. Seulement peut-être vous pouvez arranger une journée un peu moins chaude pour l’édition 2007 ?