L'auteur : La Tortue
La course : L'Ardéchoise - 220 km
Date : 15/6/2013
Lieu : St Félicien (Ardèche)
Affichage : 4123 vues
Distance : 500km
Objectif : Pas d'objectif
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bonjour,
pour le titre, je ne me suis pas cassé la tête, j’ai repris le slogan officiel de la course. En effet, j’ai eu beau chercher pendant des heures sur mon vélo, je n’ai pas trouvé mieux pour définir une telle épreuve
Le vélo, sport si complet et pratiqué par des millions d’adeptes peut se pratiquer de bien des façons, dont deux totalement différentes. Soit comme un sport de compétition, le nez sur le prolongateur pour ceux qui comme moi le font dans le cadre d’une épreuve de triathlon, à la recherche du meilleur chrono, soit comme un « loisir », le nez au vent, à la recherche de beaux paysages, de rencontres humaines et même gastronomiques. Je pratique avec le même plaisir ces deux aspects et je pense que non seulement ils ne sont pas incompatibles mais qu’ils sont complémentaires.
Dimanche dernier, j’étais ainsi sur le triathlon de Deauville, 93 km à 30km/h de moyenne, à bloc dans toutes les bosses (et des belles !) et ce weekend c’est sur les routes de l’Ardèche, version balade longue, que j’ai pratiqué un de mes loisirs favoris. Et bien, devinez où j’ai pris le plus de plaisir ???
« L’Ardéchoise », j’en avais gardé un excellent souvenir en 2009. J’avais fait le parcours cyclosportif sur 1 jour (Ardéchoise Vélo Marathon). 280 km et 5400 m de D+ à boucler dans la journée, autant dire que je n’avais pas pris trop le temps de regarder le paysage et de profiter des à cotés festifs de la course.
Cette année, je ne voulais pas me priver de ce côté convivial de la course. En effet, l’Ardéchoise, c’est surtout et avant tout une épreuve de cyclotourisme avec de nombreux parcours et de nombreux formats de 1 à 4 jours. 13000 cyclos inscrits sur l’ensemble des épreuves et ceux qui font les parcours en 2 jours et plus prévoient leurs hébergements à l’avance et peuvent laisser un bagage qu’ils retrouvent tous les soirs à des lieux prédéfinis (gite, hôtel, chambre d’hôte). Ainsi, c’est toute une région qui se mobilise avec ferveur dans l’organisation de l’épreuve.
Tous les villages sont décorés de mauve et de jaune, les bénévoles sont aux petits soins avec les coureurs, chaque village essaie d’apporter sa touche personnelle dans l’animation, la décoration, le ravitaillement. Certains diront que c’est un peu kitch comme ambiance, mais moi, j’adore vraiment ça ! Ca sent bon le terroir, la gentillesse, la bonne humeur, le respect des coureurs, bref ça sent bon…la France. La France du « tour de France », la France « d’en bas », la France des régions, la France rurale, appelez là comme vous voulez, force est de reconnaitre que l’on y retrouve certaines valeurs que nos vies citadines et « stressantes nous font trop souvent oublier.
J’avais coché l’Ardéchoise à mon agenda pour revivre ces ambiances que je n’avais pas vraiment pris le temps d’apprécier en 2009, et je voulais aussi me faire une très grosse sortie vélo en prévision de Leshan : tourner longtemps, régulièrement et de nuit (pour Leshan, je serais sur le vélo vers 14h et j’en aurais pour 24h heures environ). Je m’inscris donc sur un programme « 2 jours » avec l’intention de le boucler non stop en 30h environ. Ceci étant une estimation large, j’aviserais en fonction de l’humeur, de la forme et de l’envie.
Vendredi vers 9h, après une semaine très difficile, des nuits très courtes et agités, je prends le départ. Je ne me sens pas en super forme, mais je suis content d’être là, sans objectif précis, juste pour le plaisir de rouler. Je pars tout doucement, avec de sympathiques triathlètes d’Annecy qui n’arrêtent pas de papoter. Je reste bien sagement derrière eux, pour régler le limitateur de vitesse assez bas. Du coup, ça me laisse tout le temps d’écouter leur bruyante conversation faite de pas mal de bêtise : « qu’il faut partir le ventre vide le matin des courses », qu’il faut faire des fractionnés en CAP », « des sorties « au seuil » en vélo », etc… Vous l’aurez compris, ce sont des triathlètes de formats rapides, je ne comprends pas trop ce qu’ils font là sur une cyclo 2 jours. Intriguez par mon prolongateur allongé, ils me demandent si je m’y connais un peu en triathlon long car l’un d’entre eux envisage peut être un « half » l’an prochain. Oui, j’ai quelques notions leur dis-je, mais j’évite d’aborder les sujets comme Roth, Nice, Embrun, Norseman ou encore Altriman, car je sais par expérience que c’est la source de beaucoup de questions et que je n’ai pas très envie de parler pour l’instant. En effet, comme tous les ans, après des mois à rouler sur les platitudes de Loire-Atlantique, il faut que je reprenne mes marques au niveau de mon pédalage lors des premières ascensions. Les km passent très vite, sans effort, on monte le col du Buisson sans problème, je les perds dans la descente car ils vont beaucoup trop vite pour moi. Je les reprends dans le col suivant. A Mezhilac, je les perds définitivement et je file sur la vallée de la Volane. A partir de maintenant, je vais rouler tout seul pendant des heures, jusqu’au lendemain où je retrouverais tous les cyclos partis sur les autres parcours qui se rejoignent tous à la fin.
J’arrive à 13h à Antraigues sur Volane, juste avant la fermeture de la petite épicerie locale. Je m’achète quelques victuailles que je vais consommer sans me presser sur un banc à la fraicheur de la fontaine sur la petite place du village. Sur cette place plane pour encore l’ombre de Jean Ferrat, et si l’on écoute bien, on peut encore entendre raisonner ses plus belles chansons sur cette placette où il est si souvent venu jouer aux boules et où est désormais ouvert un musée à sa mémoire. Une petite crêpes achetée à la guinguette locale pour terminer mon repas et me voilà reparti avec dans la tête des refrains qui me sont chers : « la montagne », « potenkhine », « les belles demoiselles », etc…
La Place d'Antraigues sur Volane
En pleine digestion, il me faut grimper le col d’Aizac, court mais de loin le plus pentu pour l’instant. Au sommet, une animation villageoise est très sympa, je m’y arrête pour faire quelques photos. Je connais bien le coin pour y être venu en vacances il y a quelques années et aussi parce que jusqu’à maintenant on était sur le parcours que j’avais déjà fait en 2009. Mais, à la Bastide sur Besorgue, au lieu de remonter vers le nord sur les parcours « 1 jour », je file vers le sud sur des routes qui désormais me sont inconnues.
Aizac, animation et hydratation !
C’est magnifique, à chaque virage on a envie de s’arrêter pour prendre une photo et même si je ne suis pas pressé, il faut quand même que j’avance un peu. Au village «Echassier », je suis le seul cyclo à arriver depuis un moment. J’ai l’impression que tout le village m’attendait. Les musicos qui faisaient une pause reprennent leurs instruments, les quelques mamies assise sur un banc arrêtent leur conversation pour m’applaudir et les bénévoles du buffet me retiennent plus longtemps que prévu alors que je n’avais pas prévu de m’arrêter initialement. L’ambiance et les victuailles sont tellement bonnes que je vais rester de longues minutes à profiter de ces moments de pur bonheur.
"Echassiers", mon spad au milieu des flamants roses :-)
Petite précision, le samedi, l’organisation prévoit des ravitaillements officiels, mais sur les courses en plusieurs jours, les cyclos sont censés être en autonomie pendant la journée, mais en fait dans bon nombre de villages traversés les habitants prévoient eux-mêmes des ravitaillements, source de découvertes gastronomiques différentes à chaque fois. Je garde un souvenir gourmant des navettes au citron faite par ce bénévole d’Echassier qui me les a offertes de très bon cœur avec un grand sourire en me disant « c’est moi qui les ai faites » et « les cerises, ce sont celles de mon jardin, je les ai cueillis ce matin ! ». Des burlats noires, sucrées et juteuse à souhait !!!! Quant aux « caillettes » (boulettes de viande, spécialité locale) offertes un peu plus loin, mes papilles en gardent un souvenir ému ;-).
A Largentière, grosse animation villageoise aussi. Je n’ai pas prévu d’arrêt, mais l’animateur me fait arrêter pour une brève interview. Toujours les mêmes questions : d’où venez-vous ? Pourquoi vous êtes tout seul ? Ou allez-vous dormir, et toujours les mêmes réponses : je viens du pays de la pluie, je suis seul parce que j’ai un trop mauvais caractère pour rouler avec d’autres et je n’ai pas prévu de dormir. Ca fait bien rigoler en général, et je repars sous les encouragements chaleureux des habitants.
Me voilà dans la partie la plus septentrionale du parcours, dans le massif du Vivarais aux limites du Gard et de la Lozère. Il fait une chaleur étouffante et ma peau de petit nantais qui n’a pas encore vu beaucoup le soleil cette année commence à rougir dangereusement. Je vois l’heure qui tourne, et à force de prendre mon temps, je me dis qu’il faut maintenant pédaler dur pour passer le contrôle de 20h à Bornes. Mais en fait, j’ai mal étudié le parcours, là où je pensais qu’il me restait 30 km, il m’en reste plus de 50 et surtout avec beaucoup plus d’ascension que de descente.
Après avoir roulé quelques rares kilomètres de plat sur le plateau des sources de l’Allier, je décide de m’arrêter à St Etienne de Lugadrès après 210 km. Il est 20h30 et je sais qu’après je ne trouverais plus rien d’ouvert après. Tant pis pour le contrôle de 20h qui est 10km plus loin. De toute façon, je suis à la bourre et je serais « hors course ». Dans la salle de l’auberge se trouvent pas mal de cyclo, douchés, habillés, prêt à passer la nuit-là, et quand je débarque dégoulinant de sueur, je fais un peu tache. On me demande d’où je viens : et bien « de st félicien » bien sûr. Ça leur fait bizarre, la plupart ont mis 3 jours pour arriver là ;-).
Le repas « spécial cycliste » a de quoi calmer les appétits les plus aiguisés : salade de lentilles, diots aux oignons, gratin dauphinois, tarte aux quetsches ! plonk ! Je vais tenir avec ça dans le ventre jusqu’à 4h le lendemain matin. Je m’équipe pour la nuit : lumières, vêtements chauds et coupe-vent, mais au moment de partir, un petit vent frais s’est levé, j’ai les muscles un peu refroidis par cet arrêt d’1h15 et quand le patron me propose « vous êtes sûr de pas vouloir dormir là, il me reste une chambre ? », il faut que je fasse un gros effort pour ne pas succomber à la tentation !
Ça repart par un col qui me parait très raide : l’effet du gratin dauphinois ou l’obscurité qui fait que l’on a du mal à apprécier la pente ? Les routes sont de plus en plus étroites et rendent le parcours plus impressionnants de nuit.
Il est 23h quand j’arrive au contrôle de Bornes. Je profite de la lueur d’un réverbère pour changer les piles de mon GPS. Et, alors que le village semble complètement endormi, 2 jeunes sortent d’une ferme pour me demander si je suis perdu. Ce sont les contrôleurs qui attendent les prochains cyclos pour 6h le lendemain matin. Apparemment, ils ont décidé de passer la nuit accompagnés par quelques cigarettes qui font rire et quelques bières ! On discute sympathiquement pendant quelques minutes et ils prennent quand même mon passage en compte, je ne serais donc pas hors course, bien qu’eux aussi m’aient pris pour un doux dingue !
Il fait nuit noire maintenant et j’attaque la partie la plus sauvage du parcours. De toutes petites routes très étroites, à peine carrossables où aucune voiture ne passe. Je suis être très très prudent car il ne faudrait pas que je tombe ou que j’ai le moindre problème car personne ne passera par-là avant demain matin pour me venir en aide si besoin. Ma vitesse moyenne va considérablement chuter car non seulement je monte très lentement mais je ne compense pas dans les descentes que je fais aussi très lentement car l’inconvénient du phare sur le guidon est qu’il éclaire très bien dans l’axe du vélo, mais quand la route tourne (et c’est très sinueux), je ne vois le virage qu’au dernier moment. Il me faudrait en plus une torche sur le casque pour regarder sur les côtés.
Je vais ainsi parcourir seulement 100 km pendant les 8 heures qui me séparent du lever du soleil. Autant j’avais gardé un super souvenir des nuits à rouler sur le Paris-Brest-Paris sur de grandes routes larges et rectilignes, autant rouler de nuit sur des petites routes de montagne n’est pas à refaire. C’est très lent et surtout cela demande une concentration de tous les instants. Sans compter que dans cette montagne ardéchoise désertique, les animaux sont nombreux la nuit et pas habitués à voir rouler du monde. C’est ainsi que j’ai croisé quelques sangliers, quelques chevreuils, des petits lapins et même un tout petit chaton que je n’ai malheureusement pas pu éviter ! Cependant, cette nuit constellée d’étoile, sous la voie lactée, sans un souffle de vent avec la montagne pour moi tout seul restera un moment difficile à passer mais ô combien magnifique !
Vers 3h du matin, j’ai des débuts d’endormissement. Je m’arrête au bord du lac d’Issartès pour un petit roupillon de 15’ sur un banc. Quand je repars, je suis frigorifié bien qu’il ne fasse pas froid. Je paierais cher pour un bon café bien chaud, mais c’est l’inconvénient de rouler la nuit, il n’y a rien d’ouvert. Contrairement à PBP où les bases de vie sont ouvertes 24h/24, il me faut attendre le jour pour pouvoir me restaurer.
J’arrive à 4h du matin à Ste Eulalie, mais c’est trop tôt. Tout le village dort. Pour ne pas me refroidir, je décide de rouler en plus du circuit normal. Je vais tourner pendant 2h et profiter du superbe lever de soleil avec le mont Gerbier de Jonc en toile de fond : magnifique !
Lever de soleil : c'est zorro qui pilote l'avion ?
A 7h, je rejoins le parcours des Sucs ou de l’AVM aux Estables, petite station de ski de fond. Je trouve un troquet d’ouvert avec des cyclos qui se lèvent et qui prennent leur petit dej. Comme ceux d’hier soir au diner, ils se demandent bien d’où je sors ?! un gros bol de café bouillant et 3 croissants plus tard, je repars, cette fois en compagnie de nombreux cyclo qui se mettent en route pour leur dernière journée. Il est 7h30 du matin, et il fait déjà un soleil de plomb ! On va encore griller aujourd’hui !
Il reste peu ou prou 150 km pour rejoindre ST Félicien. Comme tous les parcours se regroupent au fur et à mesure, il va y avoir de plus en plus de monde sur la route. Moi qui vient de passer des heures tout seul, à méditer et à rouler tranquille, cette cohue me gênerait presque. Dans les descentes, je suis super prudent et quand je vois la vitesse à laquelle la plupart descend, ça me fait un peu peur. Je reste bien à droite de la route pour éviter les contacts. La chute du tonton de Gérald, un copain de Grenoble, que je rencontre par hasard ne me mettra pas plus en confiance !
Sur les 50 derniers km, tous les parcours sont regroupés. C’est la cohue aux ravitaillements ! Un petit conseil, éviter de s’arrêter au « gros » ravitaillement officiels, plutôt s’arrêter dans les villages intermédiaires où il y a beaucoup moins de monde en général. Autre conseil, il vaut mieux prévoir d’arriver en fin d’après-midi. En 2009, quand j’avais fait l’AVM sur un jour, j’étais arrivé dans les derniers et je n’avais absolument pas le souvenir de cette grosse cohue sur la route sur la fin.
Les derniers cols de la journée ne sont pas les plus faciles, St Martial, St Agrève, Rochepaule, La Louvesc, à chaque col de plus en plus de monde et à chaque descente toujours la même appréhension de l’accrochage. Comme je ne roule presque plus jamais en groupe, j’ai perdu l’habitude de cette promiscuité dans les pelotons et avec la vitesse des descentes mon appréhension est importante. En revanche, je continue à monter très correctement ; sans chercher à forcer non plus et pourtant je repasse tous ceux qui m’ont larguer dans la descente.
Dans le dernier col (montée à La Louvesc), qui est un des plus difficiles je pense, je décide d’appuyer un peu sur les pédales, pour voir ce dont je suis encore capable. Et je suis très heureux de constater que j’arrive encore à envoyer plus de 250 watts après près de 500 km. Ensuite, je déroule peinard jusqu’à St Félicien où j’arrive à 14h30.
Bilan : 500 km au compteur, 11000 m de D+, 26 cols, 26h de selle, 29h30 en tout (2 gros arrêt repas + 2 petits stop dodo + les arrêts ravitos classiques), une jolie ballade dans des paysages et une ambiance géniaux. Certes, ça ne fait pas une moyenne formidable, mais ce n’était pas l’objectif. Après une bonne douche et un bon plateau repas, je me sens prêt à reprendre la route vers nantes, les jambes un peu fatiguées mais sans plus ! Ce qui me gêne le plus, ce sont les coups de soleil sur les épaules et les cuisses !
Voilà le circuit réalisé au final :
http://www.openrunner.com/index.php?id=2605594.
Et voici le profil total, pas un seul mètre de plat !
Le revers de la médaille, je vais l’avoir dans la nuit où des douleurs insupportables dans le dos vont me réveiller. Je suis incapable de rester debout ou allonger, seule la position assise, dos arrondi (comme sur le vélo) et bien callé avec un coussin me permet de fermer l’œil, mais dès que je bouge cela me réveille. Je me tape en fait un énorme lumbago ! Curieux, je n’ai absolument pas souffert du dos sur le vélo. Il va falloir que je revoie certains réglages quand même ! 48h après, j’ai un peu calmé mon lumbago à grand coup d’anti-inflammatoire, je suis un peu fatigué bien sûr, mais je ne ressens aucune douleur dans les jambes. La question est : serais-je capable de courir 120 km après 500 bornes de vélo (de plat !) à Lenshan ? Honnêtement, je l’espère, je le pense, mais je n’en suis pas certain…Réponse dans 6 semaines (déjà ! que ça passe vite !)
Bilan : Faites cette ardéchoise, de 80 à 600 km, d’1 jour à 4 jours, il y en a pour tous les gouts. Les parcours sont superbes. Certes c’est de la moyenne montagne et ce n’est pas très facile, mais les cols ne sont jamais très longs, ni jamais très pentus. C’est à la portée de n’importe quelle cyclo et vous en garderez un grand et beau souvenir ! Le seul reproche ce sont ces forêts d’éoliennes qui poussent comme des champignons sur de très nombreuses crêtes et qui abiment considérablement le paysage. Je n’ai rien contre les énergies renouvelables, mais c’est quand même dommage de détruire de telles perspectives avec ces moulins métalliques hérissés sur les crêtes exposées au vent.
kenavo les poteaux !
9 commentaires
Commentaire de LtBlueb posté le 19-06-2013 à 23:23:58
je tombe sur ton récit au moment ou j'allais me coucher ! enorme, titanesque, tortuesque.. les mots me manquent amigo !! j'imagine et j'adore les "vous venez d'où vous" ? ... recupère bien !!
Commentaire de Mathias posté le 19-06-2013 à 23:43:21
wow, bravo, et merci pour le récit !
ça fait envie, tiens ! je note ça dans un coin de ma tête...
et forza pour lensahn !
Commentaire de Papy posté le 19-06-2013 à 23:47:27
Arf... Pareil que Blouby !!!!
Commentaire de philkikou posté le 20-06-2013 à 06:50:01
et bien si, il y avait d'autres kikous sur l'Ardéchoise !!!
Il y avait déjà l'Ultr'Ardèche pour les coureurs à pied, et voilà la Tortue qui invente l'ULTR'ARDECHOISE !!!
Je vois récit de la Tortue Ardéchoise 220.. mais voilà qu'il prend la clé des champs, roule en nocturne.. et pas encore arrivé au bout du récit ....
Chapeau !!!
Je pense que cette facon de faire l'Ardéchoise est une 1°..
Commentaire de Zeb posté le 20-06-2013 à 09:30:48
Ouf, super récit et super ballade !
Ha, ouais, ça fait diablement envie...J'avais fait l'Ultr'ardèche en 2012, et ça me donne furieusement envie de faire un truc comme cela en 2014 (faut que je troque aussi mes guibolles de crevettes ;-)), bref, je kiffe.
Commentaire de langevine posté le 20-06-2013 à 23:48:16
tu n'étais pas censé te mettre au tricot toi?? et ton vélo, il a retrouvé une forme "normale"??
en tous les cas, j'aime toujours autant tes récits alors n'hésite pas à continuer à nous faire partager tes belles aventures! bises et sois sage un peu pour bien récupérer! ;-))
Commentaire de le_kéké posté le 21-06-2013 à 13:53:43
Bravo la tortue et merci pour la balade, ça donne envie d'aller trainer un jour par là bas (mais pas toute la nuit faut pas exagérer quand même, grand malade !!!)
Commentaire de le Styx posté le 22-06-2013 à 00:22:56
Respect ! Merci pour ton récit
Commentaire de raspoutine 05 posté le 23-06-2013 à 23:59:06
Hum, je m'étais gardé ce récit sous le coude à mon retour de ce we, ne lisant que le com' de not' Lieutenant, je m'étais alors dit que, ce qu'avait fait le Carapacidé, ça allait encore être du lourd ! Fichtre !!! comme j'étais loin du compte ! C'est ENORME !!!
Dans la lignée directe du PBP (on ne peut s'empêcher d'y penser avant ton allusion). seule la Tortue pouvait imaginer venir s’entraîner sur l'Ardéchoise pour préparer Lenshan et dans quel tempo ?! Celui du PBP !!!
Bon, après qqs mois d'une inquiétante incertitude, le Carapacidé est bien de retour, of course !!! et ça nous rassure !
une grande, grande inspiration, cette façon de voir l'Ardéchoise !
Merci de nous en avoir fait profiter !
et Forza pour ton prochain entraînement ! (lol)
Tu vas encore nous laisser sur place ! (relol)
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