L'auteur : ejouvin
La course : Trail des Côteaux de l'Aa - 52 km
Date : 9/6/2013
Lieu : Wavrans Sur L'Aa (Pas-de-Calais)
Affichage : 2247 vues
Distance : 52km
Objectif : Se dépenser
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Ce dimanche, j'ai un goût amère du trail de la veille au Castor Fou, et je veux prendre ma revanche sur cette mauvaise gestion. Mais je me suis couché tard et le réveil à 3h45 pique les yeux. Et je me suis couché nauséeux, je pense qu'au concours de la galette, j'aurai eu ma chance en faisant un petit effort . Tant bien que mal, je me suis enfilé avalé des pâtes et du jambon. Cependant, pas le temps de se poser des questions, il faut déjà boucler le sac, mettre les pates et jambon dans une boîte et partir.
Mais bon point, je n'ai pas de douleurs aux jambes suite à la course. En l'espace de 20 minutes, je suis dans la voiture pour 2h30 de route. J'espère juste n'avoir rien oublié. La route est assez longue, et le sommeil commence à me rattraper sur la fin. Je m'accroche au volant, prenant un peu l'air en ouvrant la fenêtre.
En plus, les chaussures n'ayant pas séchées, je les ai plaçées à la sortie de la "clim" de ma Twingo, le chauffage à fond. Autant vous dire que ça pue ... Malgré cette odeur, j'ai pu mangé la moitié du reste de pâtes, que j'aurai oublié de faire chauffer, et le jambon.
Une fois arrivé, je gobe deux compotes pour finir le petit déjeuner et vais retirer mon dossard. Mais une pause pipi s'impose, ça tombe bien il n'y a encore personne. Je prends donc mon temps, comme à la maison. Pour un peu je pousserai la chansonnette.
Le dossard et les manchons de bienvenu retirés, je peux partir me préparer. Mais oups, il y a des impondérables matinaux qui me rappelent à l'ordre. Donc retour à la case départ (enfin toilette) sans toucher le salaire.
Donc, la préparation commence après le retrait du dossard. Cette fois-ci, il y a plus de monde et je dois attendre sagement mon tour pour monter sur le trône. Mouai, enfin là, il y a du monde, donc attention à ne pas jouer de la trompette.
Heureusement, nul besoin de faire la séance d'abdominaux ce matin. Tel le premier popo sur le pôt d'un bébé, voilà que je me félicite pour ces deux belles petites crottes. La journée ne pouvait pas mieux commencer, me voilà soulager. Lalan, Mamanpat, Jean-phi, alors heureux de cette nouvelle minute de poésie ?
De retour à la voiture, la prochaine fois je me gare à l'arrache comme tout le monde et pas au parking à 300m, je déballe mes affaires. Caleçon propre, ouf, short avec maintien des cuisses, pour les parties le caleçon ferra l'affaire, booster, chaussettes presque propres, tee shirt, tout y est.
Maintenant, question stratégie de ravito, quoi prendre ? Ils sont annoncés à 13, 25, 35 et 42. Ca pourrait être jouable de partir léger, mais vu ce que j'ai bu la veille... je remplis ma gourde et partirais avec la ceinture, 4 gels, non consommés, et 3 pompottes, 2 consommés. La couverture de survie fait partie de la liste du matos obligatoire alors je la glisse dans une poche.
Je vais bien me battre 10 minutes avec le dossard pour l'accrocher à la ceinture. Finalement, je vais l'accrocher avec des épingles. 8h, il est l'heure de rejoindre la salle et de s'échauffer un peu. 5 minutes plus tard, un coin du dossard se décroche, grrrr
Bon, j'ai étudié plusieurs fois le parcours avant de venir. Pas de grosses bosses et pourtant 1400m de D+ annoncé. En fait, il y a visiblement beaucoup de bosses très raides. J'essaye donc de mémoriser l'enchaînement. Ne me demander pas pourquoi, parce qu'en général je ne me souviens de rien... Je note juste que ça commence direct par une montée qui me paraît être représentative de ce qui nous attends.
Et voilà que le dossard s'arrache de nouveau . Non mais me...e quoi, la journée avait si bien commencé.
Quelques petits pas d'échauffement, pas de douleur, tout semble bien aller. Pour autant, je ne m'attarde pas trop, me disant que de toutes les façons, je vais partir tranquillement et qu'il faut absolument que je gère. Objectif pulsations à 155-160, max 165.
J'observe les concurrents et je dois avouer une chose. L'ambiance est vraiment bon enfant, pas de "frimeur" avec le tee shirt Finisher de machin chose. C'est assez intimiste. Après un rapide briefing nous rappelant de bien faire attention à la flore, intestinale aussi, nous partons derrière le 4x4. Nous sommes filmés, et je devrais tenir un des premiers rôles puisque je pars sur la première ligne. Ah, décidément cette journée ne peut être que bonne...
L'avantage de partir en tête, c'est que l'on peut se situer. Dans la montée qui nous mène aux champs, je peux compter 9 coureurs devant moi. Ah non, 10, puis 11, 13, rapidement 20. Pfff, c'est encore journée portes ouvertes ce dimanche. Une fois en haut de la première montée, j'en suis à plus de 30 devant moi, j'ai du mal à compter aussi rapidement que je me fais doubler. Donc j'arrête le massacre et ne ferrais qu'une grossière estimation plus tard.
Bon sinon, cette première montée paraissait beaucoup plus raide sur le papier, alors je me dis que si c'est comme cela, ça devrait le faire. Je comprendrai beaucoup plus tard que j'avais tord.
Après une traversée d'un champ, nous passons sur un single dans les arbres, et au détour d'un virage surprise... Une montée très courte, certes, mais dans laquelle une corde est tendue. Et celle-ci n'est pas inutile. Bon, là ça commence à être drôle.
Sinon, je contrôle le cardio et surprise celui-ci ne s'emballe pas comme la veille. Sur ces 10 premiers kilos, nous aurons eu droit à trois montées et descentes et cela sera bouclé en 58 minutes. Donc pas super rapide, mais je ne veux pas me cramer.
J'estime être vers la 40ème position à ce moment.
Les 10 premiers km m'ont permis de prendre mon rythme. En descente, je m'efforce de me laisser porter par la pente, de dérouler les jambes qui vont m'emmener à des rythmes inespérés pour moi, à savoir 4'30/km voir moins. En montée, dès que le cardio part au dessus de 165, je passe en mode marche.
Cela me permet d'arriver au premier ravito encore bien frais. Je fais le plein d'eau et prend une bonne poignée de pain d'épices pour la route. Suite aux mises en garde de Mamanpat, je résiste à prendre des abricots secs. Et je repars.
Cette partie ne va présenter que deux montées, qui ne me laissent pas un souvenir de difficulté extrème, et une belle zone de plat du 15ème au 20ème. Ca permet donc de bien dérouler.
Cependant, nous sommes bien éparpillés à présent et je cours souvent tout seul. J'aurai en ligne de mire un coureur au sac à dos (ok, ils étaient plusieurs avec un sac) et un petit bonhomme vert. Ils vont devenir mes deux repères. Pendant de longues minutes, l'écart est stable, je n'arrive pas à les reprendre.
Le sac à dos finit par rejoindre le petit vert. Bon, je me dis que je dois remonter au moins sur le vert. Puis le sac à dos le dépasse et semble le lacher. Moi, j'ai l'impression de m'y mettre au vert. Et puis tout d'un coup, surprise, je le reprends.
Cette zone démarre par une belle descente, durant laquelle je vais reprend le petit bonhomme vert, pour mieux le déposer. Arg, ça fait du bien . Me reste à reprendre le sac à dos, que je n'ai plus en visu.La descente terminée, op ça remonte de nouveau qui va nous ammener au deuxième ravito.
Je rejoins enfin l'homme au sac à dos, et un autre qui semble faire un long arrêt. Ce qui est agréable quand on est pas beaucoup, c'est que les bénévoles vous prennent en charge. On me remplit la gourde pendant que je peux m'attarder sur les cacaouettes. Pendant ce temps, le petit vert fait un arrêt express. Une poignée de raisins secs et il repart. Hum hum, moi je dis il bluffe, vu comment je l'ai passé sur la descente...
Bon, nous repartons tranquillement dans le faux plat et j'invite les deux autres concurrents à partir avec moi, pour une partie de chasse. L'homme au sac m'indique que le petit vert (vous m'avez suivi ?) n'est pas très fort en montée mais qu'il envoit bien en descente. Ca tombe bien, nous basculons de nouveau, et je conserve ma tactique. Je déroule dans la descente avec les pulses à 160, ne pas les faire descendre. Et bah, il n'envoyait pas si fort car je le reprends de nouveau et le laisse sur place.
A partir de là, j'ia peur de me retrouver encore bien seul. Mais par bonheur, nous retrouvons les concurrents du 32km, ce qui va permettre de mettre un peu de piment.
Cette partie est la plus rapide pour moi. Le chrono indique 2h50. Hum hum, il reste 23 km, ça sent le 5h de course tout ça. Y a un truc qui cloche... Je regarde le D+ effectué et là je vois 450m. Donc, il reste 23km et presque 1000m de D+ à se faire. C'est donc ça le truc, nous n'avons fais que la partie facile et cela va se gÄter...
Depuis un moment, je double des coureurs, glisse quelques mots, ça fait passer le temps. En bout de single, une pancarte annonce une descente dangereuse et nous pouvons entendre les bruits des bénévoles au ravito. Et effectivement, la descente est terrible. Un régal pour nous autre gamins du trail. Elle est sèche, bien pentue. Je ne peux pas tenir debout. Tout le monde se met sur le popotin et se laisse glisser. C'est vrai que cela fonctionne plutôt pas mal. Au point que je vais partir en glissade incontrôlée et attérir dans le piquet de balisage. Ouf, plus de peur que de mal. Par contre, une pierre dévale la pente et vient me heurter sur la jambes. Ca pique un peu, mais ça passe. On se relève et direction le 3ème ravito.
Remplissage de la gourde encore une fois assistée, ça c'est cool. Par contre, pas de pain d'épice et je vais devoir tenter le diable. Je prends les abricots secs. Pourvu que cela passe, car je n'ai pas de buff ...
Et nous voilà parti pour la partie la plus compliquée des côteaux... Et je vais vite comprendre pourquoi 5h n'était juste pas possible. Les organisateurs vont nous proposer une succession (4-5) de montées et descentes direct dans la pente. A vue de nez, c'est beaucoup plus pentu que mon terrain d'entraînement, j'ai l'impression que c'est du 25-30%. Le terrain étant sec, les pieds glissent et il faut bien faire attention. Beaucoup y laissent des plumes dans les montées, les souffles sont courts... La végétation est splendide, c'est un bonheur de venir se ballader ici.
Par contre, le temps au kilomètre a chutté de façon impressionnante. Du 30ème au 40ème, il me faudre 1h16, alors que je venais de faire 55' juste avant. Mais tout cela, je l'ai travaillé et je ne m'emballe pas.
Enfin, nous arrivons au dernier ravito, après avoir laissé les coureurs du 32 sur leur chemin de retour. A celui-ci, je trouve de nouveau un concurrent qui fait une halte. Je demande à la bénévole une estimation de la position. Environ 13-14... Quoi ? Comment est ce possible ? Je n'ai pas eu l'impression de reprendre autant de personne, j'avais l'impression de ne croiser que des 32. Bon, pourquoi pas.
Bon normalement, plus de grosse difficultée et il va falloir reprendre le rythme. Cependant, ça commence directe par une montée dans une espèce de goulotte, pleine de pierre et de racine. Je ne suis pas à l'aise pour y placer mes pieds. De plus, ça fait un moment que je me cogne les chevilles et ça me saoule. Alors, lentement mais surement je trace la route, laissant sur place mon compère de ravito.
Finalement, depuis le début je n'ai pas de coup de mou et ça me rassure par rapport à la veille. Je prends même du plaisir et me dit que c'est quand même fou. Je suis plus à l'aise et moins fatigué après 42km que sur les 23...
En haut de la montée, je relance tant que je peux mais cela sera de courte durée. Et oui, il faut de nouveau remonter. Dans celle-ci, je reprendrai un nouveau concurrent qui est en marche. Je le passe en courant, il m'a l'air bien cuit le pauvre. Mais il n'est plus l'heure de sympathiser, et de toutes les façons il ne réponds pas à mes encouragements. O, lui dire "Bonne fin de course" n'était peut être pas très fin. Alors je continue mon petit bonhomme de chemin, en essayant de ne plus marcher.
Ca bascule de nouveau au km47, c'est bientôt la fin. Mais l'histoire se répète, il faut de nouveau remonter pour atteindre le km 48.8.
J'avais repéré que la fin de course était tout en descente. Donc à la bascule, je me dis que c'est terminé pour le D+, qu'il n'y a plus qu'à descendre. Ce qui sera le cas jusqu'au km 51 où un dernier petit coup de cul va stopper la progression.
Rien de bien méchant, mais ça surprend. Mais une fois franchis, c'est la délivrance. Ca descend, ça descend pour s'engouffrer dans un sous bois et dernière surprise. Nous tombons direct dans la rivière Aa, pour les fans de mots croisées comme ma mère, c'est la solution à "Fleuve côtier" en 2 lettres. Une première fois, j'arrive à esquiver, mais après nous n'avons plus le choix. D'ailleurs les spectateurs sont tous sur le pont où un message est écrit "Ce n'est que du bonheur". Bah tu métonne, l'eau est froide, jusqu'aux cuisses et une photographe pour immortaliser ces moments.
Nous sortons de la rivière à l'aide d'une corde, et 10m plus loin c'est l'arrivée. Je ressors mon dossard de ma poche, rangé après s'être de nouveau arraché sur une branche...
Je franchis la ligne en 5h24, mais je n'ai aucune idée de mon classement.
Le cadeau finisher est super sympa et devrait plaire à nos amis Lyonnais buveur de bière. Une bouteille 75cl, parfait pour le porte bidon, de bière Ch'ti.
A ma grande surprise, je n'ai mal nul part une fois arrêté. Par contre, l'eau froide me glace les pieds et je ne m'attarde pas pour rejoindre la voiture. Toujours pas de douleurs, tant mieux ce sera plus facile pour se changer. Puis je retourne sur la ligne d'arrivée histoire de voir le classement. Je serai à priori 11ème (sur 73 ?) et les 4-5 premiers sont des seniors. Je peux donc reprendre la route pour rentrer à la maison.
Je me suis inscrit après avoir vu quelques photos des montées proposées. Et bien il a tenu toute ses promesses. C'était absolument génial. Très roulant au départ, puis de belles pentes. Un balisage parfait, une belle variété de terrain. Des passages ludiques avec des cordes.
Bref, un trail à recommander sans hésiter.
Je n'ai pas eu de coup de mou durant toute la course, et cela m'a "réconforté" par rapport à la veille. La morale de l'histoire, c'est que je me sens mieux sur des distances un peu plus longues... Faut quand même que je travaille la vitesse, mais ça fait du bien pour l'égo quand même.
Je repars donc gonflé à bloc pour le 87 du Morbihan. Enfin pas tant que ça, car il me faudra faire une pause sur l'autoroute, histoire de fermer les yeux... trop crevé le petit étienne.
Durant la route, une vive douleur est apparue au petit doigt de la main droite et sur la cuisse. Un bel hématome se prépare sur la cuisse, surement à cause de la pierre. Une belle petite bosse sur la main, mais plus de peur que de mal. La majeur n'est pas touché c'est l'essentiel, je vous laisse libre à votre imagination . Il fallait bien que je termine par un peu de poésie, puisque je semble avoir du succès avec cela.
14 commentaires
Commentaire de Jean-Phi posté le 11-06-2013 à 10:39:14
Ah Etienne et la poésie, c'est toujours une grand moment !!! Dis, le petit bonhomme vert, ce serait pas le mec de cetelem par hasard ? ^^
Bravo pour cette course rondement menée, ça assure fort, et le cadeau finisher amplement mérité ! Fais gaffe à lalan, il pourrait venir te le piquer !
Commentaire de ejouvin posté le 11-06-2013 à 11:25:08
Promis jean-phi, la prochaine fois j'essaye de faire plus dans la finesse. Enfin, nous verrons bien dimanche soir.
Pour le petit bonhomme vert, il était quand même bien plus grand que celui de Cetelem, et beaucoup moins dodu.
Le cadeau, qu'il n'essaye même pas de me le piquer le Lalan.
Merci pour le bravo, ça me touche sincèrement. Et comme je le dis souvent, j'aime à vous relater les courses, bonnes ou mauvaises, car vous êtes toujours une source de motivation.
Commentaire de Mustang posté le 11-06-2013 à 10:54:00
Une gestion de course au cordeau, impressionnant!
Après les 24 km du castor, bravo!
Commentaire de ejouvin posté le 11-06-2013 à 11:27:40
Bah on va dire que je suis parti prudent... La veille m'ayant fait péter le cœur, je ne voulais pas morfler pendant 53km...
Cela n'est pas si impressionnant comme tu le dis, j'ai "juste" réussi à être patient. De toutes les façons, je n'avais pas le choix, cela aurait été une sanction immédiate et le "coach" m'aurait grondé ;)
Concernant l'enchaînement, j'avais déjà tenté le truc à Nantes, sauf que là bas il y avait un challenge. Donc, je pense que j'étais prêt dans la tête pour ce type de truc.
Au plaisir de te croiser.
Commentaire de Arclusaz posté le 11-06-2013 à 11:52:47
aha !
Commentaire de ejouvin posté le 11-06-2013 à 11:53:46
hihi !
Commentaire de Mamanpat posté le 13-06-2013 à 08:44:56
Comme je suis flattée que tu penses si souvent à moi en course !
Mais si cela pouvait être pour autre chose que les popos et la façon dont peut-être facilité ton transit... (Surtout que c'était censé resté entre nous !)
La bouteille de 75 dans le porte bidon je prends tiens !
En tout cas bravo, j'ai du mal à croire que c'est toi qui a fini la STL avec moi (enfin qui m'a lamentablement posée à 2 km de l'arrivée...), quelle progression ! Tu vas bientôt tout déchirer (évite la compression...) !
Commentaire de ejouvin posté le 13-06-2013 à 09:43:52
Bah je n'ai parlé que du fait de ne pas prendre d'abricots secs au ravito, dont ut as parlé publiquement dans un de mes CRs, pour le reste ...
Sinon, j'ai aussi pensé à toi quand nous devions passer les coups de cul avec une corde. C'était assez court et je me suis dis qu'à l'UTCO ça devait être quelque chose....
Et quoi de plus normal que de penser aux conseils et avertissements de grand champions/championnes en course ?
Tout déchirer, je n'en suis pas certain. Il y a quand même de sacrés avions inabordables, et qui sait... Je suis peut être au sommet de ce que je peux faire.
De toutes les façons, l'important est de prendre du plaisir.
Pour la compression, j'aime bien cela camoufle mes rondeurs.
Commentaire de Mamanpat posté le 13-06-2013 à 10:07:02
Non non si tu te mets aux abricots secs, évite la compression !...
http://lesgenouxdanslegif.tumblr.com/post/52731295023/le-jour-ou-je-me-suis-rendu-compte-que-je-devais
Et tu penses à moi pour les coups de cul... :-p
Commentaire de tortue01 posté le 14-06-2013 à 22:15:35
Quel poète ...et surtout quel conteur et coureur.;bravo Etienne pour tes exploits après le Castor...Dis donc je vois que t'a plein d'amis lyonnais??!!Pourquoi donc???
Commentaire de ejouvin posté le 14-06-2013 à 22:33:43
Oui, cette fois-ci, j'ai fais dans la grande poésie, mais c'était pour faire plaisir à Lalan.
Merci en tout cas, mais ce ne sont pas des exploits, c'est trop d'honneur.
Plein d'amis virtuels oui. Juste jean-phi qui est venu se cailler à la maison, croisé rapidement mamanpat ... Sinon pour le reste, j'essaye de les énerver pour que ce soit drôle le jour où je descendrai pour faire une petite course ;)
Si toi tu continue de offer avec les Lyonnais, tu ferra de sacrés trucs également. Keep running.
Commentaire de bubulle posté le 15-06-2013 à 09:13:53
Je sais pas ce qu'ils ont tous à admirer ces performances, franchement. Une gestion de course aussi nulle, un parcours même pas reconnu et connu par coeur à l'avance, même pas finir dans les 10 premiers et tout ça parce que la veille d'un trail de 52 km on a fait une promenade de 23 et en essayant de s'inventer comme excuse qu'on s'est levé à 3h45 du matin et qu'on a du mal à faire caca, moi je dis que c'est de l'excuse minable.
Mais ça, je le savais bien depuis que je t'ai mis une mine aux Lavoirs, d'abord.
La preuve que c'est minable, d'ailleurs : y'a que les lyonnais qui commentent.
Commentaire de Arclusaz posté le 17-06-2013 à 09:59:53
non, non, non , les lyonnais ne tomberont pas dans le piège de cette mesquine provocation.
mais, Môssieur Bubulle, vous ne sortez pas grandi de cette attaque gratuite. Nous saurons nous venger à la STL : juste avant le départ, nous glisserons subrepticement dans votre sac des conserves de saucisses-lentilles...
Commentaire de ejouvin posté le 19-06-2013 à 01:22:50
Alors pour la reco, c'est vrai qu'elle a été minimaliste. Je savais juste que c'était chaud sur la fin, avec une succession de montées / descentes bien raides.
Je voulais me garder la surprise pour la course.
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