Récit de la course : Trail du Loup Blanc - 36 km 2010, par djikai

L'auteur : djikai

La course : Trail du Loup Blanc - 36 km

Date : 19/12/2010

Lieu : Gueret (Creuse)

Affichage : 2255 vues

Distance : 36km

Objectif : Se dépenser

3 commentaires

Partager :

Le récit

TLB 2010
 
Dimanche 19/12/2010, lever 4h00, départ 5h00, il y a 3 heures de route pour Guéret et la météo est incertaine, faut pas chomer !  Ca part mal, il y a de la neige sur la route, impossible de rouler trop vite. 5h40, je récupère David à Olivet, le plein de gazole chez Auchan et on enquille l'autoroute. David n'a pas l'air super en forme, il a amené avec lui les restes de  bronchiolite de son fils et a un orgelet à l'oeil ; moi, j'ai des ballonement et les intestins qui se tortillent  depuis 24 h, bref, on croirait un bus de Tamalous en route pour un marché de noël ! on va péter un record, c'est sûr !
 
Finalement, plus nous allons vers le sud et plus la route est dégagée, arrivée prévue selon Tomtom 8h10 soit 50 min avant le départ, ça va le faire. Vers 7h45 lorsque le jour se lève, le ciel est même dégagé ... et la route un peu brillante... Les infos fournies par l'organisation concernant l'accès  nous permettent d'accéder au site sans passer dans Guéret, impec. Une couche de 5 cm de neige recouvre les monts de Guéret, la balade promet d'être sympa.
 
Récupération des dossards dans le gymnase, repérage des vestiaires et douches puis séance d'habillage au cul de la voiture. Le vent est glacial, ce sera 4 couches pour moi, bonnet, gants et buff kikou + sac avec bidon, barres, gels, couverture de survie, et yaktrax toutes neuves. L'appareil photo emporté en prévision d'un parcours sympa est oublié dans la voiture, de même que le portable avec le n° de l'organisation ! un vrai débutant !
 
9h, le départ est donné du bord du lac après un rapide brief par Wolverine - pas un kikou identifiable parmi la centaine de courreurs. Ca part tranquille pour moi, pour ne pas dire dernier, car j'essaie encore de ré-épingler mon dossard que le vent a déjà arraché. On part en direction du mont qui surplombe Guéret avec le relai de télévision au sommet, ça va grimper ! Effectivment, après quelques centaines de mètres on attaque la colline par un chemin enneigé.  La pente n'est pas trop forte, on maintien l'allure. On domine la ville et les collines avoisinantes, Le paysage est superbe, j'aurais peut-être mis ici la première photo prise si je n'avais pas oublié l'appareil ! Après 5 km environ d'après mon souvenir, on entre dans la pinède, la pente se fait plus forte, David et moi marchons. Nous sommes alors dépassé par 2 trailers qui montent en courant, je relance et m'accroche, David me fait signe qu'il préfère durer, il a surement raison ; je pars seul derrière les 2 compères. Un peu avant le sommet on passe en surplomb d'une ancienne carrière inondée et recouverte de glace et de neige, magnifique au soleil.  Le vent est bien piquant sur les passages dégagés du sommet et le bonnet rangé dans la poche durant la montée est vite remis sur la tête. 1er ravitto vers le 9ème kilomètre, un verre de glucose, un gel, un petit pissou et je décide d'attendre un peu pour voir si David me rejoint. Après quelques minutes mes 2 lièvres repartent, je leur laisse quelques centaines de mètres d'avance puis avant qu'ils ne disparaissent et ne voyant pas David arriver je repars pour les rattraper.
 
Je vais rester dans leurs traces sur près de 15 km et échangeant à peine 3 mercis quand ils retiennent une branche ou me signalent un trou ;  ils sont habillés à l'identique, seuls leurs sacs à eau diffèrent ; je les ai déjà surnommés les frères Quetcha et Cameback, seul moyen de les distinguer vus de dos. Ils ont une allure inhabituelle pour moi car ils courrent dans les montées et me distancent alors un peu si je marche mais ne relancent pas trop sur le plat et sont même extrèmement prudents dans les descentes. Je vais d'ailleurs les passer dans l'une d'entre elles avant de m'arrêter au 2ème ravito vers le 18ème km pour boire un thé et avaler un gel. Ils ne s'arrêtent pas et me repassent donc. Je prends tout de même mon temps puis repars seul. On passe peu après sur le parking du parc aux Loups de Chabrières, je suis un peu déçu de n'en voir que le parking mais nous commençons déjà à redescendre. Puis peu après, 180 ° et ça remonte en direction du parc m'indique un bénévole, et pour monter ça monte. J'ai recollé les "frangins" mais je peine à rester accrocher. Une féminine s'est jointe à eux, elle est surprenante, enflée comme une allumette, elle doit peser 35 kilos, ses jambes on dirait mes bras ! enfin en attendant, elle est devant...
 
On contourne le parc au Loup et, heureuse surprise, nous entrons dans le parc dont l'entrée semble nous être réservée et où un pointage est effectué. Nous allons alors traverser l'ensemble du parc sous les regards scrutateur des occupants des différents enclos avant de resortir du parc ; superbe. Je suis pourtant pas à la fête, ça se tortille dans mon bide, j'ai un vrai coup de moins bien. Les 3 compères que je m'efforçais de suivre me distancent. Puis arrive une descente un peu technique et je repasse les frères Quetcha et Camelback qui descendent au pas. Je reprends du poil de la bête, et reste à une centaine de mètres derrière un groupe de 3 trailers menés par l'Allumette. La montée qui suit à travers une pinède ne permet pas au 2 "frangins" de revenir. Au débouché d'un bois sur un chemin, le groupe tourne à droite et entame la descente sur ce chemin, je suis. Soudain, l'Allumette s'arrête 200 m devant moi ainsi que les 2 trailers qui la suivent. Je stoppe et comprend aussitôt qu'ils ont perdus la trace ; demi-tour aussitôt, je n'ai que quelques mètres à remonter contrairement à eux. Effectivement il ne fallait pas prendre à droite mais tracer tout droit dans les sous bois. Je leur montre la direction du bras et fonce sur ce chemin. Le balisage a visiblement été effectué par une moto de cross dont la trace se distingue aisément dans la neige fraiche. Je me promet d'être plus prudent sur le suivi du balisage. Je n'imagine pas à ce moment que les l'Allumette et le 2 autres trailesr ne me rattrapent pas rapidement et pourtant je ne reverrais aucun des 3.
 
Je retrouve un autre groupe de 4 trailer peu après. Dans petit hameau à traverser un bénévole nous indique qu'il reste 6 km. Alors que cela m'entraîne plutôt à relancer ça semble clouer sur place les 4 autres ? Je suis à nouveau seul.
 
On repasse au niveau du premier ravitto au pied du relai télé - 3 ème ravitto pour 2 annoncés me semble-t-il ? Quelques trailers sont arrêtés. L'un d'entre eux va abandonner sur blessure apparement.  Un verre d'eau pour la forme - mon bidon est encore à moitié plein et il reste moins de 5 km - et je repars dans la roue d'un nouveau lièvre : ce sera "Btwin". Ca a l'air assez pratique la veste de cyclo avec les poches dans le dos ! Par contre, les chaussures de route à la première descente dans la neige ça ne passe pas bien. Je passe "Btwin" et sachant qu'il ne reste que quelques km et que forcément ça va descendre je me permet même de relancer dans le faux plat montant qui suit. Il ne m'accroche pas, c'est le but.
 
La descente commence alors. Curieux, il y a des matelats de mousse sur le tronc des épicéas qui bordent le chemin, comme sur les pylones des télésièges sur les piste de ski ? Et puis après même des filets qui borde la chemin ! il s'agit visiblement d'une piste de descente de VTT et c'est assez sévère. Ca ne rate pas, sur une portion pourtant quasi plate, je glisse et prend une pelle. Relevé rapide, personne pour filmer, rapé cette fois ci encore pour gagner 500 balles à vidéogag ! La fin de la descente rejoint le chemin du départ puis il faut remonter jusqu'au gymnase. La neige a bien fondu, c'est dans la boue qu'il faut franchir les derniers mètres. J'entre en marchant dans le gymnase et annonce mon numéro de dossard au pointage.
 
Après quelques verres de coca je redescend au parking récupérer mes affaire puis dircetion les vestiaires et les douches. Nombreuses et chaudes ! David arrive peu après et dès qu'il est douché nous profitons du repas servi toujours dans le gymnase. Les pates sont certes tièdes même après passage au micro-onde mais le moment reste très largement appréciable. Vers 15h, après une boisson chaude et un coup d'oeil au classement nous reprenons la route.
 
Un vrai trail blanc (au moins cette année), parcours superbe et surprenant, accueil simple donc sympathique, balisage largement suffisant ; à refaire.
 
Bravo à l'organisation et ses bénévoles. 

3 commentaires

Commentaire de petit franck posté le 22-12-2010 à 23:43:00

bonjour j etaîs ausi sur ce trail j ai discute avec beaucoup de traileur m avez vous vu je suis jeune et j avais les vetement que wolverine m avait done

Commentaire de Syl45 posté le 31-12-2010 à 15:33:00

Salut! ton commentaire donne envie de faire cette course avec en plus la neige. Je vous aurais bien accompagné mais mon entrainement de ces 4 derniers mois correspondaient à la distance de la course !!!
une prochaine fois peut-être....

Commentaire de the dude posté le 08-01-2011 à 19:21:00

Excellent récit, bien détaillé on revit la course avec toi, merci.

Et oui la Creuse c'est beau en hiver et en été, et c'est un coin superbe pour le trail!!!

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran