L'auteur : galopa
La course : Murol-Chambon-Le Mont Dore
Date : 18/7/2010
Lieu : Le Mont Dore (Puy-de-Dôme)
Affichage : 1018 vues
Distance : 21.1km
Objectif : Pas d'objectif
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21 km Semi Marathon murol-mont dorre
Date: 18 juillet 2010
Lieu: Murol (63, puy de dôme)
Temps: Très beau temps
Parcours: 100% bitume dans un cadre magnifique 800mD+
Ma préparation:
En fait cette course s'intercale dans mon plan de préparation millau au terme d'une semaine de régénération après avoir fait un peu trop de volume pour être compétitif pour cette course.
Mon objectif initial:
Mon objectif primaire est de casser de la fibre dans la descente finale en descendant à fond les 7 derniers km à 6.6% de pente.
Pour ce qui concerne la grosse montée en amont de 10km à 6%, l'objectif est de monter à une allure moyenne à 12km/h est de voir mon état au sommet. J'ai beaucoup besoin de récolter des données de vitesse constante de côte pour en tirer des conclusions pour les vitesses que je prendrai à millau car à chaque côte je définirai l’allure à l'avance.
Donc je ne fais pas cette course à 100% même si je n'en serai pas très loin.
Quelques minutes avant la course:
Incroyable le nombre d'élite sur route du département présent à cette course (c'est la première fois au vue des classements précédents). Ils sont presque tous là. La lutte pour le podium va être de toute beauté. On est plus de 160 participants
Moi je vais les regarder de loin car le profil montagneux en lacet me le permettra et je n'ai pas le niveau en côte pour me mêler à la lutte de plus près.
Le départ
Petites discutions avec denis deroche qui va dans 6 jours faire les 60km de la 6000d et qui se sert de cette course comme une sortie longue, et …c'est le coup de feu, pan, c'est parti sans décompte.
Mais c'était un faux départ, une mauvaise manip du pistolet, heureusement que c'était des balles à blanc car l'accident n'était pas loin sinon….
Enfin le vrai départ.
Le 4 premiers Km
Le 4 premiers km ont un profil descendant sur 2 km puis légèrement montant à la suite.
Je ne sais pas qu'elle allure prendre. Ne courant pas pour le classement à tout prix, je préfère prendre un rythme sans risque de sur régime.
Je peux ainsi admirer le lac que nous longeons et finalement rattraper petit à petit des gars qui ont déjà le souffle lourd alors que l'on a pas fait le plus dur (même après 2 ans de course à pied je suis toujours surpris de cela).
La montée de 10 km
Maintenant les choses sérieuses commencent. Me voilà au pied de la côte du jour, je viens de rejoindre un groupe de 2 . Je prends la tête du groupe et finalement je me ravise un peu plus loin car il faut que je me bride dans cette montée à la vitesse de 12km/h et je suis trop vite à 14km/h. Donc je me laisse rejoindre par un gars.
J'ai besoin de savoir mon état à 12km/h de moyenne sur cette côte au sommet. Donc l'allure du gars devant moi me va bien, car il est un poil plus vite que mon souhait. Je le suis sans difficulté et là je me rend compte que j'ai progressé. A mi côte, il ne baisse pas de rythme, c'est parfais, c'est un très bon étalon pour moi (je l'ai vivement remercié après course).
J'avoue que je sens bien que les cuisses travaillent mais je vais bien. A 2 km du sommet, au grès des lacets, je vois que dernière ils ne sont pas loin et je vois jeremis talvas faire l'effort.
Moi, je suis bien content de cette tournure, car c'est la première fois que je ne me fais pas doubler dans une côte de cette longueur. J'arrive au sommet assez frais (c'est relatif car 1km/h de moyenne plus vite sur la côte j’aurai était bien dans le dur, mais là je n'ai jamais été dans le rouge), et j'ai toutes mes forces pour faire la descente à fond, comme je les aime.
La descente finale de 7Km
En fin de montée, j'ai pris au vol un verre de coca froid et j'ai senti que mon ventre n'a pas trop apprécié.
Au sommet, je suis près à descendre à plus de 22km/h comme j'en ai l'habitude sur ce style de pente finale.
Mais il y a un hic, le coca passe très mal, et j'ai un mal au ventre qui à chaque pas me fais une piqué forte et plus je vais vite et plus j'ai mal.
Je suis obligé de baisser de rythme à 17km/h mais j'ai toujours mal. Je suis très triste d'être bridé à une vitesse proche d'un 10km plat.
Je me suis retourné au mois 15 fois en 4km, chose que je ne fais jamais dans une descente.
Mais je ne vois pas Jeremis revenir et j’en suis très surpris me sentant pourtant diminué.
Devant, j'ai laissé filé. J’ai été aussi obligé d'adopter la position de napoléon avec une main permanente sur le ventre qui appui la où cela fait mal, car cela soulage la douleur mais j’ai l’air d’un patineur à glace qui fait des tours de patinoire avec un seul bras en mouvement.
Bizarrement la douleur disparaît à 2km de l'arrivée, c'est un peu tard, mais je peux enfin lâcher les chevaux jusqu'à la ligne d'arrivée.
Conclusion
Sentiment mitigé à l'arrivée, je n'ai pas atteint l'objectif de descendre à fond, mais j'ai récolté une nouvelle donnée pour optimiser millau en côte.
Donc, je suis qu'en même satisfait de cette course, que je termine 9ème en 01h25min avec la frustration de ne pas avoir pu me lacher en descente.
En 2 ans, c’est la première fois que j’ai un souci d’estomac, sans doute que le gazeux froid combiné à la descente ne m’a pas convenu.
2 commentaires
Commentaire de raspoutine 05 posté le 21-07-2010 à 21:27:00
Fichtre ! C'est quand même un bon résultat ( sans compter tes soucis gastriques !).
C'est une bonne idée cette course utilisée comme un entrainement, voire un étalonnage . A comparer d' une année sur l'autre ?
Merci pour ton récit et encore bravo !
Commentaire de Fredy posté le 21-07-2010 à 21:51:00
Bonne préparation pour Millau, j'espère que ton suiveur à un vélo électrique ;-)
Les soucis gastriques c'est surement le coca, la prochaîne fois, prends de l'auvergnat Cola, Fai tot petar miladiu !
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