L'auteur : grumlie
La course : La Course des Refuges - 31 km
Date : 25/7/2010
Lieu : Cauterets (Hautes-Pyrénées)
Affichage : 3610 vues
Distance : 31km
Objectif : Se dépenser
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Avec plus de photos ici:http://grumlietraileur.blogspot.com/2010/07/course-des-refuges-2010.html
La Course des refuges: 3 circuits en autonomie totale au choix. Pour cette année mon choix se porte sur la plus petite boucle.
Au programme: 31 kilomètres et environ 1700d+ au départ de Cauterets.
Arrivé le samedi après midi je retire mon dossard et je partage un plat de pâtes avec Laulau (organisateur du Trail du Barétous et coureur émérite!)
Ensuite direction ma "Micra Palace" pour une bonne nuit.
Réveil avant que les différentes alarmes se déclenchent. Je passe sur les préparatifs (rien de nouveau à raconter...)
Direction la ligne de départ pour aller émarger sur la liste électorale. Oups pardon la liste de départ!
Ma course est la dernière à partir à 8heures.
On s'élance sur un bout de route et cela monte d'entrée.
Pour l'instant la route est aux coureurs mais cela ne dure pas et une file de voitures va nous doubler tout en nous faisant profiter de la senteur délicate des différents pots d'échappements.
Moyen moyen comme mise en route...
Arrivés à la cascade du lutour nous quittons enfin la route pour attaquer des sentiers nettement plus agréables.
Jusqu'au refuge de la Fruitière la pente s'élève doucement et le sentier et roulant.
Je trottine gentiment et commence à reprendre des places.
Ah oui j'ai oublié de vous dire qu'à la fin de la route il n'y avait que 3 coureurs derrière moi.
La demoiselle en bleu à un rythme régulier et me sert de métronome sur cette partie. Les 400 premiers mètres de d+ se passent gentiment.
2 ou 3 petits passages un peu plus raides permettent de varier les allures.
Dès que cela devient plus raide je prends un rythme plus rapide que les gens qui m'entourent.
Après à peu près 1h45 me voici au Refuge D'eston situé à coté du lac de même nom.
A partir d'ici le parcours change totalement de physionomie et la pente se redresse sérieusement.
Direction le col d'Arraillé 780 mètres plus haut.
Le sentier commence sa mutation. Je monte sur un "gros" rythme et rattrape à nouveau du monde tout en essayant de ne pas m'emballer (prépa grp oblige...)
Ça monte encore et encore et c'est que le début d'accord d'accord...
Et hop une petite procession dans les lacets.
C'est à ce moment que l'on rattrape les coureurs balais du 39 partis une 1/2 heure avant nous.
Un "bouchon" se forme et vu la configuration du "sentier" c'est assez sportif de doubler.
Au bout de 5' à entendre le bruit du talkie du "chef balai" je me décide à passer. Je plains le gars qui s'est "cogné" ce bruit toute la journée...
Le rythme est un poil plus élevé maintenant . Je pourrai monter plus vite en étant seul.
Comme doubler devient vraiment tendu et fait monter dans les tours inutilement je m'organise en conséquence: 1 petite photo par ci par là, hop je sors le Ts manche longue du sac car le vent devient plus vif et l'air devient rapidement plus frais.
Au passage d'un névé je prête 1 de mes bâtons à la concurrente devant moi qui n'est pas à l'aise dans cette partie.
Nous voici arrivé au col en à peine plus de 3 heures.
Vu la température et le manque de vue je ne m'attarde pas et j'attaque "tambour battant" le début de la descente...
Début de descente hyper roulant comme on peut le constater...!!!!! Mouarffff
Cela ne s'améliore guère en descendant.
Le passage sur le névé est largement plus roulant que le reste.
Pour la vue du Vignemale on reviendra.
La descente est assez pénible jusqu'au refuge des Oulettes.
Je fais un rapide stop pour rajouter un peu d'eau dans les bidons et c'est reparti.
Le terrain devient plus roulant mais je n'arrive pas à augmenter le rythme en conséquence.
Sur le coup grumlie s'est transformé en dahu!!!
Je vais effectuer une descente digne d'1 "chèvre" alors qu'il y a largement de quoi se faire plaisir et "envoyer du lourd".
Même quand quelqu'un me double je n'arrive pas à hausser le rythme. C'est énervant car je n'ai aucun problème mais cela n'avance pas.
Au bout du lac de Gaube c'est la descente finale vers le pont d'Espagne.
Retour furtif à la civilisation au passage du pont. Je vois 1 panneau "Cauterets: 1h30".
Même si mon rythme n'est pas élevé je me dit "aller 45' et c'est bon..."
Et bien non le compte n'est pas bon... Je mettrai 1 heure pour effectuer cette dernière partie.
Le passage de la ligne est un soulagement. 5h58 au chrono 127ème/157.
L'avantage c'est que je ne suis fatigué ni courbaturé...
Après 1 petit passage au ravito direction les thermes pour une bonne douche et un passage dans les bassins et les différents jets d'eau pour se refaire un santé.
Il ne me reste plus qu'a bosser les changements d'allures en descente et je serai d'attaque pour les 80 bornes et 5000d+/d- du Grp!
Mon avis sur la course: parcours superbe par contre 1 bémol sur les 3 départs décalés d'1/2 chacun: cela crée des "bouchons" sur des passages un peu chaud.Et 1 autre bémol sur le balisage qui est à peu près bon mais qui change dans la partie finale avec l'apparition de fléches rouges et bleues inconnues jusque là... Certains ont donc pris la route comme à l'aller et non le sentier... 1 petite explication au briefing ou un signaleur à cet endroit serait bienvenu...
3 commentaires
Commentaire de laulau posté le 29-07-2010 à 20:01:00
Merci Romain pour ce récit et toutes ces photos !
T'inquiète pas, tes jambes de descendeur seront revenues fin août pour le GRP
A dans un mois !
Commentaire de Mustang posté le 30-07-2010 à 23:31:00
un beau parcours bien difficile, tu as géré raisonnablement cette préparation au GRP!
Commentaire de picos de europa posté le 31-07-2010 à 08:29:00
Merci pour ce récit bien sympathique et bonne continuation pour le GRP!
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