J'étais prévenu : 35 km pour se chauffer, ensuite 23 km sur les crêtes à se faire cramer, puis une montée difficile et un retour looong sur Aurillac. Le tout pour atteindre 105 km et 5600 m de dénivellée.

Le parcours est vraiment bien choisi : on fait du roulant, de la descente raide et technique, de la montée droit dans le pentu (y compris avec corde), il faut parfois mettre les mains, il y a des traces qui semblent avoir été ouvertes pour l'occasion, il y a de long faux plats descendants avec sol souple (un régal ...), il y a des arbres isolés au milieu d'un plateau, il y a des Puy un peu partout, il y a un téléski, des ponts suspendus au fond d'une gorge, il y aussi (beaucoup) d'échelles en bois pour franchir les barbelés, je n'ai pas vu de routes (mais il faut dire que c'était un peu brouillardeux), il parait même que la vue est superbe (par beau temps..., cf les photos d'Yvan l'an dernier)

 

 

 
Le balisage est impeccable : des panneaux jaunes bien visibles et de la rubalise judicieusement posés

 Les bénévoles sont exceptionnels : que ce soit au ravito, sur les crêtes en plein vent sous la pluie, aux contrôles, toujours un mot gentil, un encouragement, un service. Ils veulent vraiment qu'on aille au bout et qu'on apprécie la ballade dans leur région. Mention spéciale au ravito de Mandailles où je me suis arrêté un peu plus longtemps et où les bénévoles m'ont reconnu au deuxième passage. Mais Saint Cirques et Saint Simon n'étaient pas mal non plus !

 

 L'organisation : nickel, la remise des dossards, le briefing, la pasta party, la ligne d'arrivée et le speaker (merci Charly pour l'interview !)

 

L'ambiance : avec 400 coureurs au départ, on n'est jamais seul, donc cela permet de discuter, de se remotiver, et évidemment de parler de nos courses passées et futures, et en plus j'ai pu revoir le vainqueur du GRP 2008  en arrivant au camping

 

 
Aurillac : je ne connaissais pas, je connais un peu mieux maintenant, surtout quand je me suis perdu pour revenir au camping de nuit après la course !

Une vidéo pour retracer brièvement tout ça : http://youtu.be/3uPUf-95HVk

Un bon point : de gros entrainements pendant cet hiver à rallonge et peut-être aussi le nouveau cuissard compressif, du coup pas de mal aux jambes après la course

Une confirmation : je sais boire et m'alimenter régulièrement pour ne pas avoir de problèmes en cours de route

Un moins bon point : j'ai toujours mal à la plante des pieds après 60/70 bornes