Samedi 10 Avril, une semaine après la boue des CItadelles, direction la Méditerranée pour une semaine de vacances.

Au programme, farniente et bon temps en famille mais aussi reprise des activités sportives en douceur.

Alternance de ballades en vélo et de séances de course à pied, afin de réactiver la machine avant la course de reprise, ce dimanche 18 avril à Orsan.

Seul petit hic ( le mot est bien choisi..), la veille est programmée une sortie pas très sportive à St Genies de Malgoirès, pour un festival Punk Rock.

Je me couche donc vers les 3h du matin, après une hydratation massive à base de Kronenbourg.

A 7h du matin, petit dej' Efferalgan avant de prendre la route pour Orsan.

Je décide pendant l'échauffement d'essayer quand même de partir vite, et suivant la réaction de continuer "à fond" ou de poursuivre en mode sortie longue.

Je n'ai pas pris le GPS afin de gérer mes allures uniquement à la sensation et non au km/h près.

Le départ ne me semble pas si rapide que çà et je pars dans les 30, laissant quand même filer les premiers sur les premieres montées en pente douce.

Je souffre rapidement tout en réussissant à garder un rythme suffisant pour ne pas me faire rattraper.J'essaye de courir un maximum dans les montées et les cuisses commencent à chauffer.

J'accueille donc avec soulagement les premiers raidillons que l'orga a généreusement ouverts pour nous, les jambes peinent mais le palpitant se calme un peu.

Se succèdent murs et descentes techniques, ainsi que le passage au Pas du Loup.

Sentant le ravito du 8e pas loin, je prends le seul gel que j'ai emporté. Et là, miraculeusement, dans une longue descente en monotrace, je retrouve des jambes de feu et le plaisir entier de courir.

Après avoir bu 2 verres d'eau au ravito, j'attaque joyeusement les 6 derniers kilometres, moins pentus mais au cheminement beaucoup plus joueur, typique des parcours gardois : slalom entre les arbustes et succession de petites relances.

Sur une portion sur piste, je découvre Estelle et Maël qui m'annoncent 21e.

Je suis surpris, non parce que je pensais être plus mal classé, mais surtout parce que depuis le départ je n'avais pas pensé une seule fois à ma place, laissant mes sensations me guider, tout en étant satisfait de ne pas me faire reprendre.

Dans les derniers hectometres, je reprends 2 concurrents et termine donc à une belle 19e place.

( Je passe sur un "jardinage" avec deux compères à l'entrée d'Orsan, qui n'aura pas eu de conséquence ni sur le temps, ni sur le classement, mais qui aura occasionné une belle frayeur de voir notre course gachée à deux pas de l'arrivée )