Différences de performances femmes / hommes en ultra

La compétition, les résultats, les performances, le haut niveau et son actualité, records.
Suivi des courses du point de vue de la tête de course pour les courses sans de nombreux kikous.
Analyse des courses, statistiques, pronostiques, cotations, classements.

Messagepar TomTrailRunner » sa fiche K
» 27 Sep 2024, 12:21

Franch a écrit:interessantes ces stats qui me font mentir, comme quoi faut toujours revenir aux faits plutot que de propager des idées reçues.

sage parole OUI

Messagepar Arclusaz » sa fiche K
» 27 Sep 2024, 13:48

TomTrailRunner a écrit:
Franch a écrit:interessantes ces stats qui me font mentir, comme quoi faut toujours revenir aux faits plutot que de propager des idées reçues.

sage parole OUI


certes mais dans ce cas d’espèce, il serait intéressant d'affiner ces stats par niveau (hors élite).

C'est plus "facile" de terminer une course quand on a une cote itra de 600 que de 500 ou 400 qui oblige à courir proche du sur-régime et donc susceptible de provoquer des abandons.

Et comme le niveau moyen des femmes est en dessous de celui des hommes....

Messagepar stephrunrun » sa fiche K
» 27 Sep 2024, 13:52

Arclusaz a écrit:
TomTrailRunner a écrit:
Franch a écrit:interessantes ces stats qui me font mentir, comme quoi faut toujours revenir aux faits plutot que de propager des idées reçues.

sage parole OUI


certes mais dans ce cas d’espèce, il serait intéressant d'affiner ces stats par niveau (hors élite).

C'est plus "facile" de terminer une course quand on a une cote itra de 600 que de 500 ou 400 qui oblige à courir proche du sur-régime et donc susceptible de provoquer des abandons.

Et comme le niveau moyen des femmes est en dessous de celui des hommes....


Exactement ce que je me suis dit... Une course aux BH exigeantes devrait faire plus de dégâts chez les femmes que chez les hommes.

On pourrait donc faire des BH différenciées ?

Messagepar cloclo » sa fiche K
» 27 Sep 2024, 13:55

stephrunrun a écrit:On pourrait donc faire des BH différenciées ?

:shock:

Messagepar stephrunrun » sa fiche K
» 27 Sep 2024, 13:58

cloclo a écrit:
stephrunrun a écrit:On pourrait donc faire des BH différenciées ?

:shock:


Concept novateur.

Il s'est posé la question de faire partir tout le monde ensemble. Mais rien sur l'arrivée ! Et puis, l'égalitarisme à tout crin a le vent en poupe...

Messagepar benoitb » sa fiche K
» 27 Sep 2024, 14:16

Les barrières horaires sont la plupart du temps mises en place pour permettre de libérer des bénévoles ou pour pouvoir rouvrir une route à la circulation, absolument pas pour "éliminer" des coureurs. Des BH différenciées en fonction du sexe n'ont pas de sens !
Sinon, on pourrait aussi mettre des barrières horaires en fonction des catégories de poids, pourquoi pas ?

Messagepar Jiro » sa fiche K
» 27 Sep 2024, 15:43

stephrunrun a écrit:
WS 2024 : 375 partants
Femme : 26% de la population totale, taux d'abandon 37%
Homme : 74% de la population totale, taux d'abandon 19%

Bon, on va arrêter d'empiler les stats...


Merci pour les stats, même si je pensais que le taux d'abandon serait plus proche entre les 2 sexes. Certains ont évoqué les barrières horaires plus difficles pour les femmes. C'est peut-être le cas sur la WSER où le cut off est de 30 h... Ou peut-être pas :lol:

Messagepar miniping » sa fiche K
» 19 Oct 2024, 15:25

Faire partir les femmes avant les hommes dans les courses pourrait être un moyen d'allonger leur barrières horaires et éviter qu'elles se fasse marcher dessus par José qui va faire la 400e place de l'ultra trail du saucisson de trifouillis les oies.

Messagepar BigPat » sa fiche K
» 23 Oct 2024, 10:09

Ça serait pire, ce n’est pas vraiment agréable de se faire doubler par tout le peloton.

Messagepar AxxxL » sa fiche K
» 10 Jan 2025, 20:46

Je savais pas trop où vous partager cet article du Monde, si vous avez une meilleure idée je suis preneur:

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/01/08/comment-les-champions-aident-les-chercheurs-a-percer-les-secrets-de-l-adaptation_6487577_1650684.html

Sciences
Activité physique et santé

Comment les champions aident les chercheurs à percer les secrets de l’adaptation
Chronique

Sandrine Cabut

« Dix mille pas et plus ». La Française Stéphanie Gicquel vient de battre (249,3 kilomètres) le record de France de distance en vingt-quatre heures, dans une région au climat désertique. Pour optimiser ses performances et faire progresser les connaissances, l’athlète se prête à un suivi minutieux et participe à des études scientifiques.

Publié le 08 janvier 2025 à 06h00, modifié le 08 janvier 2025 à 06h28 Temps de Lecture 3 min.

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Plus vite, plus loin… sous toutes les latitudes. Méthodiquement, avec l’appui de scientifiques, la Française Stéphanie Gicquel continue d’explorer les limites des performances physiques et de l’adaptation à des conditions extrêmes – les siennes et, plus largement, celles du corps humain.

Le 15 décembre 2024, à Phoenix (Arizona), aux Etats-Unis, la spécialiste de l’ultrafond, 42 ans, a remporté le Desert Solstice Track Invitational, en courant 249,3 kilomètres en vingt-quatre heures non-stop, battant au passage le record de France de vingt-quatre heures sur piste. Autrement dit, cela correspond à une moyenne flirtant avec les 10,4 kilomètres-heure sur une distance de presque six marathons, ou quelque 623 tours d’une piste de 400 mètres.

Distance, monotonie, gestion du sommeil, de l’alimentation… Stéphanie Gicquel a eu, comme lors de ses précédents défis, à composer avec de multiples paramètres. « Le plus difficile a été l’amplitude thermique, passer du chaud au froid assez rapidement, sur une course très longue », témoigne l’ancienne avocate d’affaires.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « J’ai l’intime conviction de pouvoir courir de 260 à 270 kilomètres en 24 heures » : Stéphanie Gicquel, la course aux limites

La course dans des conditions de fortes chaleurs, elle connaît bien. Depuis plusieurs années, avant des épreuves dans des pays chauds, elle s’acclimate grâce à un programme d’entraînement en chambre thermique à 35 °C-40 °C dans un laboratoire de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance, sous l’égide du chercheur Franck Brocherie.
Une science récente

Idem pour les grands froids, auxquels elle se prépare notamment dans une chambre de cryothérapie à – 20 °C. Elle a couru un marathon au pôle Nord, traversé l’Antarctique à ski pendant plus de deux mois, affrontant des températures de – 50 °C ; enchaîné sept marathons en sept jours, dont un en Antarctique.
Le Monde Jeux
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Jouer

« A Phoenix, les températures n’étaient pas si extrêmes, 25 °C le jour et 4 °C la nuit, mais la chute a été soudaine, et cela ne fait pas le même effet que commencer une course à 4 °C. J’ai perdu beaucoup d’énergie, j’avais besoin d’une grande quantité de glucides, mais je ne pouvais pas m’alimenter comme je voulais », détaille la coureuse. « On peut adapter les muscles à des efforts longs. C’est plus compliqué pour le système digestif : il y a les nausées, les difficultés à absorber les aliments », poursuit-elle.

A chaque épreuve, elle apprend, en analysant toutes ses sensations, et, au long cours, elle se prête avec passion à un suivi scientifique et médical, voire à des travaux de recherche.

Comme à l’été 2022, où nous l’avions rencontrée pour un portrait, elle est convaincue d’être encore loin de ses limites. « La science de l’ultra-endurance est récente, tout est encore à inventer », estime la championne en faisant l’analogie avec l’histoire du marathon, épreuve introduite aux Jeux olympiques modernes d’Athènes, en 1896. « Les premiers marathoniens mangeaient du sucre de table pendant la course, ce qui paraît aberrant aujourd’hui. Et, quand ils arrivaient sur la ligne d’arrivée, ils étaient très fatigués. Actuellement, il y a des plans d’entraînement très standardisés. Et, sauf conditions vraiment particulières, on peut prédire le temps pratiquement à quelques secondes près », résume-t-elle.

C’est loin d’être le cas en ultra-endurance. « Plus la distance s’allonge, plus on fait face à des aléas, ce qui explique les grandes différences de performances d’une épreuve à l’autre. Après quatorze heures de course, il faut beaucoup d’agilité pour trouver des solutions rapides aux obstacles qui se présentent. C’est cela qui fait la différence », assure Stéphanie Gicquel.
Accompagnement mental

Avec une vingtaine d’autres sportifs de haut niveau de différentes disciplines, elle participe à un projet de recherche, avec le nutritionniste Didier Chos, « qui consiste à analyser l’impact de nos modes de vie et de notre nutrition sur l’expression ou la répression de certains polymorphismes génétiques ». Cela permettra, poursuit-elle, « de savoir par exemple, pour un sportif donné, quelle est sa sensibilité à l’inflammation, son métabolisme des lipides et des sucres, sa sensibilité au stress, aux problèmes de sommeil, aux fractures ».

Sa récente participation au documentaire Open Brain. Dans le cerveau des athlètes, des réalisateurs Yannick Adam de Villiers et François Maquestiaux, l’a faite s’interroger sur la question de l’accompagnement mental. Jusqu’ici, elle gérait seule cet aspect, mais cela lui a donné envie de se rapprocher de neuroscientifiques. Elle mesure aussi l’importance du sommeil : « C’est difficile de s’habituer aux carences de sommeil, pourtant on sait bien que la fatigue est un frein à l’utilisation optimale du cerveau. »

Au-delà de ses propres performances, Stéphanie Gicquel est persuadée que les champions sont indispensables aux chercheurs pour percer les secrets des capacités d’adaptation humaines, notamment aux conditions extrêmes comme la chaleur. Des connaissances qui pourront servir à tous.

Après sa course de vingt-quatre heures dans l’Arizona, l’athlète n’a pas couru pendant dix jours, presque un record d’« abstinence ». Ses projets du moment : poursuivre l’écriture de son quatrième livre et s’investir dans les questions de charge mentale au sein de la commission des athlètes de haut niveau, en vue des prochains Jeux olympiques. D’autres formes d’ultra-endurance.
Les dernières chroniques Dix mille pas et plus

Chaque semaine, Sandrine Cabut et Pascale Santi, journalistes au « Monde », nous font part des récentes recherches ou initiatives autour des bienfaits de l’activité physique sur la santé, véritable médicament.

Sandrine Cabut

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