L'auteur : Belet
La course : 6 heures de Mure
Date : 9/5/2010
Lieu : St Bonnet De Mure (Rhône)
Affichage : 670 vues
Distance : 0km
Matos : Débardeur Adidas Polar
Corsair Adidas
Manchons + R2 Compressport
Nike Zoom Elite
Objectif : Se défoncer
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C'est ma troisième participation consécutive à cette course en compagnie du club de Villemoirieu. Une grosse sortie groupe, aussi bien par équipe qu'en solo. Outre le plaisir de passer un bon dimanche entre potes, c'est également l'occasion d'une petite BA puisque les bénéfices de la course sont reversés au profit de l'association "Autisme Rhône-Ain".
Dans la semaine, Michel le président du club me fout sans le vouloir la pression en m'annonçant la composition des équipes. Comme l'an dernier je suis intégré à l'équipe "ouane", et comme tous les ans on vient au minimum faire un podium. A la différence prêt que j'étais un des plus rapides l'an dernier, et un des plus lents cette année. Même si on se donne à 100% quelque soit son niveau, ça fait une petite différence en cas de bataille avec d'autres équipes. C'est un peu idiot parce qu'à la base il n'y a pas de pression de la part du club, on vient surtout pour se faire plaisir. Mais être "celui" qui perd du temps, et non "celui" qui en gagne, c'est pas pareil. :)
Pour couronner le tout, en début de semaine je chope de bonnes douleurs sur les côtés des tibias. Périostite? Mon dernier entrainement au club, 6*2mn, montre que j'ai une bonne forme. Mais si je n'ai rien ressenti pendant la durée des fractions, la douleur vive présente à l'échauffement est encore plus aiguë le lendemain. Je décide de faire repos jusqu'au week end, mais ca ne passe pas vraiment. Voire ça s'intensifie au point de devenir gênant en marchant. Je fais l'impasse sur la Ronde des Marmottes que j'avais prévu de faire en footing de veille de course, et m'interroge franchement pour le lendemain. Des douleurs comme ça j'en ai souvent quand j'augmente un peu trop le volume d'entrainement, mais pas aussi fort. Et si je sais qu'en général la douleur disparait comme par magie dès la fin de l'échauffement, le profil particulier d'une course en relai, l'alternance d'effort violent et de longues récups, je me demande si je pourrais tenir les 6h. Du coup ma prépa s'en ressent, je ne suis pas vraiment dedans. Sommeil écourté toute la semaine. La veille, un apéro/pizza à rallonge, bien loin du plat de pates/malto traditionnel. Une prépa à l'angevine diront certains :)
Dimanche matin le réveil n'est pas trop matinal. Début de course à 10h, même avec le trajet pour rejoindre Lyon c'est encore acceptable. J'ai bien mal aux guiboles rien qu'à descendre mes escaliers. Ça promet. Je traine encore les savates, avale difficilement quelques céréales mais prend quand même une bouteille de malto à boire pendant le trajet. Ce n'est vraiment qu'en arrivant sur place et en retrouvant tout le monde que la gnak me vient. Allez, t'es là pour en chier et donner tout ce que t'as, alors faut y aller.
Retrait des dossards avec l'équipe.
- Anthony avec qui j'ai participé aux 2 précédentes éditions. En général nos temps sont équivalant, bien que je le pense encore plus endurant que moi. Et si j'ai encore progressé cette année, je suis persuadé que lui aussi.
- Benjamin, jeune rapide, sans doute le plus rapide du club. Il avait gagné avec une très grosse équipe en 2008, fleurtant avec les 100km, même s'il m'avoue avoir eu du mal à finir cette année là. Avec l'expérience, je sais qu'il gèrera encore mieux.
- Et Jean Claude, remplaçant Jean Michel initialement prévu. JC que je ne connais pas encore, il est arrivé au club après mon départ sur Grenoble. Probablement V1 (quand même pas V2?), je sais juste par ce que m'en a dis Mika qu'il ne faut pas s'y fier. Le monsieur doit avoir un certain passif d'athlète et a pris en charge les entrainements "fractionnés" du club. Du rapide, c'est certain.
Petites discutions sur l'ordre des relais, personne n'est vraiment motivé pour prendre le départ. Perso je met un véto, avec mes tibias en feu je veux prendre le temps de m'échauffer correctement. Je pars d'ailleurs faire un tour de reconnaissance, bof bof bof. Je reviens juste pour le coup de pétard. Beau peloton de 62 individuels et 60 équipes. C'est finalement Benjamin qui s'élance pour nous. Un gars en noir fait le holeshot du siècle, suivi par Benjamin, Mika, et 2 autres équipes de Villemoirieu. De bonne augure. On m'assigne finalement le 3ème relais, ce qui me laisse le temps de faire un deuxième tour d'échauffement un peu plus rapide. C'est toujours pas ça, mais ca m'empêche pas de courir, faudra voir ce que ca donne dans le temps. J'en profite pour encourager tous les marcheurs et coureur solo que je double sur le parcours. On va se croiser un certain nombre de fois aujourd'hui, mais j'aurais pas toujours la réserve pour les féliciter.
Retour, je me synchronise avec l'équipe. Le gars en noir s'est cramé dès le haut de la cote, Benja est revenu en tête au changement de relais, suivi de Mika et d'une autre équipe venue d'Ardèche, les "DefonceTout". Anthony débarque assez largement en tête, et c'est à mon tour. Yeeeeeehhhhhaaaaaaaa. Au minimum, ne pas se faire reprendre. Je dévale la pente pleine balle, attaque le bas de la cote. Tiens au fait, qu'en disent mes tibias? Des tibias, j'ai des tibias? Rien. Même pas un pouillème de douleur ou de quelconque gêne. 10mn plus tôt au même endroit chaque pas me lançait jusqu'au genoux, et là j'ai beau chercher, je ne ressens rien. Mister zen se serait fait prendre au jeu des douleurs psychosomatiques? Nawak, c'est totalement nawak.
Je monte à bon train, passe le raidillon pas trop mal. Je trouve par contre que j'ai du mal à relancer sur le faux plat qui suit. Coup d'oeil au chrono, les intermédiaires sont bons. Je traverse le champ d'herbe, pas de vent cette année, c'est mieux. La sortie du champ annonce la mi-parcours. Retour par une longue descente en bitume. Je me rappelle que l'an dernier j'en avais un peu gardé dans cette descente sur les premiers tours. Et là je me sens plus bridé, j'avance pas vraiment plus vite mais je suis plus haut en intensité. J'en remet une petite couche dans les p'tits coups de cul du final, et file le témoin à JC. 7'30, identique à mon 1er tour de l'an dernier, mais en ayant eu l'impression d'être moins facile. Je ne m'affole pas, la mémoire est souvent trompeuse avec la pénibilité des efforts.
JC, qui boucle son tour en 7'21. Wow. Quand je disais qu'il fallait pas s'y fier. On mesure l'écart sur nos poursuivants, on a déjà une bonne minute trente d'avance après les 4 premiers relais. Mike et l'équipe "deuze" sont 3ème au coude à coude avec les 4ème, belle bataille en perspective. Deuxième boucle. Je gère un peu plus la montée, et récupère de la fraicheur pour la suite du parcours. Chrono de 7'37, là encore identique à 2009. Benja sous les 7'20 je crois, Anthony autour de 7'30, et JC encore en 7'27. Une belle équipe homogène. Ce qui n'est pas exactement le cas de nos poursuivants. Sur les 3 premiers relais, on grapille 5 ou 10s, pas grand chose. Ça jouerai probablement serré si on partait ensemble. Par contre leur 4ème relayeur est un poil en dessous et perds une minute pleine sur le temps de JC. Par expérience, je sais également que c'est le plus faible qui risque de s'écrouler le plus au fur à mesure des heures, nous facilitant d'autant plus la tache.
L'objectif devient alors de profiter de cette minute pour leur prendre un tour le plus rapidement possible. On est pas à l'abri d'un pépin, crampe, foulure de cheville, voire d'être obligé de finir à 3. Mais avec un tour d'avance, il sera plus facile de gérer une éventuelle remontée. Troisième tour avec de bonnes sensations, un beau 7'33. La fatigue commence déjà à se faire sentir, et je fais un peu plus attention à mon temps de récup. 22-23mn c'est long, mais ca passe terriblement vite quand on les perds à tournailler et discuter avec tout le monde. Dès l'arrivée je file rapidement à la table de ravitaillement et avale quelques raisins secs, des morceaux de banane et de pomme. Puis je reviens à la tente du club, fait quelques étirements, puis m'allonge un bon quart d'heure en contrôlant le chrono. Je bois régulièrement des gorgées de boisson, la fin du malto sur la première heure, puis ca sera de l'isostar. Certains se changent complètement entre 2 tours. C'est vrai qu'il ne fait pas très chaud et qu'à l'arrivée il faut vite se couvrir. La météo, nuageuse et aux environs de 15°c. On chopera même quelques petites averses de flotte. Presque idéal pour courir, mais un peu frisquet pour les temps d'attente.
Quatrième un peu moins bien en 7'41. Hum, ca baisse un peu vite et me fait craindre pour la suite. Cinquième en 7'46. C'est pas mauvais mauvais, mais au rapport sensations/chrono, je me sens déjà bien dans le dur alors qu'il me semblait avoir bien géré jusqu'à plus de 3H l'an dernier. Peut être une conséquence de la semaine chaotique. Sur ce rythme ultra rapide, on boucle les 2km à +16 de moyenne, je ressens mon manque de préparation PPG. Notamment dans la longue descente qui tire sur les abdos et les reins. J'ai aussi l'estomac qui crie un peu, je décide de squizzer les ravitos solides pendant quelques tours et en profite pour prendre un gel.
Coté course tout le monde se maintient bien, on accroit progressivement notre avance. Benjamin revient de son 6ème tour et double les 2ème juste avant le passage du relais. Anthony pars en simultané avec son homologue qui le tiendra jusqu'au bout, il me file le témoin avec quelques mètres d'avance. Hé hé hé, voilà un jeu rigolo. Je pars vite mais je ne vais pas chercher à me griller. Le DéfonceTout s'est collé à moi dès le départ, j'entends ses pas plus ou moins près. On a 1t d'avance, s'il me passe j'essayerai juste de m'accrocher pour m'amuser, sans plus. J'ai l'impression de gérer vraiment facilement et m'attend à le voir me doubler d'un moment à l'autre. Mais inconsciemment le rythme est carrément bon et les temps intermédiaires s'affolent. Mi parcours je suis toujours devant, j'en remet même une couche dans la descente, genre "tu vas voir qui c'est les patrons, ya rien à espérer mon coco". Un p'tit sprint pour finir, je sais même plus s'il est encore derrière moi, juste pour le plaisir. 7'33. Après 3h de course, content.
Petites congratulations avec mon adversaire d'un tour, il s'est visiblement fait autant plaisir que moi. On sait que cette bataille à mi course a peu de chances de se reproduire. Et effectivement, leur 4ème relayeur perds à nouveau 1mn au tour suivant, ce qui nous décale une fois pour toute. Sauf gros pépin, on a désormais course gagnée. Ya plus qu'à gérer jusqu'à l'arrivée. Ce qui ne rend pas les relais plus faciles pour autant, loin de là. Sans motivation ou en contre coup du tour précédent, je pars pour le 7ème sur un faux rythme que je n'arriverai jamais à relancer. 8'15. Mince, l'objectif de tous les faire tous sous les 8mn ne sera pas encore pour cette année. Je me reprend pour le 8ème, 7'51. Bon, ça va, au besoin la forme est toujours là, faut juste trouver la motivation. Les mollets durcissent, neuvième et dixièmes en 8'06-8'07, juste compromis entre souffrance et chrono acceptables, ou l'inverse :)
Je fais mes calculs et comprend que le 11ème risque d'être ma dernière rotation, au pire si j'en fais un 12ème ca sera pour la gloire. La dernière, c'est taquet oblige, pour voir ce qu'il reste au bout de 6h. Quand on aime... Et me vla parti comme au premier tour. Bon la notion de taquet prend du plomb dans l'aile passé les 2mn dans la montée, mais je m'accroche. Après tout cette course est une sorte de grosse séance fractionnée, il faut la faire bien, et jusqu'au bout. Je m'arrache dans la descente, les p'tits coup de cul de l'arrivée, 7'48. Yes, c'est pas mieux qu'en 2009, mais au moins aussi bien !
L'heure avance, et visiblement Anthony va revenir avant les 6h pour me filer le témoin. Je motive mes camarades pour un dernier tour en équipe, ce qu'on avait fait l'an dernier. Un footing sympa ou on "refait le match" avant de profiter de l'arrivée. Au mieux Anthony pourrait nous rejoindre en sens inverse s'il veut faire son dernier "taquet". Encore qu'on pourrait attendre qu'il reprenne ses esprits, on a suffisamment de marge pour se le permettre. Avec plus d'un tour d'avance on ne peut plus être repris. Mais JC s'est trouvé un autre leitmotiv depuis quelques temps. Il veut absolument prendre un 2ème tour aux seconds. Quand Anthony part avec 1mn de retard sur le "moins bon" de l'équipe adverse, on comprend qu'il va le reprendre juste avant le passage de témoin. Chouette me dis-je, on passe avec 2t d'avance à 5h58, objectif rempli, on peut faire notre "tour d'honneur" tranquillou derrière. Même si l'équipe 2 se dédouble, on sait qu'on l'a fait, et sur le papier il y aura toujours 2t d'écart au nombre de tours effectués.
Ah oui mais non. JC ce qu'il veut, c'est qu'on passe l'arrivée avec +2t, mais devant. Hum. Je ne suis pas totalement en phase avec cet esprit de compétition jusque boutiste. M'enfin tout le monde a joué le jeu pour gagner ce 2ème tour, je vais pas tout planter. Mon tour d'honneur que je prévoyais presque de faire en m'étant déjà changé, se retrouve donc en un 12ème tour chrono pour ne pas se faire dédoubler. Et vu que comme prévu Anthony arrive avec quelques secondes d'avance, je le fais sans même savoir si l'équipe 2ème sera réellement à ma poursuite. Après tout, eux aussi on suffisamment d'avance sur les 3ème pour faire un dernier tour tranquillou. Enfin bref, je le prend comme un exercice rigolo supplémentaire et repart avec le couteau entre les dents. Je dois d'ailleurs être un des rares encore au taquet sur le parcours, et ça m'oblige à zigzaguer pas mal dans la montée. Les intermédiaires sont bon, même meilleurs qu'a mon tour précédent. Je maintien sur le faux plat, passe le pré et en sors sur des bases de 7'40-7'42. Rapide contrôle derrière, pas de coureur fou à ma poursuite. Je décide que le jeu a assez duré et relâche un peu dans la descente. Indirectement, ca pose quand même une question. Avec un peu de motivation, combien de temps on pourrait continuer à ce petit jeu là?
Je rentre dans le parc, l'équipe m'attend comme prévu juste avant l'arrivée. Toujours pas de DéfonceTout à l'horizon, on boucle tranquillement notre 47ème tour à 4 (97.7km). On a gagné. YESSSSSSSSSSS ! Toutes les équipes et solo de Villemoirieu en terminent, une marée jaune et orange envahie la zone d'arrivée. Sympa. Les solos m'impressionnent tellement ils ont l'air facile après leurs 6h non-stop. Françoise (48km - 8ème), Thierry (65km - 9ème), Sandrine (52km - 6ème), énormes bravos. Mika est également sur le podium avec l'équipe Villemoirieu 2. C'est cool. Ça s'est bataillé jusqu'au bout et ils restent devant pour moins d'1mn. Chaud. Je devais pas être le seul à fond sur ce dernier tour finalement. :)
On se change, et on attend les podiums. Un peu longtemps d'ailleurs, il nous faut de l'officiel et ils sont pas tous ponctuels. M'enfin l'organisation de la journée étant par ailleurs irréprochable, ce n'est pas trop grâve. Ca nous laisse le temps de manger tranquillement, et d'attaquer la récup à grands coups de pichets de biere. J'aime. Côté organisation justement, on le remarque assez peu quand on est pris dans la course, mais il y a une tonne d'activités en parallèle. Des courses d'enfant, des actions pour l'autisme, des stands d'activités diverses, show de danse, fanfare. Du gros gros boulot, chapeau à eux.
Podium avec l'équipe, que du bonheur. C'est généralement le seul de l'année, alors je profite un max. Encore une belle course. On gagne sans une grosse concurrence directe, mais on se n'est vraiment senti à l'abri qu'après avoir pris un tour à la 3ème heure. On fait 1t de moins que les gagnants 2008 (Villemoirieu) et 2009 (Run'Alp). Tour que je ne suis pas certain qu'on aurait pus aller chercher (4mn), même en se bataillant avec une autre équipe. Mais c'est également la 2ème meilleure perf de nos participations, pas si mal. Et puis l'important était d'être là et de gagner hein, on viendra chercher le record une autre fois (50t - 104km, meilleur tour sous les 6mn, ya du boulot).
D'un point de vu personnel, d'abord super content que la douleur aux tibias se soit faite oublier.On va pas chercher à comprendre le comment du pourquoi, c'est juste tant mieux. Niveau sensations, ça n'a quand même jamais été le top. Autant que ca puisse l'être sur un profil ultra court pour lequel on n'est quand même pas vraiment adapté. Bref, des bons chronos, mais l'impression d'avoir moins bien géré qu'en 2009 sur l'ensemble. Impression relative car dans un cas comme dans l'autre on était pas en baston. J'avoue que de ce côté là, j'étais relativement soulagé de pas avoir à me surpasser à chaque tour, mais un peu déçu par le manque de piment de la course sans concurrence directe. On peut ajouter une semaine précédente pas optimale, ainsi qu'une météo plus capricieuse. La chaleur de l'an dernier me convenant mieux que la fraicheur de cette année, surtout au niveau des temps de récup. C'est quand même un bon résultat puisque qu'au global je fait une course du même niveau.
Allez, c'est tellement bon que je suis sûr qu'on remet ça l'année prochaine :)
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4 commentaires
Commentaire de vogoy' posté le 12-05-2010 à 18:44:00
il est BOOOOO sur le podium la belet
belle équipe !
Récupère bien, y'a un semi qu'arrive et le tibia...
oublie-le:)
Commentaire de franciss posté le 12-05-2010 à 19:36:00
Ben que dire ? Speedy Arnaud frappe fort !
Chapeau pour cette belle perf...les chronos à répétitions ne sont pas des exercices faciles !!
Commentaire de CROCS-MAN posté le 13-05-2010 à 09:00:00
BRAVO Arnaud,Super. Surveille quand même tes tibias.
Commentaire de Gibus posté le 13-05-2010 à 19:00:00
Super bravo Arnaud pour ton podium
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