Récit UTB

Cette année 2010, se sera Ultra Trail du Beaufortin. Eh oui, à cette époque, on avait le droit de dire Ultra Trail . C'était avant.

Donc je reprend; mon objectif cette année, je ferai l' Ultra Tour du Beaufortin.

La déscision murie depuis quelques temps et se confirme après ma traditionnel Nivolet-Revard que je parcours sans problème. Je me fais mon programme d'entrainement que je n'oserais pas présenter à un puriste de peur de faire rire. Seule Martinev à eu le privilège de le lire et d'y apporter quelques ajustements.

Me voilà fin Juin prèt pour le tour. Entre temps quelques soucis de chaussures, J'ai passé 3 modeles differents en 2 mois., mais c'est décidé, j'ai choisis des chaussures noires qui me vont commes des pantoufles.

Je découvre plusieurs façons d'aborder une épreuve de ce genre. Un certain Théodore, qui va beaucoup plus vite que moi en course, se permet de se rendre sur le lieu de course en oubliant ces chaussures, son sac à dos, ces batons, la preuve d'une dècontraction impressionante. Moi qui prépare mon sac et toutes mes affaires 2 jours avant, qui vérifie 2 fois la veille, et le matin je ne suis pas sure de ne pas avoir oublié quelque chose. Et cette année, je suis moins stressé que pour mon 1er 100 Km.

17 Juillet, le jour.

On nous annonce la pluie.

Je n'aime pas la pluie, donc le ciel et bleu et il fait chaud. Tout de même, il faut savoir se faire respecter.

La 1ère partie du parcours, je m'ennuie!!! une sensation étrange, je n'ai pas de rythme , il me faut aller jusqu'à la descente sur le barrage de St Guerin pour que je me réveil. Enfin, dans ma tête, je suis parti.

La suite, une succession de montées et de descentes toutes plus raides les une que les autres. 1Er bilan, au kilometre 40, j'ai l'impression d'être atteint physiquement. Heureusement, la descente sur le ravitaillement de plan Mya (mi-parcours) me fait un bien formidable, je récupère.

Je me rend compte que je suis un vieux moteur diesel et la 2eme partie est un plaisir immense. Il est vrai que le profil n'est pas le même, plus facile, au point qu'en arrivant au col Very, un controleur me demandera: « ça va, pas trop mal au jambes? » je n'avais pas penseé à çà: eh bien non, aucune douleur, ni musculaire, ni articulaire, tout va bien.

Arrive la descente sur Queige!!!! Je fait parti des 1er qui passerons de nuit le sommet de Bisanne. Surprise Surprise, ou sommes nous, ou allons nous? C'est ainsi que nous nous retrouvons tout un groupe à Bisanne 1500. Il n'y a pas beaucoup de solution devant nous. Je décide à ce moment de téléphoner à François de Queige. Nous reviendrons à Queige en voiture.

Cette fin est frustrante, 20 heures de course, 99 Km , tout le dénivelé + effectué, si près du but, coïtus interompus.

Salut à tous les kikous rencontrés avant et sur la course.

Et un grand merci et bravo à tous les bénévoles, (c'est à cause de vous que l'on fait des trucs comme ça).