Récit de la course : Marathon de Reims 2013, par Erdnaxela

L'auteur : Erdnaxela

La course : Marathon de Reims

Date : 20/10/2013

Lieu : Reims (Marne)

Affichage : 1317 vues

Distance : 42.195km

Matos : Nike Flyknit Racer
Garmin Forerunner 610
Gel High 5
Oakley Jawbone

Objectif : Faire un temps

6 commentaires

Partager :

Marathon de Reims 2013

Je suis bien arrivé à Reims. Demain c’est la course. Je suis allé récupérer mon dossard et je viens de finir de préparer mon matériel. Je suis du genre méticuleux pour ça. Je n’ai pas envie le jour J d’être dérangé par des soucis pratiques. A l’hôtel, le soir, nous regardons un film quelconque histoire de nous détendre et puis le réveil sonne. La nuit fut agréable. Ma bonne vieille douleur à la cuisse s’est réveillée hier matin. En descendant l’escalier j’ai senti que ça tirait. Du coup j’étais inquiet toute la journée. Ce matin ça va.

Je viens de prendre mon petit déjeuner de marathonien, je suis habillé et je vérifie une dernière fois mes affaires. Ca va, mais j’ai le trac. Dans l’ascenseur en remontant j’ai ressenti une douleur dans le cœur. Comme une pointe, deux, trois fois de suite. Pas grand chose, le trac se manifeste comme ça chez moi. La peur de la crise cardiaque ou de l’arrêt cardiaque. Je ressens cela aussi avant les concerts que je donne. J’ai l’impression que je vais être incapable de monter sur scène, de courir. J’angoisse, je m’oppresse, je crois que je vais défaillir, capituler. C’est sérieux et à la fois pas du tout. Là ça y est, c’est passé. Je viens de m’asseoir sur le lit et j’ai respiré plusieurs fois très profondément. Agathe, ma compagne, qui court aussi le marathon aujourd’hui, me rassure, me dit de me calmer. Je ne veux pas la déranger dans sa concentration. Elle, elle est détendue. On y va. Nous sommes prêts. Les formalités, régler la chambre d’hôtel, mettre les bagages dans la bagagerie et nous voilà dehors.

Il y a déjà des coureurs devant l’hôtel qui est situé à quelques centaines de mètres du départ de la course. Il fait doux. Le ciel est gris, il est huit heures. L’air est humide, de la pluie est annoncée dans la matinée par les prévisions météo. On verra bien. Pour l’instant il ne pleut pas. Tout de suite je trottine quelques mètres. Je veux vérifier si je ressens la douleur dans le bas de ma cuisse. Non, ça va, ouf de soulagement ! Il y a des coureurs partout, qui convergent, en groupe, par grappes, vers le lieu du départ. C’est étrange, sur le chemin, nous formons une cohorte bigarrée, en short et débardeur, un dimanche matin, gris et doux, d’octobre, dans le centre de Reims. On se croirait en plein carnaval. Certains sont protégés par des sacs en plastique ou par des sacs poubelles, dans lesquels des ouvertures ont été pratiquées pour laisser passer les bras. D’autres sont affublés de couvre-chefs inattendus, de masques de Bugs Bunny ou carrément déguisés en vache ! Nous suivons la rumeur et arrivons dans la rue où sera donné le départ, dans un peu moins d’une heure. À gauche, la cathédrale de Reims se dresse, à droite, c’est en légère descente, et au bout, on devine le canal. Il doit y avoir de l’eau. Nous trottinons encore dans la foule grossissante des coureurs avant de nous séparer, Agathe et moi, pour rejoindre nos sas de départ respectifs.

Trois heures c’est le premier sas. Pour la première fois de l’année je vais être placé correctement pour le départ. Je m’assoie par terre, le long des barrières, dans une forêt de jambes et de chaussures de running. Il reste vingt minutes à patienter. Difficile de savoir dans quel état je me trouve. Physiquement, je pense être prêt et bien préparé bien que les deux dernières semaines aient été perturbées par cette douleur en forme de tenaille à la cuisse droite. Dans la tête, ça va, je suis en confiance. Je sais que ça va être dur. Surtout ne pas partir trop vite, c’est ce qui me revient le plus souvent comme pensée.

Et d’ailleurs ça y est, le coup de sifflet vient d’être donné, comme un seul homme la foule gicle, en avant, c’est parti, on y est, j’y suis, c’est maintenant, c’est parti ! Premiers mètres, premières sensations, premières pensées de course. Rien. Si… c’est quoi… Je ne sais pas. Après quelques centaines de mètres, je regarde ma montre pour voir à quelle allure je suis. Ca va vite, forcément, plus vite que prévu. Encore que. Les coureurs du semi-marathon sont partis en même temps que ceux du marathon. Donc devant ça file à toute allure bien sûr. J’ai l’impression de ne pas aller vite en fait et je suis dépassé par beaucoup de coureurs, sans doute en majeure partie des participants du semi-marathon. Du calme. Déjà, le conseil de Mark Allen me revient. Accepter le rythme du moment, et ce tout au long de la course. Ne pas se battre contre ça, pour ne pas perdre d’énergie, ne pas se dire « je vais trop vite », ou pas assez, il n’y a qu’à accepter, à faire avec. Je tente pourtant de me mettre à quatorze à l’heure malgré le flot de coureurs plus rapides que moi. En vain. Je suis plus proche des quinze. « Fais ta course » me dis-je. Ca part vite, d’accord, on verra plus tard. Les premiers kilomètres se déroulent en ville autour de la cathédrale, il y a des sections pavées qui ne me plaisent pas beaucoup, j’ai peur de me tordre la cheville, je cours avec prudence.

Jusqu’au dixième kilomètre je tiens une allure bien supérieure à celle de mon objectif, à celle pour laquelle je me suis entraîné. Là, dans la tête, ça cogite dur. Je sais que je ne pourrais pas courir tout le marathon à cette moyenne là. Autour de quatre minutes et six secondes au kilomètre. Il va falloir ralentir et se mettre dans la bonne allure, au risque de le payer plus tard. Je passe en quarante minutes et cinquante secondes au dix kilomètres ! Je m’y crois un peu trop là ! Je me sens bien mais ça ne pourra pas durer. C’est dur ça, d’accepter ça, d’accepter de ralentir, d’accepter sa faiblesse, l’ego refuse ça. Pourtant je dois reconnaître ma vulnérabilité. C’est capital, essentiel pour un coureur de fond, surtout lorsqu’il est engagé dans une épreuve comme le marathon. Pourtant j’insiste. En fait, depuis quelques kilomètres je cours en compagnie d’un monsieur plus âgé que moi. Il est un peu voûté, il court penché vers l’avant et porte un débardeur jaune du club de Dijon. Il a les cheveux courts et gris, et blancs. Je me dis que je peux lui faire confiance. Il a l’air d’un courir expérimenté et endurci. Son allure me convient. Un peu moins de quinze à l’heure. Je ne sais pas encore s’il participe au marathon ou au semi-marathon. Peu importe pour l’instant. Je me cale dans sa foulée et je fais comme ça dix bornes avec lui. Du dixième au vingtième kilomètre environ. Jusque là ça va. Bien sûr, le semi-marathon c’est une distance que je connais. Je peux la courir plus vite que ça et cet effort est à ma portée. Sauf qu’après ce semi-marathon là, il y en aura un autre. C’est là que ça se complique.

Jusqu’au vingtième kilomètre, je n’ai pour ainsi dire pas couru du tout à l’allure prévue ! J’étais toujours au dessus, et bien au-dessus. Pourtant je ne semble pas si inquiet. C’est presque inquiétant. De l’inconscience ? L’adrénaline ? En fait je ne pense pas encore à la suite. Je suis très concentré. Mon plan c’était de partir moins vite que ça et d’accélérer si possible après le trentième ou trente-cinquième kilomètre. Faire un negative split. C’est-à-dire courir le deuxième semi plus vite que le premier. Là je vais à nouveau improviser. C’est risqué, mais j’y vais. Je passe à l’endroit où les parcours des deux épreuves se séparent. Je prends à gauche en suivant l’indication bleue au sol : MAR. Le monsieur au débardeur jaune, lui, prend à droite. J’étais parvenu, discrètement, à la faveur d’un dépassement, à voir qu’il portait un dossard rouge qui m’indiquât qu’il participait bien au semi-marathon. Mais avec nous en ce début d’épreuve, il y avait aussi un autre coureur. Je ne l’avais pas remarqué jusque là. Il vient de remonter à ma hauteur après la bifurcation. Nous nous retrouvons donc en duo. Très vite il s’adresse à moi pour me demander notre allure. Je lui donne. Il me dit que sa montre est tombée en panne ce matin, me demande ensuite quel est mon objectif pour la course. Je réponds, lui demande également le sien. Ils sont proches, nos objectifs. Nous passons la marque du semi-marathon ensemble.

C’est la moitié de la course. Pour moi c’est très important. Je crois fortement que lorsque j’ai fait quelque chose à moitié, je serai capable de faire l’autre moitié. Je ne sais pas d’où cela vient mais c’est une croyance persistante. Je m’y attache. Le chronomètre digital à gros chiffres verts lumineux jonché sur une voiture garée en bord de route à ma gauche indique une heure vingt sept minutes et vingt secondes. L’allure a un peu chuté, mais encore trop peu pour raisonnablement pouvoir penser tenir jusqu’au bout ainsi. Mon nouvel acolyte me met alors en garde, faisant valoir son expérience et son âge, cinquante et un an, et une dizaine de marathons à son actif. Il dit qu’il reste vingt kilomètres et qu’il va falloir être prudent. Il a raison mais je ne le sens pas ce coureur. Il reste à ma gauche, un peu en retrait, et court bruyamment. Ca ne pourra pas le faire avec lui me dis-je. Nous faisons encore un, deux, peut-être trois kilomètres ensemble puis, après un virage qui nous ramène le long du canal, je le laisse derrière moi en accélérant un tout petit peu l’allure. Presque au même moment je suis rejoint par un autre coureur qui était juste derrière nous. Il reste derrière moi, je le devine sans le voir. Seul, je fais le point sur la situation. Je suis bien mais je commence à être réaliste. Il reste vingt kilomètres et j’en ai déjà vingt deux dans les jambes. Il y a devant moi plus de dix kilomètres le long du canal. Cela s’annonce long, et monotone, et pénible. Je commence à sentir la fatigue dans les muscles de mes jambes. Déjà ma cuisse droite s’est raidie et je ressens la douleur en tenaille tant redoutée. Ca c’est la cuisse droite, dans la gauche, j’ai comme une pointe, pas méchante, mais tout de même. J’ai aussi mal dans la fesse gauche, du côté où se fixe en général mon sacrum ! Hum hum… et il reste donc encore vingt kilomètres à une allure supérieure à quatorze à l’heure ? Vraiment ? Oui. Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Je ne pense pas trop à tout ça parce que c’est effrayant. Je suis en fait très concentré. Ma foulée, depuis le début de la course, est régulière, légère. Mais que va-t-il se passer ? C’est quoi le plan pour la suite ? Je continue d’entendre le conseil d’Allen. Accepter l’allure du moment. Là ça commence tout de même à faiblir un peu.

Et puis voilà qu’un nouveau coureur me dépasse. Aussitôt il s’adresse à moi et au coureur qui est derrière moi. Il nous invite à le suivre, à finir ensemble, à nous accrocher ! Il nous encourage vivement. C’est bon ! Il a l’air bien ce coureur. Il est plus grand que moi, il porte le maillot d’un club que je n’arrive pas à identifier. Il a une foulée peu esthétique mais qui semble efficace et il a l’air encore frais. C’est un homme d’une cinquantaine d’années peut-être. Il s’adresse à nous clairement, sans essoufflement et avec une grande assurance. Comme un coach qui serait à vélo, à nos côtés. Nous sommes donc deux avec lui. Là ça se passe très vite dans ma tête. J’ai bien reçu le message. Le suivre, faire le reste de l’épreuve ensemble. Ok, ça marche, je suis d’accord. Fichtre ! Allons-y. Je vais le suivre, je vais rester avec lui. C’est ce que je me dis. Mais alors coûte que coûte dans ce cas. Oui mais il y a un hic. C’est qu’il va juste un peu trop vite pour moi ce coureur. Je peux le suivre, là, mais pour encore combien de temps ? Et après ? Tout ceci est-il bien raisonnable ? Mais sinon, quelle autre solution s’offre encore à moi ? Le laisser partir et puis quoi ? Me retrouver seul ? Et l’autre coureur qui est avec nous, il est comment ? Au bout de deux kilomètres en trio il annonce de derrière qu’il est en rupture. Le grand coureur lui dit qu’il doit tenir, ne pas lâcher, rester avec nous. Moi je ne dis rien. Je reste dans ma concentration.

Je me suis placé à gauche du grand coureur. Je reconnais un accent belge prononcé. Je suis donc à sa gauche, pas parce qu’il est belge, juste un tout petit peu en retrait, presque rien, cinq centimètres, dans sa foulée. Si proche que nos coudes s’entrechoquent fréquemment. Les premières fois je m’excuse de cela et puis après, plus. L’autre coureur craque. Je suis à nouveau en duo donc. Je ne dis pas grand chose mais nous échangeons tout de même parfois quelques mots. Il est très rassurant ce monsieur belge. Il me dit au trentième kilomètre que c’est là qu’il va falloir s’accrocher, jusqu’au trente-cinquième. Qu’après ça ira mieux. Ok. Et bien sûr ça devient de plus en plus dur. Ca va trop vite pour moi. Je commence à sentir que je peux craquer à tout moment, lâcher prise et le laisser s’éloigner. Cette pensée m’effraie. Je me dis à nouveau que, coûte que coûte, je dois rester avec lui, juste là, dans sa coudée, à son contact, littéralement. C’est ce que je fais. Nous allons de paire. Trente et un, trente deux, trente trois, trente quatre kilomètres. C’est dur, pénible, je ne sais pas ce qui me pousse à m’accrocher à ce point. Je n’y pense pas. J’ai les jambes raides à l’intérieur et les muscles courbaturés. Il reste encore huit kilomètres. L’allure faiblit un peu, mais pas beaucoup. Moins de quatre minutes et dix secondes au kilomètre depuis que nous faisons équipe.

Mais à présent tout de même nous ralentissons, quatre treize, quatre dix-huit puis quatre minutes vingt six au kilomètre. Nous dépassons des coureurs, certains sont à l’agonie. Certains marchent. D’autres semblent en pleine dérive, titubent. Le coureur belge, invariablement, trouve la force de prodiguer conseils et encouragements. « Accroche-toi gars, viens avec nous, on va au bout ensemble » ! Je ne sais pas comment il fait. Moi je n’ai plus la force de crier, ni même de parler, presque plus. Je suis concentré, ça prend toute mon énergie. Tout à l’intérieur. Nous venons de longer une voie rapide, à gauche, et à droite, le canal, encore, qui n’en finit pas. Ah, si, ça y est. Nous montons un raidillon et nous voilà dans un nouveau décor. C’est désert, à peine quelques pavillons et puis plus rien, personne. Plus de coureurs, juste nous, sur cette route perdue, seuls. Je me demande ce que je fais là. Mon partenaire dit « C’est par où ? ». Je fais un signe, vers la droite, d’instinct. Et puis ça descend et à nouveau le canal ! Dans l’autre direction. Ah non, c’en est trop ! Que cela cesse ! Ca ne dure pas, nous passons un pont et enfin voilà la ville, signe que la fin est proche.

Trente-huitième kilomètre. Allure maintenue autour de quatre minutes quinze. C’était mon objectif, ma moyenne. En fait nous sommes à quatre minutes dix secondes de moyenne depuis le départ. Cela annonce un bon chrono final. Il faut tenir, encore quatre kilomètres. Nous avons devant nous une ligne droite, longue, en faux plat, et large. J’en ai assez. Je grogne. Je gémis. Mon collègue me dit que ça va aller que je ne dois pas m’emballer. Je ne comprends pas très bien. Vu que nous sommes si proches du but. Et puis je n’ai plus assez de force pour m’emballer de toute façon. Nous continuons, dans la souffrance. Soudain, nous sentons dans notre dos une allure. Voilà que nous sommes dépassés, déposés, littéralement laissés sur place par une coureuse qui va à une allure bien supérieure à la nôtre. En nous dépassant elle dit quelque chose que je ne comprends pas. Sans doute nous propose-t-elle de la suivre. La bonne blague. Elle doit être à quinze, quinze et demi à l’heure. Mon collègue belge dit non et l’encourage, « magnifique, superbe ! ». Pffff… Ah dis-donc. Après le faux plat, un autre faux plat, et puis encore un autre, comme ça jusqu’au quarantième kilomètre et une légère descente et mon collègue belge qui craque.

Je remonte à sa hauteur et je comprends tout de suite qu’il a atteint son seuil de rupture. Je lui dis : « Ah non, après tout ce que tu as fait pour moi, on finit ensemble ! ». Il n’en peut plus, m’indique de finir à mon rythme, de ne pas m’inquiéter, qu’on se retrouvera à l’arrivée. Me voilà donc seul pour la première fois depuis le début de ce marathon. Je suis pris d’une douce euphorie. Je crois que je peux accélérer, que ça va bien. J’accélère, donc. Soudainement je me sens des ailes. Je passe enfin une pancarte rose indiquant « 1 km », à nouveau le long du canal, à ma droite, sur l’autre rive. En face, on peut voir les autres coureurs, ceux qui sont encore derrière. Agathe doit être quelque part par là. Je pense à elle. Enfin, pour moi, ce sera bientôt la délivrance.

Aïe. Je viens de ressentir une terrible douleur, comme un éclair, dans le mollet gauche. Un début de crampe. Comme un flash. Immédiatement je ralentis mon allure. Le monsieur belge est juste derrière moi, à quinze mètres, il a pu résister. Il me sent défaillir. Il hurle « accroche-toi gars » ! Je m’accroche, une longue ligne droite et je devine tout au bout des barrières, et puis ça tourne à gauche et là ce doit être la ligne d’arrivée. C’est presque fini. J’ai ralenti encore un peu pour éviter la crampe. Ca va. Mon fidèle camarade de course me dépasse dans le virage, m’encourage, ça y est, je vois la fin, quelques centaines de mètres, je vois le coureur belge lever les bras en signe de victoire, la sienne. Je suis content moi aussi, je sers le poing, je vois le chrono au dessus de la ligne d’arrivée indiquer « 2h56m20s ». Je sers le poing à nouveau, me prépare à arrêter ma montre, je passe la ligne, ça y est, mission accomplie. Les premiers mètres de marche sont terribles, pires que tout le reste. Je boite. J’ai les jambes comme bloquées. Je tombe dans les bras de mon partenaire du jour. Nous nous félicitons et marchons ensemble pour récupérer. C’est fait. Je suis hagard, heureux, fatigué et épuisé. Je vais me ravitailler et récupérer ma médaille de finisher. C’est fini. Jusqu’à la prochaine course.

A retrouver ici :

http://marathon2000.unblog.fr

6 commentaires

Commentaire de CROCS-MAN posté le 28-10-2013 à 13:26:00

Bonjour, ton récit est surement très bien mais il ne donne pas trop envie de le lire comme ça. Tu devrais retravailler la mise en page. Nous étions aussi à Reims.

Commentaire de CROCS-MAN posté le 28-10-2013 à 13:28:35

Mais BRAVO pour ton super chrono biensur.

Commentaire de Erdnaxela posté le 28-10-2013 à 13:56:02

Bonjour. Oui, on m'a déjà fait cette remarque. Je l'entends. En fait, c'est délibéré cette écriture d'un seul tenant. Je reconnais qu'ici, avec cette largeur de page ce n'est pas très aisé à lire. Bon, je vais voir ce que je peux faire. En tout cas merci pour la remarque.

Commentaire de Erdnaxela posté le 28-10-2013 à 14:01:12

J'ai fait des paragraphes! Est-ce que c'est mieux comme ça?

Commentaire de Jean-Phi posté le 05-01-2014 à 07:56:23

Chouette récit où tu décris parfaitement bien e qu'il peut bien se passer dans la tête lors d'épreuves comme le marathon. Beau chrono également. Et ce marathon, il vaut la peine d'être couru ?

Commentaire de augustin posté le 12-02-2016 à 16:27:50

Alors là chapeau le récit m'a tenu en haleine du début à la fin, bravo pour la performance! Selon vous, parcours propice à une perf ou pas? merci

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version grand écran - 0.04 sec