Courir de nuit en forêt

Je confirme, le silence c'est mieux, beaucoup. Mais à choisir entre la trouille, le plomb et plus si affinité, je préféré être confondu avec le père noël. Il est sympa le père noël même si je ne suis pas certain que les sangliers soient au courant, mais bon

De mon côté j'ai du mal à supporter ce genre de bruit quand je fais du sport: la pédale de vélo qui grince, la fixation de ski qui couine, les clés de bagnole qui s'entrechoquent dans la poche ça m'agace vite!Surtout quand j'en ch....!

TOUT PAREIL ! Et ce qui balotte trop en sus !

Vous devriez essayer. C'est pas si terrible que ça comme bruit. Infiniment moins pénible que des clés et après un moment ça fini même par devenir mélodique et rythmique. Un peu comme pour les bagnards en galère
Pour le coté "ballote", je le fixe avec le crochet d'un jeton de caddie a l’élastique de tension de mon sac . Par le fait, je ne le sens pas du tout.

Mais j'aime bien surprendre des chevreuils et être aussi surpris qu'eux quand on se trouve nez à nez

Par le fait, je cours maintenant comme en période de chasse (c’est généralement la même en plus), avec un grelot de chien attaché à mon sac ou à ma ceinture (facile à trouver chez D4). Du coup, les bestiaux m’entendent arriver de loin

Hi hi hi, parce que tu penses qu'un seul animal "sauvage" ne t'entend ou ne te sent pas arriver quand tu cours?? Ceux que tu vois "de près", sur lesquels tu as l'impression de buter, sont ceux qui par réflexe se sont tapis et n'ont pas foutu le camp tout de suite.

Heu, me sentir ce n'est pas si sur ! Je dois avoir une odeur proche de la leurs après une bonne suée
Quand à m'entendre, sans avoir des racines indiennes, il me semble que le sens du vent a quelque fois favorisé la proximité entre nous (les animaux et moi s'entend )
Maintenant, quelque soit la motivation de l'animal, tomber nez à nez avec lui reste un grand moment de bonheur s'il fait jour et de "frayeur partagé" s'il fait nuit.

La nuit, tous les sens sont exacerbées, c'est génial. Encore plus en forêt. Quant aux rencontres avec les animaux, plutôt rares, en ce qui me concerne, j'en vois plus de jour ; encore dimanche dernier trois grands cerfs !

Bonjour,

Il est tout a fait normal de "marcher" sur des animaux la nuit, ils se croient invisible dans le noir, et leur moyen de défense habituel est de laisser passer le danger sans bouger, vu qu'ils ne sont pas visible. même quand ils ont la frontale en pleine poire ils se croient invisible, ben oui vu qu'ils ne voient plus rien car ils sont éblouit ... pourquoi les verrait-on ? (ils n'ont jamais eu l'occasion de se balader avec une frontale sur la tête eux ! )
C'est malheureusement une technique utilisée abondamment par les braconniers ... un spot de poursuite surpuissant sur le toit d'un pick-up et le gars armé derrière le spot debout dans la benne du pick-up ... les chevreuils sont pétrifiés et ne bougent absolument pas ... tir sur cibles immobiles ... un carnage complètement immoral, l'animal n'a aucune chance, il est totalement aveugle.

Renards, chevreuils, chats et félins en général sont adaptés à la vision nocturne, une fois qu'ils ont fixés la lampe ne serait-ce qu'un quart de seconde, ils sont aveugles pour un bon moment, le fond de leurs yeux étant équipé pour concentrer le peux de lumière disponible la nuit, les 1000 lumens qui leur tombent dessus sont pour le moins brutal.
plus la lampe est puissante, plus on voit d'animaux et plus ils sont immobile

par pleine lune on en croise nettement moins ... ils savent qu'ils sont visible et détalent à la moindre alerte.

Les sangliers eux n'ont pas trop ce problème d'éblouissement, par contre ils savent qu'ils n'ont rien à craindre la nuit ... leur seul prédateur (pour un adulte), le chasseur, est généralement diurne...

Tiens, ce petit post m'a inspiré sur mon blog, à ma manière évidemment...

http://benman.kikourou.net/billet.php?idbillet=14

si vous allez au bout, jusqu'au lien avec mon récit de la STL, vous y découvrirez la rencontre incroyable que j'ai faite de nuit...
(si ça c'est pas du teaser pour rameuter les quelques bienheureux qui ont jusqu'ici encore échappé à mes écrits...)

Les sangliers eux n'ont pas trop ce problème d'éblouissement, par contre ils savent qu'ils n'ont rien à craindre la nuit ... leur seul prédateur (pour un adulte), le chasseur, est généralement diurne...

Généralement oui... Je suis allé consulté l'arrêté de chasse trouvant bizarre d'entendre tirer une fois alors qu'il faisait déjà nuit... Ah bah oui surprise (par chez nous: 78) 1h avant le levé du soleil jusque 1 après le coucher du soleil.... J'espère pour le sanglier qu'il intègre ça

En général dans les bois je vois surtout des yeux... Je préfère passer mon chemin que de chercher à savoir ce que c'est (souvent des chats ou des chevreuils du peu que j'en devine)
Finalement c'est plus les gens que je peux croiser qui m'inquiète le + (du genre: qu'est-ce qu'il fout ici lui? Ça se trouve il se dit pareil )

Finalement c'est plus les gens que je peux croiser qui m'inquiète le + (du genre: qu'est-ce qu'il fout ici lui? Ça se trouve il se dit pareil )

Il m'est régulièrement arrivé de tomber sur un individu (masculin) seul, sans aucun éclairage, en pleine forêt, par une nuit sans lune en me demandant vraiment ce qu'il pouvait foutre là
Promenade introspective ? Nous au moins on est équipés comme des sportifs, et généralement on éclaire notre chemin

Bikoon

Un braconnier peut-être ? Il en existe encore ...

@Benman, ton petit post est juste génial. J'adore

Les types qu'on voit sans lumière au milieu de nulle-part, j'aurais tendance à dire que ce sont des gens qui viennent alimenter une des décharges sauvages dont le nombre est malheureusement en nette augmentation dans les forêts.
Une fois on est même tombés à la fin d'une balade, vers 21H sur des gens qui faisaient cramer des déchets au milieu des bois, à moins de 100m des habitations! Quand je leur ai demandé innocemment s'il fallait que j'appelle les pompiers, ils m'ont répondu sur un ton agressif : "Non non tout va bien, pourquoi il y a un problème?".
Du coup on a fait venir les flics + pompiers et là ils étaient devenus nettement plus calmes. Le pire c'est que c'était juste monsieur et madame tout-le-monde qui avaient la flemme d'aller à la déchetterie...

Salut à tous,

Je réagis d'abord au post juste au-dessus, concernant les abrutis qui balancent ou brûlent leurs déchets en forêts. (Ces derniers étant non seulement des dégueulasses, mais en plus des imbéciles.. Mais il est vrai que cela va souvent de pair ! Bref..)
En zone forestière (Fontainebleau en ce qui me concerne), on a de tous temps vu des "dépôts sauvages" : gravats, matelas, déchets divers, en bord de route et au débouché des chemins...
L'ONF et la DIR font ce qu'ils peuvent dans notre secteur pour ramasser ces détritus, mais il semble y avoir une très nette recrudescence ces derniers mois.

J'en ai eu explication lors de mon dernier passage à la déchetterie : le concessionnaire (VEOLIA),
ayant décidé de limiter le nombre de passage par an et par véhicule,(une quinzaine de passages quand même), quota au-delà desquels
une taxe est désormais appliquée. Ledit "droit de dépôt" étant calculé non pas au poids (faute d'équipement des déchetteries en balance), mais selon le type de véhicule, qu'il soit rempli ou non.
Par exemple, une 106 paierait 15€, une C4 30€, une camionnette 180€ !
(C'est en partie compréhensible sachant les abus patents de nombre "d'entrepreneurs" (déclarés ou non..) qui venaient vider gratos leurs gravats en déchetterie sous concession municipale avec la carte d'accès de leur client, au lieu de les livrer à une plate-forme de retraitement pour professionnels...

Bref, comme d'hab', les abus de quelques-uns retombent en pluie fine sur les autres,
avec pour résultat que la fréquentation des déchetteries a chuté, pour certaines, de 40%,
et que pendant ce temps, les dépôts sauvages en forêt ont explosé !!

Qu'en est-il dans vos secteurs ?

(Pardon pour ce "hors-sujet" partiel.. Je reviens à la question centrale de suite ! )

Donc "Courir de nuit en Forêt ?"

Mais c'est le pied !!

J'avoue avoir été un peu surpris, sinon amusé, par les remarques de certains quant à leurs craintes de rencontrer des "monstres" ou des animaux...
Quel bonheur pourtant de croiser, d'entendre, ou de sentir seulement, passer une harde de sangliers,
une ou deux biches, voire un cerf, détaller un chevreuil, se fixer un renard, être frôlé silencieusement par un hibou !

Objectivement, pour profiter ainsi de la forêt, mieux vaut courir sans lumière. Cela évite d'abord les ombres qui faussent le relief, (no problemo, "les pieds ont des yeux"..). De même, pour ceux qui craignent les monstres , cela évite de révéler dans le faisceau de la frontale toutes les paires d'yeux de petits lapinous, blaireaux patauds et autres renards trop mignons, qui habitent les lieux !
(Les sangliers s'en foutent, trop occupés à fouiller le sol de leur groin ! Les cervidés sont déjà loin,
et les chevreuils nous repèrent dans la nuit mieux que nous en plein jour...)

(Pour info, l'oeil s'accoutume à la vision nocturne en moins de 10mn, pour atteindre son optimum en 20mn environ... A condition de ne pas rallumer sa lampe entre-temps, évidemment... )

Et si on veut rester repérable, placer sa frontale en mode "rouge" ou "rouge clignotant"
derrière la tête plutôt que sur le front... Pas de gène pour les animaux, mais vision nocturne et sécurité préservées !

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Une simple question : qui a peur sur le parcours d'un trail long ?
(Pourtant réalisé en partie de nuit dès qu'on franchit la barre des 80 bornes.)

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Ceci étant dit, les "risques", réels ou supposés, ne sont peut-être pas les mêmes en vraies zones forestières, peuplées primalement d'animaux sauvages, que dans les bois situés à la périphérie des zones urbaines, occasionnellement visités par des sauvages aux instincts primaires...

J'effectue mon trajet du boulot en courant.
En cette période, le matin il fait nuit.
J'ai le choix entre la ville (plus court) et la forêt (plus long voir beaucoup plus long suivant les options).
Il n'y a pas photo, sauf gros vent ou contrainte de temps, je passe par la forêt.

Je prends toujours ma frontale au cas où. Mais je ne l'allume quasiment jamais.
J'adore l'atmosphère qui y règne : la lumière des étoiles ou de la lune passant à travers les arbres,
les bruits que l'on remarque beaucoup plus que durant la journée. C'est très régénérant. Apaisant.

Des fois, il y a de la brume, et là je suis obligé d'allumer la frontale. Mais cela reste aussi plaisant.

Il est vrai que quelque fois, mes pieds se prennent dans le tapis ou que je me prenne une flaque d'eau. Cela me sort de ma féérie brusquement. Mais cela a toujours été sans conséquence et je repars bien vite dans mon "voyage".

Ces sorties se font toujours en mode contemplatif. Donc je cours à un rythme très facile.

La nuit j'adore.

Une simple question : qui a peur sur le parcours d'un trail long ?
(Pourtant réalisé en partie de nuit dès qu'on franchit la barre des 80 bornes.)

Une fois, j'ai eu un peu peur pendant au moins 5 bonnes minutes.
C'était sur la première édition du GRP 160.
Le parcours avait subi un gros débalisage.
Nous nous étions regroupés à plusieurs coureurs, un peu désespérés : nous étions complétement perdu.
Un certain abattement plombé le groupe, quand nous avions remarqué des lumières de frontales sur deux cols assez éloignés. Nous hésitions sur le col à choisir. (personne n'avait de GPS dans le groupe, je ne sais pas si c'est possible actuellement ).
Quand soudain, l'un d'entre nous a cru voir un ours. On a fait une séance VMA en descente directe. Nous éloignant sans doute encore un plus du parcours.
En fait on s'est communiqué la peur mutuellement.
Pour l'anecdote, ce n'était pas un ours, c'était une vache ...

MEEEUUUUUUUUUHHHHHH !!!

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"Effet de meute"...
Mais bon réflexe au départ : dans le doute, on se préserve.
Et si danger avéré, on fait face comme on peut : par la défense ou par la fuite (souvent la meilleure option !)