L'auteur : vial
La course : Les Foulées de Beauregard - 8 km
Date : 13/6/2010
Lieu : St Genis Laval (Rhône)
Affichage : 1984 vues
Distance : 8km
Objectif : Pas d'objectif
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« perdu zizi en course, forte récompense……. » non vous ne rêvez pas ceci est une annonce sérieuse !
Les foulées de Beauregard proposent chaque année aux coureurs deux courses de 8 km et de 14 km en deux boucles, dans un cadre mixte bitume et une petite partie en extérieure de Saint Genis Laval. L’organisation reverse chaque année une somme conséquente à une œuvre humanitaire locale, nouvelle chaque année.
Out durant 3 mois depuis mi-janvier, je m’engageais prudemment sur la petite course, ayant comme seul test depuis la reprise début mai le 10 km de chassieu en accompagnateur d’une athlète de mon club l’AFA FEYZIN VENISSIEUX, afin de la pousser un peu un jour de manque de motivation. Donc un résultat modeste de plus de 49 mn, un bon entrainement pour se rassurer en reprise. Puis un tour sur La Forestière de Saint-Alban - 8.3 km le 15 mai 2010 dans mon pays natal de la côte roannaise. Et l'heure sur piste le 29 mai 2010 à Parilly pour me fixer sur ma vitesse:13.350 km/H
Lever suffisamment tôt pour un petit déjeuner presque 3 heures avant le départ fixé à 9h30, afin de respecter un temps suffisant d’assimilation et d’éviter les ennuis gastriques en course. Déjà inscrit par mon club le retrait du dossard est rapide, avec une organisation efficace. Maillot M taille Moyenne comme ma forme, même si j’ai fait quelques efforts pour reconquérir un peu de vitesse ces derniers temps.
Rencontre de JIHEL l’ami Jean Louis et toujours son air malicieux, en me chambrant sur mon choix de la petite course, malice qui ne l’empêchera pas d’aller décrocher sur le 15 km, le 2ième place dans sa catégorie. A un an de changer de catégorie et de rejoindre la mienne, il vieillit bien le bougre. Rencontre aussi avec Manu lechamois qui broute toujours un podium au passage…. Plus quelques collègues inscrits sur notre groupe de course à pied de la boîte.
Echauffement tranquille aux alentours du stade sur les grandes lignes droites qui ramènent vers l’autoroute : tranquille personne sur cette partie plate de la ville. Retour au stade avec quelques accèl sur la belle pelouse du stade de rugby (normalement inaccessible..) car un 8 km avec un départ montant fait du dégât dans le cardiaque.
Départ mode SNCF : un quart d’heure d’attente en gare, toujours pas de feu vert et sans explication fournie. Pas besoin de nous dire de ne pas descendre de la rame, les places sont suffisamment chères en 1ière place, chacun piétine donc sur place. Départ avec plus de 10 mn de retard, 8 km et 15 km ensemble, le starter ayant eu la sagesse de ne pas nous obliger à regagner derrière la ligne de départ grignotée de quelques mètres.
Je me colle dans un paquet assez rapide pour grimper vers la sortie du parc. A la sortie du parc, un coup à gauche, puis à droite et on s’élance sur une belle et large avenue. Certain(e)s font le trottoir, d’autres le bitume : à chacun sa méthode « pour gagner plus ». je tente de rester au contact d’un bon paquet, car derrière se crée une belle fracture. Après le premier km, on vire à gauche pour commencer à s’élever et quitter la partie citadine de la commune. Une grande boucle puis une rue sur la gauche pour grimper sinon jusqu’au ciel au moins jusqu’au cimetière par cette rue de l’égalité (il est vrai qu’hébergé dans ce lieu-là on est tous logés à la même enseigne !). Je ne suis pas tout à fait « mort » donc je passe pour filer sous la protection de la rue de la Croix-rouge, dans une partie champêtre de la commune. Pour l’instant je files à un moyenne de 4’10 ‘’ au km, en surveillant quelques gars à dossard rouge (le 8 km) d’un âge certain (gare à la concurrence dans la catégorie !). On bascule sur le Beauversant qui nous conduira au-delà du 4ième km au raidard du petit bois en une succession de 3 petites bosses en sous-bois avant d’atteindre le haut du plateau du calvaire vers le km 5. Je profite des petites bosses pour dépasser un peu, et me rassurer sur la forme. Ensuite une zone découverte, assez mortelle par canicule (aujourd’hui météo correcte pour la première boucle, les gars risquent de souffrir sur le 2ième tour…). On quitte les champs pour s’engager sur une grande ligne quasi droite qui nous conduit sur plus d’un km vers la séparation des deux courses. Ligne vallonnée, qui me fixe vite sur mes capacités à reprendre du terrain sur mes prédécesseurs : ça ne devrait pas faire… Cette partie de la course nous limite la descente pénible en S des années précédentes. Sur la partie descendante vers la bifurcation, un grand tente le passage en accélération, sans succès : il « tape « dur sur le bitume et je le surveille juste au bruit…. Devant moi un ancien au mollet bien strappé, mais je ne l’astrapperait pas car il a du métier : bien meilleur que moi (surtout ces temps-ci) il ne lâchera rien pour terminer quelques secondes devant moi et grimper sur la 3ième marche du podium V2H. Mais pour l’instant je dévale dans le parc pour éviter tout retour. Fini la zone pavée (non ce ne sont pas les pavés des quais de la saintélyon !!) et je me vois contraint d’accélérer encore : un gars vient me chercher à 100 m de la ligne : 24 ans et toutes ses dents (sous la semelle des chaussures) il me fait exploser juste avant la ligne d’arrivée : je manifeste bruyamment ma déconvenue par quelques trémolos gastriques et voilà les secouristes qui s’inquiètent. Ce n’est rien, rassurez-vous, juste une arrivée un peu bousculée en 32’46’’.
Ravitaillement, je préfères à la récup, une bonne séance d’osthéo avant qu’il n’y ait trop de monde. Pour apprendre avec déplaisir les séquelles de mes manques d’étirements, mes désordres corporels. Pour apprendre avec plaisir de ma soigneuse que l’école d’osthéo de Dardilly va ouvrir une branche sur l’INSA de Villeurbanne, me permettant sans traverser d’est en ouest la zone lyonnaise, poour pouvoir profiter de quelques séances de Clinique de Soins OstéopathiquesAdresse :. A des tarifs abordables, vous bénéficiez de séances par des élèves sous contrôle de leurs enseignants.
Mais dîtes-moi pourquoi ce titre accrocheur ??
Un peu de récup avec les copains du club sur le terrain de rugby, puis un tour aux douches avant l’affichage des résultats. Jusqu’à cet instant je ne me suis aperçu de rien..
Et là, aux résultats quelle BONNE SURPRISE, je fais une première place en catégorie. Mais mon orgueil de mâle prend un sérieux coup ! MAUVAISE SURPRISE je suis classé(e) ? V2F et première féminine!!!
Vite rétablir la vérité et retrouver ….ma véritable identité avant que ma réputation ne souffre !
Et lors des podiums, en train de déguster ma bonne assiette de bœuf tourné à la broche, mon lot de tombola – une bouteille de rosé à portée de main, je suis finalement assez ravi(e ?) de ne pas monter sur le podium….
Une journée qui avait bien démarré, et comme dirait un acteur bien connu dans le film « les enfants du marais » QUELLE AVENTURE !!
4 commentaires
Commentaire de Jerome_I posté le 14-06-2010 à 00:17:00
bravo Michele!!!
Commentaire de JIHEL posté le 14-06-2010 à 09:50:00
Salut,
Il faudra également que ta femme t'explique l'épilation des jambes;j'avais bien remarqué que tu te laissais pousser les cheveux maintenant je sais pourquoi.Je te jure que ce n'est pas moi qui te les ai prises lorsque je t'ai doublé.
A+
Jean-Louis
Commentaire de Gibus posté le 18-06-2010 à 22:33:00
C'est la mère Michèle ki a perdu son "chat"
Commentaire de Gibus posté le 18-06-2010 à 22:34:00
C'est la mère Michèle ki a perdu son "chat"
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