Purée que c'est plat, quand même, ce pays !
Faut quand même être un peu timbré, quand on est amateur de montée bien raides où on peut jouer au pacman à grandes enjambées, ou de descentes bien piégeuses où on peut voltiger de cailloux en cailloux, pour aller se perdre entre les champs de colza de ce p..... de plateau briard.
Je l'ai voulu, je l'ai eu, mon trail roulant..
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. Je ne sais pas ce qui était le pire pour le mental, entre les abominables lignes droites entre les km 13 et 24, autour de Doué et de sa butte (butte que j'attendais comme le Graal). Ce bout de forêt hallucinant où tu tires tout droit sur plus d'un kilomètre sur une allée plaaaaaaaaaate et où tu te fais grignoter par tout le peloton (enfin, c'est l'impression que ça donne).
Bon, j'ai quand même bien arrêté l'hémorragie au km 24 (quand on rejoint le parcours du 66km). Après 3-4km de solitude absolue, le fait de récupérer les marcheurs nordiques du 30, puis des coureurs du 87, dans les spaghettis enfin un peu difficiles de montée/descente entre les km 28 et 38....m'a bien reboosté et mis en mode pacman.
Progressivement, aussi, à partir de la mi-course, ce sont les coureurs du 66 qui me servaient de point de mire.....dans ces foutus champs de foutu colza de m.....
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. Le ravito à la piscine de Bellot était une tuerie avec cette eau bleutée qui te donnait envie d'aller te jeter dedans. Retrouver ilgigrad un peu plus tard était un vrai bonheur qui m'a permis de mieux gérer cet immonde faux-plat vers le Point du Jour que, sur le profil, tu crois que tu vas monter le Tricot :
![re-plat.png](./download/file.php?id=11739&sid=39205561562cddfd7de93331223b8698)
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Mais non, en fait, si tu regardes l'échelle, tu vois qu'on monte 120 mètres en 7 kilomètres, donc bonjour le p....de faux-plat de m..... Heureusement, on a fait le yoyo avec un coureur de 100km à ce moment là, on s'est tenus compagnie : il me larguait irrémédiablement quand on courait tous les deux, et je le rattrapais dès que ça montait un peu et qu'il fallait marcher.
Gros pacman à partir du Point du Jour et son "jardin extraordinaire" (ah, si j'avais la présence d'esprit de faire des photos), y compris dans le plat de daube qu'il y a sur la droite de la photo ci-dessus, après le ravito.
J'ai un peu calé vers le km 72. Les jambes auraient bien voulu continuer le pacman, mais un genou douloureux et des débuts de crampes m'ont fait marcher bien plus que je n'aurais voulu. Heureusement, sur les 8 derniers kilomètres, on s'est trouvés avec un autre coureur du 87 (mon c....., y'a 90 bornes!) et on a fini ensemble en se relayant.
Pas assez vite, contrairement à Caro, pour échapper à la pluie, mais c'était supportable.
Au final, un résultat dans les 11h45 et je suis content, j'ai eu ce que je cherchais : la confirmation que je suis une grosse buse dès que c'est roulant...
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. Sérieusement, j'ai fini dans les temps prévus et, ce matin, l'état du guerrier me rend optimiste sur la suite.
Place à la préparation du 80km du MB, là où il y a du vrai dénivelé...
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Sinon, orga totalement géniale. Rien que pour cela et malgré le parcours que je n'aime pas (mais parce qu'il n'est pas pour moi), je recommande cette course. Le top du top, c'étaient les douches de la fin où, même après trois courses, tu as toujours de l'eau chaude, le sol n'est pas immonde et tu n'ouvres pas la porte du viestaire sur un cloaque de 50 types à poil. Là, on était 3 dans la douche et j'ai passé 5 minutes assis par terre avec de la flotte chaude qui me coulait sur la tête, à causer du Vulcain avec un des gars qui prenait sa douche avec moi...
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Bon, je fais un vrai CR dans les jours qui viennent.