Récit de la course : La Course du Sanglier 2010, par Ponpon

L'auteur : Ponpon

La course : La Course du Sanglier

Date : 8/5/2010

Lieu : Cerny (Essonne)

Affichage : 1465 vues

Distance : 21.5km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

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Mais il est où le sanglier ??!

 

Depuis le temps que ma belle famille me parle de la course du Sanglier, il fallait que j’aille y traîner un jour !

C’est décidé, cette année, ne bossant pas le 8 mai, j’irai affronter le sanglier de Cerny. Pas d’hommage aux anciens cette année, pas de cérémonie commémorative mais plutôt sueur et plaisir !

 

7h30 le réveil sonne. Comme d’hab je le hais !

Petit déjeuner pépère, café – tartines, fin de la préparation et hop départ pour Cerny. Je dois retrouver Trinouill et (surprise) j’ai appris la veille qu’un pote de rugby sera présent, cooooool.

 

8h50 arrivée à Cerny. Le flot de voitures est bien canalisé, le parking est géant (heureusement qu’il est sec :o ). Je connais très bien le coin mais j’apprécie quand même le balisage efficace à partir de l’entrée de Baulne. Bravo les organisateurs…

 

Sur le parking je retrouve David et mon pote du rugby, mon Géo. Récupération du dossard et direction la voiture pour nous préparer.

 

Ca se change, ça raconte des conneries (c’est étonnant) et surtout ça traine. À peine habillé il faut déjà se rapprocher de la ligne de départ. Léger échauffement (point trop n’en faut), installation en queue de peloton (pour ne pas dégoûter les premiers dès le départ) et pan le départ est donné.

 

On se lance, on raconte des conneries (encore ???), on rigole, on double, on raconte des conneries (toujours ???). Enfin un départ normal en fait !!

Je me sens bien, j’avance, je double, mes deux compères me disent de ralentir, mais que nenni ! Première côte (côtelette par rapport au TVC), j’accélère un peu et sur le plat nous tombons sur Cedrikos. On se présente, on parle et on arrive sur la deuxième côte. Là j’accélère, je double, je suis chaud patate, le kenyan blanc est lancé (enfin dans le kenyan blanc, à part le blanc… y’a pas trop du kenyan !!)

Je perds Trinouill, mais il est juste derrière. Premier monotrace, ça ralenti devant, ça me calme mais je m’impatiente un peu et dès que je peux je double. Je me fais plaisir dans les descentes, parfois même les passages sont assez chauds en sautant les pierres. Entre ça et les conneries du départ, je risque de le payer cher.

 

Effectivement, un peu après le 2e ravito, où j’ai bu 1/2 verre d’eau, je ressent un coup de mou. J’ai l’impression de ne pas digérer le p’tit dej ! Ca passe en quelques minutes, une descente me permettant de reprendre du plaisir et de relancer un peu.

Au ravito suivant, pour éviter un deuxième coup de mou, je prends un verre d’eau et une poignée de raisins.Encore un coup de moins bien le long d’un champ. Quelques frissons, des sueurs froides, qui passent rapidement mais qui m’embêtent un peu. Va falloir changer la préparation de la veille (pas boire de binouzes) et du petit dej !!!

 

Pour la dernière difficulté, la côte après le ravito 4, j’ai plus trop de moral. Je m’écoute trop et marche avec les gens autour de moi. En haut ça bascule à droite et ça descend. Je relance un peu (mais pas trop) et poursuit mon p’tit bonhomme de chemin. Le moral est un peu amoché et je ne trouve pas la force de relancer pour attraper les quelques coureurs à quelques mètres devant moi, d’autant qy’au chrono, je suis dans les temps pour faire moins de de 2h. Dernier ravito, je double ceux qui s’arrêtent et me lance dans la dernière (longue) ligne droite. Je rattrape 2 coureurs et m’engage sur le tour du stade. Pas le courage d’accélérer. Je vois bien que je passerai la ligne en 1h59.

Finalement je franchis la ligne en 1h59’09 (temps officiel 1h59’20).

 

Je me réhydrate et accueille David qui en termine en 2h01. On boit un coup ensemble (y’a pas d’binouzes ??!). En allant chercher Géo nous rencontrons Caro, qui nous annonce qu’elle est (encore) sur le podium. Je suis ravi de l’avoir enfin rencontré.

On retrouve Géo on nous nous retrouvons tous les 3 aux voitures pour nous changer et profiter du soleil, assis dans l’herbe une binouze à la main. Ro-yal !!!!

 

Maintenant va falloir que je m’entraîne un peu et surtout que j’apprenne à me préparer avant la course.

 

Prochain rdv, peut-être le 23 mais à Mondeville…

4 commentaires

Commentaire de gdraid posté le 15-05-2010 à 09:30:00

La leçon du Sanglier devrait te permettre une bien meilleure course aux Carrières de Mondeville du 23 mai prochain.
Merci pour ton récit Ponpon, et bravo pour les moins de 2 heures de cette course verte "casse pattes".
JC

Commentaire de caro.s91 posté le 15-05-2010 à 13:43:00

Super! Objectif atteint.
A Mondeville, faire moins de 2h sera tout de même très difficile, étant donné les 12 côtes dont les 8 enchaînées dans les Carrières!

Caro

Commentaire de JLW posté le 15-05-2010 à 14:14:00

Une binouze à l'arrivée, c'est une bonne idée, d'autant plus qu'on l'avait déjà fait par le passé. Je vais retenir l'idée.
Merci pour ton récit qui montre bien les différentes difficultés du parcours et dommage que l'on n'est pas eu l'occasion de se croiser. J'étais peut-être un peu trop occupé à droite & à gauche.

A Mondeville j'espère, soit en course soit en supporter.

Commentaire de shunga posté le 15-05-2010 à 19:33:00

Bravo. Je sais pas si on se verra à Mondeville, ce qui m'étonnerait, même si j'y suis d'ailleurs. Mais fais gaffe à toi là-bas. C'est pas pareil...

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