Tor des géants 2020

La montée vers le 1/2 Tor semble longue et technique sans savoir ce qui nous attend après.
Un peu de caillasse, des paysages magnifiques et aller chercher cette limite jamais franchie du 160ème km et qui nous annonce le « retour » vers Courmayeur.

L’arrivée sur la crête qui mène à Coda est magique au soleil couchant
On a conscience à la fois que l’on commencer la deuxième moitié donc le retour
Pour la plupart d’entre nous on rentre dans le dépassement de nos limites kilométriques connues jusque là
Donc sentiment de plénitude dopés aux endorphines Et en même temps Un peu peur de la suite qu’on nous promet très dure
Grand moment cette arrivée à Coda

Merdum je vais réussir à me faire pleurer
Vous faites ch... les gars avec vos idées de revival nostalgiques )))

Merci pour ces beaux souvenirs

Merci pour ces beaux souvenirs

Oui de bonnes tranches de vie en effet

A 20h00 nous sommes à coda, la nuit tombe
On n’y traine pas pour pas se refroidir Et pi c’est petit et blindé à l’intérieur
On voit un hurluberlu arriver avec sa go pro qui filme tout et qui parle plus fort que les italiens

Et finalement on repart à 4 avec lui
Séquence plutôt amusante à voir avec l’interview d’Antoine
Bon interview c’est vite dit hein parce que ses réponses sont Plutôt des râles gutturaux)))

Car il s’agit bien de l’ami Denis aka Zinzin dont le film du Tor est un must vraiment très bien fait

De mon côté je sens le coup de bambou venir et je vais bien le prendre...

La nuit est rude. On s’est arrêté pour dormir 2h. L’Ecureuil nous a fait une séance d’épilation du genou devenue mémorable sur la vidéo de zinzin

On avance sur des terrains techniques, minéraux. On prend cher et on comprend mieux pourquoi c’est une section redoutée.

L’Ecureuil part devant. Je reste avec l’Ours.

Les ravitaillements sont mémorables avec des tranches de viande cuites sur une pierre et accompagnées de patates ou une Polenta de folie.

Le prochain ravito est Niel (193 km). Les sénateurs nous ont dit « voir Niel ou mourir »... une fois à Niel, on a de fortes chances de terminer le chantier...

La descente est très longue.

La nuit est rude. On s’est arrêté pour dormir 2h. L’Ecureuil nous a fait une séance d’épilation du genou devenue mémorable sur la vidéo de zinzin

On avance sur des terrains techniques, minéraux. On prend cher et on comprend mieux pourquoi c’est une section redoutée.

L’Ecureuil part devant. Je reste avec l’Ours.

Les ravitaillements sont mémorables avec des tranches de viande cuites sur une pierre et accompagnées de patates ou une Polenta de folie.

Le prochain ravito est Niel (193 km). Les sénateurs nous ont dit « voir Niel ou mourir »... une fois à Niel, on a de fortes chances de terminer le chantier...

La descente est très longue.

Sacrée nuit mémorable en effet ))
Il est 7h j’arrive enfin à Niel et ce n’est plus la même course que jusqu’à Donnas, impression d’une autre dimension

Pas très loin après l'Ecureuil, on arrive à Niel à 7h23 après une nuit assez calamiteuse.

Dodo 1h seulement, je pense que 2h m'auraient fait du bien mais pas pris le temps.

On repart vers le col à passer avant d’arriver à la base de vie de Gressoney au 206ème km.

Quelques photos sympa

Ça commence à tirer physiquement, surtout les pieds bien ampoulés et soignés à gressoney entre une bonne douche et une grosse sieste.
Mais quel plaisir d'arriver au col pinter en même temps que le lever de soleil sur le mont-blanc et de partager la vue avec une 20aine de bouquetins... Irremplaçable !

Bon la nuit a quand même pas été simple hein

A 21h à peine quand on commence à remonter vers largo vargno, je sens que je cale completement, je dis aux autres d'avancer sans moi, je les rattraperais dans la descente vers le lac où ils m'attendent

Puis, rebelote, impossible de monter, ils m'appellent, je leur dis qu'on se retrouve à Balma
j'y arrive 5 après eux avec l'impression de plus de jus
Le refuge est flambant neuf avec des lits de camps dans les chambres
Je ne passe pas par la case douche de toute façon ce soir nous faisons lits séparés avec Antoine
là je sens que j'ai besoin de dormir pour me refaire je me couche sur un lit de camp
= CRAC il se pète !
j'en prends un 2° qui tient mieux et nous dormons 1H, même pas un cycle de sommeil ( ... que je paierais le lendemain soir )

Au "réveil", tête dans les choux pour rester poli et le Denis qui a sa caméra quasi allumée en permanence n'en rate pas une
Comme l'as pu constaté le Cheville , je prends un peu mon temps aux ravitos, du coup, je me fais plusieurs assiettes , je laisse les autres partir devant et je repars 10/15mn après eux dans la nuit noire et obscure
Grand moment de solitude en sortant en demandant combien de temps pour Niel : réponse des bénévoles 6-7h !!!
Le pire c'est qu'ils ne se trompent pas : Il est 1h30 quand je sors et bonne nouvelle je sens tout de suite que çà va mieux dans marmontana avec un bon rythme décidé à rattraper les loulous et à me venger de mon coup de mou de "la veille"
Et en basculant sur le lago chiaro en contrebas qu'on ne voit pas , je vois en revanche un petit ravito avec grosse ambiance et si c'est pas des cris, des italiens qui parlent fort … mais ils ne sont pas italiens comme vous pouvez le voir dans la vidéo

En y arrivant, la troupe se fait un festival de polenta et jambon grillé et Alex le sénator se fait interviewé par Denis , de bonnes tranches de rigolades, un moment vraiment unique en pleine nuit sous la crenna dou leui.

Je me dis que c'est le moment de prendre un peu d'avance car j'ai un peu peur de pas suivre dans le fameux prochain mur, donc je prends quelques minutes d'avance au cas où, et c'est dingue comme d'en haut on entend nettement Alex et Denis
Finalement ce mur je le trouve pas trop dur bizarrement, apres la bascule, je m'allonge quelques minutes sur une belle dalle pour contempler les étoiles car le ciel est bien net, c'est magique et on ne prend jamais assez le temps de s'arrêter pour admirer la nuit autrement qu'avec la frontale
Alex et Denis passent , j'attends Antoine et Laurent mais ils n'arrivent pas du coup j'avance vers le petit ravito avant le colle della vecchia et ils y arrivent, ici encore polenta grillée, un régal, je laisse Antoine et Laurent prendre quelques assiettes et descend vers Niel
Dommage de faire cette portion de nuit car elle a l'air superbe même si très longue ( donc si 2022 : il me faudrait 8h d'avance ici pour avoir le coucher de soleil à la crenna )

J'arrive à Niel à 7h donc, à l'intérieur tout le monde dors un peu partout, il y a Thierry G qui dort tête sur la table, il y a Sébastien croisé aussi un peu plus tôt, finalement Antoine et Lolo arrivent , Antoine me dit qu'il va dormir 1h , du coup je lui dis qu'on se retrouve à Gressoney, je repars avec Séb , nous montons bien , le plateau et la descente vers loo est sublime, et grosse ambiance à loo où je ne m'arrête pas trop ( erreur j'ai raté quelques bons fromages )
Enfin la vallée, MAIS... 3 KM de goudron avant Gressoney
Bon, de toute fàçon même pas la force de faire du bon picpic

Quelques belles tranches ( mais pas tronches hein ) sur le film de denis ici entre 52 et 1:02

https://youtu.be/0EpiBXhDCeA?t=3151

Enjoy

IL fait déjà chaud en passant le col Lasoney.

Dans la descente, il y a le ravitaillement de Loo. Grosse ambiance avec des clarines, crécelles. On y déguste des raviolis avec de la bière !!!!

J'en profite pour appeler les enfants qui rentrent de l'école (oui à l'époque ils avaient encore école le mercredi matin ).
La famille commence à fortement me manquer.

Heureusement que mon père est là pour faire mon assistance et mon ange gardien comme sur tous mes ultras.

Je rentre dans la BV de Gressonney à 12h52...

Ça commence à tirer physiquement, surtout les pieds bien ampoulés et soignés à gressoney entre une bonne douche et une grosse sieste.
Mais quel plaisir d'arriver au col pinter en même temps que le lever de soleil sur le mont-blanc et de partager la vue avec une 20aine de bouquetins... Irremplaçable !

çà devait être beau en effet, j'y suis passé en fin de journée sous la pluie avec des zombies, c'était pas pareil

GRESSONEY enfin ( km 200 quelque chose )
Tout le monde nous as dit que si tu ressors, tu finis

Alors je prends mon temps , je vais quasi battre mon record de temps perdu à une BV
J'y arrive à 10h30, et j'en ressors à 14h30 et ce sans avoir fait de sieste ! il existe pas un KOM pour les BV ?

Pendant que je me fais masser, je guette l'arrivée d'Antoine et Laurent que je retrouve vers 12h
ensuite, trou noir, je ne sais plus ce que j'ai fait pour y rester encore 2h30 et encore l'orage m'a sauvé, sinon j'en ressortais encore plus tard :
Vers 14h15 un orage en approche est annoncé et comme en 2015 ils avaient bloqué puis arrêté des coureurs ici, je ne veux prendre aucun risque , je me dépêche de sortir, je repars avec Sébastien Ponce, et je laisse Antoine et Laurent pensant les retrouver à St Jacques et on va se prendre une belle trempette ....

GRESSONEY enfin ( km 200 quelque chose )
Tout le monde nous as dit que si tu ressors, tu finis

Alors je prends mon temps , je vais quasi battre mon record de temps perdu à une BV
J'y arrive à 10h30, et j'en ressors à 14h30 et ce sans avoir fait de sieste ! il existe pas un KOM pour les BV ?

Pendant que je me fais masser, je guette l'arrivée d'Antoine et Laurent que je retrouve vers 12h
ensuite, trou noir, je ne sais plus ce que j'ai fait pour y rester encore 2h30 et encore l'orage m'a sauvé, sinon j'en ressortais encore plus tard :
Vers 14h15 un orage en approche est annoncé et comme en 2015 ils avaient bloqué puis arrêté des coureurs ici, je ne veux prendre aucun risque , je me dépêche de sortir, je repars avec Sébastien Ponce, et je laisse Antoine et Laurent pensant les retrouver à St Jacques et on va se prendre une belle trempette ....

Une super base vie, avec des douches chaudes, de la place et des lits (que je ne vais pas utiliser, ce que je vais payer + tard).
Douche, ciné et repas.
Laurent est un peu derrière moi car il a fait une partie de la descente avec son épouse qui l'a accompagne et donc est arrivé après moi.
Je décide de repartir pour rattraper David mais là, le fameux orage me tombe dessus. Je décide donc d'attendre et de repartir avec Laurent un petit peu + tard...

GRESSONEY enfin ( km 200 quelque chose )
Tout le monde nous as dit que si tu ressors, tu finis

Alors je prends mon temps , je vais quasi battre mon record de temps perdu à une BV
J'y arrive à 10h30, et j'en ressors à 14h30 et ce sans avoir fait de sieste ! il existe pas un KOM pour les BV ?

Pendant que je me fais masser, je guette l'arrivée d'Antoine et Laurent que je retrouve vers 12h
ensuite, trou noir, je ne sais plus ce que j'ai fait pour y rester encore 2h30 et encore l'orage m'a sauvé, sinon j'en ressortais encore plus tard :
Vers 14h15 un orage en approche est annoncé et comme en 2015 ils avaient bloqué puis arrêté des coureurs ici, je ne veux prendre aucun risque , je me dépêche de sortir, je repars avec Sébastien Ponce, et je laisse Antoine et Laurent pensant les retrouver à St Jacques et on va se prendre une belle trempette ....

Une super base vie, avec des douches chaudes, de la place et des lits (que je ne vais pas utiliser, ce que je vais payer + tard).
Douche, ciné et repas.
Laurent est un peu derrière moi car il a fait une partie de la descente avec son épouse qui l'a accompagne et donc est arrivé après moi.
Je décide de repartir pour rattraper David mais là, le fameux orage me tombe dessus. Je décide donc d'attendre et de repartir avec Laurent un petit peu + tard...

Il y avait un ciné dans dans la base vie ???

Tiens je n'ai pas pris de photo de la belle masseuse italienne

Nous repartons vers 15h30 après l’orage, avec le col Pinter au programme à 2 776m. Dans la montée, la pluie refait son apparition pour quelques minutes, puis s’arrête, puis recommence.

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Pfiouh, l'autre Écureuil qui disait qu'on était des barges... Mais je vois qu'il se prend bien au jeu.
Bon là, mais souvenir sont devenus trop flous (je mélange avec la 4K et comme c'était dans l'autre sens, ça s'embrouille):

Départ de Donnas 4K:
Réveil au bout de quelques minutes, habillage rapide avant que je ne me rende compte que j'avais programmé mon réveil pour 1h15 plus tard...
Je me recouche donc puis repars à l'heure prévue.
Euphorie complète: je gambade joyeusement dans les rues, admire le fort de Bard. Je sais que la montée sera longue, mais c'est la dernière, le moral est à bloc!

Arrivée Donnas Tor:
Cette descente n'en finit plus.
Seul chose qui me rassure (un peu), je dépasse un sénateur bourru (pas du tout la mémoire du nom) que je décroiserait plus tard, ayant abandonné en compagnie de Dieu lui-même (un certain Jean-Michel pour ceux qui n'auraient pas suivi. comme il a grossi: pas bon ça le doublé 4K / Tor.

J'arrive dans la ville en larmes. Mon ampoule me fait mal même en descente maintenant.
Coup de fil à ma femme qui me remonte vaguement le moral.
Je vais dormir.

La suite plus tard.

J'aurais plus de temps demain. Là, on est en travaux, on se dispute l'ordi à cinq dans la salle à manger.
Je laisse la place.

Avant:

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Après:

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La suite plus tard.

J'aurais plus de temps demain. Là, on est en travaux, on se dispute l'ordi à cinq dans la salle à manger.
Je laisse la place.

Avant:

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Après:

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Waw il y a du boulot ! mais çà va être superbe ! courage !

Avec Jean Mi çà devait être Thierry /Marcassin

Je crois aussi effectivement! Mais je ne voulais pas faire d'impair.
En tout cas ça doit être facile de vérifier quel sénateur francophone a abandonné en 2018...

Dites, on peut faire un bouzin de minuit?

Dites, on peut faire un bouzin de minuit?

Vite je passe avant alors

Il est minuit, je dors comme un bébé au refuge de Tourmalin

Apres Gressoney, nous avons donc bien pris la pluie
On retrouve Alex et Fred au petit ravito de l'alpenzu à mi pente
mais quand ils repartent impossible de les rattraper en montée

en revanche, apres le col de Pinter je decide d'accélérer et de laisser aller à la descente, je laisse Sébastien quelques mètres derrière, je zappe complètement le ravito de crest
et j'embraye jusqu'à st Jacques ou je retrouve à nouveau Alex
Je ne m'éternise pas car il est déjà 19h et je sais que je vais rentrer dans le dur

... çà ne rate pas : je repars en picpic mais à peine la première pente à 20h avec la nuit qui tombe, c'est rideau complet, je m'endors , impossible d'avancer, je vais me trainer pendant 2h pour arriver à Tourmalin en m'asseyant plusieurs fois, Alex me repasse rapidement tout joyeux quelque soit l'heure, impressionnant, moi et broie du noir et je compte les pas et les mètres.
J'arrive enfin à Tourmalin, j'arrive à peine à manger = direction dodo, je programme 2h et demande qu'on me réveille à 0h30
...

Après le col Pinter, nous sommes redescendus sur Champoluc sur des pistes de ski donc ç n'avait pas trop d'intérêt...
Il pleut par intermittence.

Nous repartons affronter notre 4ème nuit.

On repart avec Laurent et accompagnés de Bruno pour affronter 1 000 m de d+ pour aller au col di Nana à 2 770m. Il pleut. Un peu avant la fin de la montée, il y a le refuge du Grand Tourmalin où on décide de dormir 2h.

Ces 2h de sommeil passent de manière instantanée et quand le bénévole vient nous réveiller, nous sommes persuadés qu’il y a un souci car on vient juste de s’endormir !

Le réveil est rude mais il faut sortir affronter la pluie et le vent pour passer le dernier col et ensuite basculer sur la base vie de Valtournenche que l’on atteint jeudi à 05h53, au km 239. Il reste 100 km !!!

Après avoir dormi 2h15 à la base vie et fait tous les soins, on nous annonce une dégradation des conditions et il pleut des cordes.

On décide de prendre notre temps... et on l'a pris

Finalement, on restera 5h à la base vie !!!

Après avoir dormi 2h15 à la base vie et fait tous les soins, on nous annonce une dégradation des conditions et il pleut des cordes.

On décide de prendre notre temps... et on l'a pris

Finalement, on restera 5h à la base vie !!!

Ah ouais quand même, je comprends mieux l'écart

d'où tu te rappelles 4 ans plus tard que tu arrives à 5h53 précises ???

Après avoir dormi 2h15 à la base vie et fait tous les soins, on nous annonce une dégradation des conditions et il pleut des cordes.

On décide de prendre notre temps... et on l'a pris

Finalement, on restera 5h à la base vie !!!

Ah ouais quand même, je comprends mieux l'écart

d'où tu te rappelles 4 ans plus tard que tu arrives à 5h53 précises ???

Parce que j'ai mes temps de passage 2016, que j'avais utilisés pour préparer les temps 2020 #RIP

Un peu comme Antoine, je dors comme un loir et je n'entends pas mon réveil ... et le bénévole oublie de me réveiller aussi
Je me réveille comme une fleur et il est ...2h!!!
J'ai dormi 3h30 ! merdum j'ai trop dormi et perdu du temps, c'est une nuit normale çà
je suis un peu énervé contre moi même et le bénévole

En descendant dans salle et en regardant la feuille des dormeurs, j'y vois que Antoine et Lolo se sont mis au lit à 1h, ... et je vous cache pas que çà me titille sévère de les réveiller
je me contente d'un petit mot ( qu'il ne verront pas je crois tant pis )

Après une XXX assiette de pates mais cette fois sans sauce tomate car je sens que l'estomac ne supporte plus
Je sors du refuge à 3h, et je me lance vers nanaz , il pleut par intermittence mais c'est assez agréable
J'arrive finalement à Valtournenche à 4h15,j'y retrouve Sébastien et apres une pause BV rapide ( 1h quand même ) on repart ensemble sous la pluie légère
en arrivant à barmasse çà se gâte, il pleut des trombes, Sébastien préfère continuer, je préfère attendre que çà se calme ... en retournant me coucher ! dans la montée je dormais debout, je sens que le corps a soit besoin de sommeil soit a trop apprécié la nuit de 3h30
Du coup je vais dormir encore 2h !!!
Au total une nuit de 5h30 en plein TOR , et après on fait les durs en disant qu'on ne dort pas
Je repars seul vers 9h, la pluie s'est arrêté, les sommets sont tout blancs, c'est magique et cette étape va être ma préférée, la plus sauvage.

Quelques photos

après une nuit un peu compliquée, un orage au col chaleby, un balisage absent dans la descente de veysonnaz et une sieste dans mon jus à Oyace, j'ai passé le col brison au levé du jour.
Je viens de quitter Ollomont après une pause express de 30 minutes : j'ai mangé une escalope avec des pates au parmesan arrosée d'une bière pression et de jus d'ananas....comme aux autres BV et malgré l'heure matinale.
Il est 8h45 et il fait déjà une chaleur impressionnante. J'ai de la lassitude en imaginant la montée au col champillon mais si je me démerde bien, je pourrais arriver ce soir.

Désolé pour les autres mais il semblerait que nous soyons plusieurs à faire une auto-thérapie

Voilà le BG qui repartent de la BV, bien décidés à affronter la montée de la fenêtre de Tsan qui est très longue à atteindre avec 14km, de la pluie et du froid.

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Voilà le BG qui repartent de la BV, bien décidés à affronter la montée de la fenêtre de Tsan qui est très longue à atteindre avec 14km, de la pluie et du froid.

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C'est pas un peu court comme baton main droite?

Voilà le BG qui repartent de la BV, bien décidés à affronter la montée de la fenêtre de Tsan qui est très longue à atteindre avec 14km, de la pluie et du froid.

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C'est pas un peu court comme baton main droite?

Désolé pour les autres mais il semblerait que nous soyons plusieurs à faire une auto-thérapie

Bon, je reprends au départ de Donnas.

Pas du tout la bonne heure pour dormir (j'imagine que le moral fait que rien ne va). J'ai l'impression qu'il fait plus chaud dans le dortoir que dehors.

Version 4K, j'avais trouvé la descente depuis Coda interminable (surtout ces satanées marches et le bitume à la fin).
Là finalement ça se fait. Habituellement, je ne crains pas trop la chaleur et cette fois les marches jouent dans le bon sens pour mes ampoules. Je sais que ce sera long, mais ce sommet signe le demi Tor.
J'abandonne toute idée de chrono (parce qu'avant j'avais quand même un peu en tête de faire mieux qu'à la 4K soit 144h) et la ballade vaut quand même le coup.

Je grimpe donc tranquillement pour arriver à la nuit dans un refuge de morts-vivants.

Trop chaud, marre de bouffer tout le temps, je repars direct mais qu'il est loin ce satané refuge...
Je crois toujours reconnaître, mais à chaque fois ce n'est pas ça.
Je râle tout seul (mais, au moins, je ne m'endors plus en marchant).

La descente depuis la fenêtre du Tsan est magnifique au milieu d'un cirque. Elle est super technique.

Par contre, on se pose pas mal de question car il n'y a plus de balisage.

Il n'y a pas 50 chemins possibles mais c'est vrai que ça fait longtemps que nous n'avons pas vu de fanions...

Puis, au détour d'un virage, un tas de fanion du Tor par terre.

Il faut dire que la guerre Tor/4K fait rage et il semblerait que ce débalisage soit une conséquence de cette querelle qui avait remué le Val d'Aoste assez fortement...

Au milieu de la descente, on entend comme une explosion et des blocs de pierres se détachent au-dessus de nous à quelques centaines de mètres.

On voit les pierres tomber et rouler vers nous.

Grosse frayeur, on se met à cavaler comme des bouquetins pour descendre au + vite et se mettre à l’abri.

Plus de peur que de mal mais on a bien flippé

mais vous êtes pas encore arrivé ?

Je me rappelais de l'épisode des fanions, mais pas de l'avalanche de pierres.
J'avoue n'avoir jamais eu l'occasion, mais la foudre sur l'UT4M m'a suffi...

J'arrive enfin à ce qui doit être le refuge de Barmasse (décidément pas la mémoire des noms).
Seule satisfaction depuis Coda: le petit ravito sauvage en début de remontée.

Tout devient pénible; il faut que ce Tor s'arrête.

J'étais passé là de nuit sans m'arrêter pour dormir, fuyant un allemand qui accompagnait une jeunette.
Elle, dormait à poings fermés accoudée sur la table au milieu des soupes et restes de bouffes (beurk). Lui, râlant après cette distance pas du tout faite pour lui.

Là, je mange (vu que j'avais zappé Coda, ça commençait à être nécessaire) et repars au plus vite.
J'avais galéré dans la section qui vient avec les cailloux et la succession de petits cols.

Finalement, pas tant... Limite je trouve ça facile retrouvant un vague plaisir dans les cailloux qui me flinguent moins les ampoules.
Du coup, j'enchaîne refusant avec regret un rab de polenta saucisse dans un des petits creux entre deux cols. Mais ça commence à sentir l'euphorie générale et je n'ai pas envie de pourrir tout le monde avec mes histoires d'ampoules apparues dès le col de l'Arp et: "la 4K, c'était quand même vachement mieux..."