Un enquillage difficile...

 

Retour à SPC en ce dimanche matin, mais depuis hier soir, les choses ont bien changé puisque la neige tombe en masse ! Le départ est repoussé de 30 minutes, snif, j’aurai pu dormir un chouïa de plus !

La descente du Col de Couz... Je devrai la compter au jeu des 365h

Il y a un peu plus de foule dans la salle des fêtes, et même, plus d’ambiance, ouf ! Badgone est là, Loiseau aussi, qui me présente au grand ultra-trailer Wolfgang, le Manak, El Numa en short, il y a aussi un groupe de guignols façon Team Epine 73 qui se met à faire des espèces de chant corses !!

 

 

L’heure H arrive, direction le RaidLight Resort, bon Dieu il y a foule !!! Et moi qui avait échafaudé un plan pour faire ch*** le Manak avec un pure holeshot !

- Problème1, ça sent le « champion » et je me retrouve qu’en 3^ème ligne,

- Problème2, il y a un morceau de virage sur la gauche, bref le holeshot ce ne sera pas pour aujourd’hui.

 

Les traileurs en MASSE

Mais je n’en perds pas mon objectif de faire honneur à mon pseudo, et je profite de ce premier kilomètre pour embêter Manak, pour placer 2-3 accélérations qui ne servent à rien, pour saluer Caro74, il est fou le bouk

 

Puis mes plans s’effondrent, j’avais le souvenir d’un faux-plat descendant pendant un moment, et non, c’est l’inverse ! Bref, je mets vite le clignotant sur le côté pour laisser passer la meute, et voilà Loiseau qui est déjà là ! Puis Wolfgang, magnifique de fluidité avec ses batons « homemade » !

 

Impossible de prendre le train, et moi qui ne sentait rien physiquement du KmV d’hier, ben il se rappelle à moi dès que ça monte ! Ca va être long…

Non ce n'est pas le kéké en mode fondeur (le kéké court en jaune comme le beau Dude), c'est Wolfgang avec ses bâtons magiques non homologués

Wolfgang est chassé par Loiseau, attention !

 

Km1.8 le chemin se rétrécit, c’est MartineV qui est là ! « laisssez-la passer c’est une grande championne » ! Je ne sais pas si ça a marché mais j’aurai tenté !

 

Plus loin c’est un clown rencontré au départ qui déboule et qui arrive à se faire de la place, bien marrant !!!

 

S’ensuit une montée, enfin montée c’est un grand mot, un long faux-plat, sauf que pour mes jambes du jour ça grimpe fort, et je fais bouchon. On a beau être en procession, ils sont nombreux à me passer. Conscient de mon côté « élément pertubateur » du jour, je mets toujours une petite main pour aider et compenser le fait de les avoir obligés à sortir du single.

 

Un long moment… Mais je sais qu’à partir du km4 ça ira mieux.

 

Et enfin elle se présente cette descente, mais même en descente je me fais reprendre ! Et qui déboule seulement ? El Numa ! « mais tu te traines !!! », « je suis parti de l’arrière !!! »

 

Enfin l’hémorragie se calme, je me fais moins passer, et on arrive sur les hauteurs de Saint-Hugues, à l’endroit même où il y a 8 mois la chenille la bergère la corne le manak le bouk encourageaient frénétiquement le berger relais 5 du Grand Duc !!! Mémorable

Saint-Hugues façon hivernal

 

Je parviens au ravito, ah mince, zéro gobelet et je n’en ai pas pris, tant pis pour moi.

 

Puis l’on contourne Saint-Hugues, un endroit apprécié du bouk puisque je marqua l’histoire fut un temps (2010 !).

 

Note : photo non photoshoppée

 

Et là Messieurs Dames, c’est hard, j’avance péniblement à 10 km/h sur route, ils sont au moins 15 coureurs devant moi et je sais que je ne les fumerai pas… Et statistiquement, ça me fait ch*** !

 

On rejoint une forêt, un tronc est au milieu d’un champ, je me dis « tiens, il y a une trace d’un coureur qui a fait tout le tour », il s’agira du père d’@lex38 !!

 

Forêt, toujours sympatoche, et voilà une é-nième bosse, grrrr, et qui me passe, Drill38, coureuse émérite de la mémorable course que fut la Ronde des 3 Massifs 2011 !!!

 

Je la laisse me passer et me console en me disant que j’ai le KmV dans les jambes, mais il s’avère qu’elle aussi !!! Même pas d’excuses pour le gros Bouk !

 

Sauf qu’elle est hard cette montée, et je ne sais si elle cale où si ma gorgée de sirop-grenadine perso fait son effet, mais je retrouve un semblant de sensations et relance un petit coup.

 

On est au km8, il ne devrait rester que 2 kms, pourtant Saint-Pierre n’est pas en vue ? Descente à nouveau, mais un peu plus pentue, ah, j’aime, je double un coureur orange, cool ! Puis un sacré replat où l’on voit au loin, allez, j’avance et on arrive à la Diat : un final que je connais par cœur.

 

ETAT DES LIEUX : Derrière a priori, je ne vois que mon coureur orange, au loin. Devant un « senior » en orange (qui semble en avoir sous le pied), une brune à couette en bleu accompagnée ( ?) d’un coureur rouge.

BREF

Ca semble « écrit », je vais pouvoir finir en mode « no stress ». Mais c’est sans compter sur l’addiction au dossard, en l’occurrence le coureur rouge marche dans la Diat, allez, je vais le chercher !

 

S’ensuit un duel jusqu’au pont du Gier (enfin un duel dans ma tête, hein), car le orange-bâton n’est pas si loin derrière et le rouge ne lâche pas tant que ça.

 

Mur final, mode marche, allez ça doit passer. Comme prévu la nana et le senior orange ne lâchent rien, un blanc s’est fait décroché lentement, allez, au dernier coup de c** je me dis « s’il relance je lui laisse la victoire », et il relance !

 

Me voici donc à l’arrivée, j’en termine en 1h12, bon, pas top mais il n’y avait que des motivés aujourd’hui ! Et alors qu’à Méaudre la fraîcheur avait fonctionné, ce weekend c’est le manque chronique de foncier qui m’a pénalisé ! Mais c’est tellement chouette nos terrains de jeu…

 

Ravito bio bien sympa à l’arrivée, ça fait du bien. Je fonce me changer et aller encourager les autres finishers dans un grand moment de complicité avec les parents du grand vainqueur du jour, dans un bel « esprit trail » ! (PS : j’ai bien mis 3’51 à Amélie au GD 2013 !!!).

 

Et pour le bonus DVD...

Je me présente au repas, mais j’ai laissé mon dossard dans ma voiture. « Ah mais non il nous faut le ticket repas », sauf que dans mon enveloppe d'hier il n’y avait rien (je l’ai vidée entièrement hier soir !), ce que j’explique, et j’ai droit à un « si vous n’avez pas le ticket c’est que vous n’avez pas payé » !!! La table d’inscriptions étant rangée, je ne cherche pas à dénouer la situation, et envoie mon doux Manak me chercher une tranche de pain et un peu de saucisson !