L'auteur : richard192
La course : Maratrail de Lans en Vercors
Date : 2/6/2013
Lieu : Lans En Vercors (Isère)
Affichage : 1692 vues
Distance : 46km
Objectif : Pas d'objectif
Partager : Tweet
A défaut d’avoir pu participer à la Maxirace d’Annecy le week-end dernier, je me suis rabattu sur la fameux maratrail de Lans. Sans regret, car ça faisait plusieurs fois que je pensais m’y engager après une très bonne expérience en 2010 sur le petit frère le trail du Pic St Michel.
RdV donc à Lans vers 7H, retrait du dossard, le temps du samedi gris et nuageux est toujours présent. Je me doute bien que malgré les points de vue magnifiques du parcours, on ne verra pas grand-chose aux sommets des deux massifs.
Pas d’objectif particulier, si ce n’est faire en sorte de terminer correctement en vue du Grand Duc, l’objectif de cette 1ère partie de saison où finalement je n’ai pas pu participer à grand-chose.
Nous sommes un peu plus de 130 à partir à 7H30 après un briefing de Patrick qui nous annonce qu’il faudra compter sur 3 km de terrain enneigé sur Sornin.
Ça ne part pas trop vite, je me cale en retrait du groupe des leaders sur les 2 1er km. Le temps est frais dans la plaine, parfait pour la course. On attaque la 1ère montée direction de la Molière, je me trouve rapidement seul et le resterais pratiquement jusqu’à la fin. Ça débute par une montée jusqu’à la croisée de la route entre Lans et Autrans qui est parfaite pour un échauffement, une pente pas trop raide et un terrain pas trop boueux. Je reprends un coureur sur cette portion s’en pour autant vraiment me forcer. Un petit ravito d’eau y est installé, bien sympa avec un peu de monde à nous encourager pour gagner le 1er sommet.
Puis, je retrouve le parcours de l’UTV 2012 en direction de la Molière, ça me rappelle les bonnes sensations passées et je continue tranquillement en alternant marche rapide dans les parties raides et bonnes relances dès que c’est possible.
Pratiquement au sommet, je longe la crête où une vue normalement imprenable est complètement bouchée. Le vent s’est levé en même tant que l’altitude et la température commence à baisse. Ça m’inquiète un peu car je me dis qu’au Moucherotte ça risque d’être difficile.
A près d’un km de la table d’orientation de la Molière, je reprends un coureur puis un autre revient à ma hauteur. On arrive tous les 2 au ravito dans les nuages et le vent. Il fait vraiment froid et je ne m’attarde pas. Après quelques centaines de m, on trouve la neige annoncée. Au départ l’épaisseur n’est pas vraiment problématique, mais plus j’avance plus ça devient délicat. Je chute à plusieurs reprises sans dommage. Les appuis sont délicats et je préfère marcher pour éviter de trop forcer pour rien quand le terrain est vraiment difficile. Ça me semble interminable. Le coureur que j’avais laissé au dernier ravito m’a rattrapé et distancé. Avec des Hoka, les appuis sont plus aisés dans la neige. Mais malgré l’absence neige sur la suite du parcours, je ne le reverrai plus, 3 min nous sépareront à l’arrivée. Comme quoi, il n’y avait pas que les chaussures ! La descente vers Engins s’amorce bien mais reste délicate, on n’y voit pas grand-chose, donc ça se fait au ralenti, puis après l’abreuvoir de Sornin, le brouillard se dissipe un peu, je croise des VTTistes.
Arrivé au barrage, je sors les bâtons en prévision de la montée majeure. J’alterne marche et petite relance car je ne sais pas trop où j’en suis. J’y recroise Niko3006 que je remercie pour ces photos. J’arrive à Niziers s’en trop de mal mais les sensations sont plutôt moyennes, j’ai l’impression de ne pas trop avancer. Le ravito va me faire le plus grand bien, le soleil est enfin de sortie.
Ça repart par la piste de ski de St Niziers, j’entrevois quelques coureurs mais qui seront en fait des randonneurs. La montée commence et c’est parti pour une petite heure de montée dans la brume, seul. Je trouve ça plutôt sympa. Arrivé au sommet, vraiment déçu par la visibilité inexistante, je suis rassuré de voir 2 bénévoles à l’antenne qui offrent bonbons et chocolat.
C’est fini avec cette sacrée montée, maintenant direction descente !
C’est parti sur un passage sur caillou probablement réservé aux dameuses, pas terrible avec des Speedcross. Après quelques km, je retrouve le chemin du trail du Pic et sa deuxième moitié de peloton. C’est bien de revoir du monde, j’en profite pour doubler enfin des coureurs et à retrouver un bon rythme. Ça descend comme ça plus ou moins fort jusqu’au dernier ravito.
Là curieux, je retrouve un coureur que j’ai doublé après 4 ou 5 km de course et qui ne m’a dépassé depuis ! C’est suffisant pour me motiver à tout envoyer jusqu’à l’arrivée, un verre de coca et je repars dans cette dernière petite difficulté vers le Bois Sigu où j’avais tant souffert 3 ans auparavant.
Je rattrape Blob avec qui je fais connaissance et puis remonte petit à petit bon nombre de coureurs du trail, assure la descente de ski et relance jusqu’à la ligne supporté par les spectateurs très actifs !
Je passe la ligne après 5H34mn à la 12ème place, finalement rassuré sur mes capacités avant l’objectif de la fin du mois le Grand Duc, même si bien loin de la tête.
La conclusion est évidente, malgré ce temps bof, c’est toujours un plaisir de venir dans le Vercors avec une telle équipe au commande : UTV, Pic St Michel, foulée de Méaudre, toujours une réussite : simplicité et générosité, voilà mon sentiment avant de regagner la vallée. Alors merci à tous pour cette belle matinée !
3 commentaires
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 06-07-2013 à 18:39:12
Le Vercors c'est efficace !
Et c'était finalement de l'excellent foncier pour ta réussite au GD !
Commentaire de the dude posté le 07-07-2013 à 14:59:20
Encore une fois un super chrono et une belle place.
Avec ce climat tristos il fallait avoir un gros mental pour garder du rythme sur les 46km quasiment seul, mais on sait bien que le mental tu l'as!!!
Et ça s'est bien sûr confirmé au Grand Duc.
Commentaire de Mustang posté le 12-07-2013 à 09:34:26
Belle perf! Dommage pour le temps car les paysages sont somptueux!
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.