novass396 a écrit:Galaté57 a écrit:philibert69 a écrit:Par contre, s'il t'arrive un vrai problème sur la course, t'es quand même le parfait inconnu. Ça peut poser problème....
Exact,
C'est une jurisprudence qui fait débat actuellement
Cela se nomme "le préjudice d'anxiété" : le fait d'avoir couru un risque sans en avoir eu connaissance peut générer une anxiété ultérieure..
Le monde est fou....
C'est un peu hors sujet mais puisqu'il est question de préjudice d'anxiété, avec une touche d'ironie dans ce sujet, il faut savoir que cette jurisprudence est née à propos des victimes de l'amiante, c'est à dire des travailleur ayant été exposés à l'amiante pendant un temps plus ou moins long, qui ont vu leurs collègues tomber malades plusieurs années après cette exposition au risque pouvant parfois avoir cessée, mesotheliome et divers cancers du poumon puis mourir et qui craignent de subir le même sort. Ce n'est donc nullement une plaisanterie et ce n'est pas reconnu n'importe comment par la jurisprudence.
Il faut établir, pour la jurisprudence à l'origine relative aux cancers liés à l'amiante une véritable exposition au risque et les manquements de l'employeur à son obligation de sécurité qui est de résultat en l'état actuel de la jurisprudence.
Par contre, dans le cas qui nous occupe, je doute qu'un quelconque préjudice d'anxiété pourrait être reconnu.
S'agissant de la perte de chance, c'est tout à fait autre chose. celui qui prétend avoir perdu une chance, doit établir qu'il avait une chance, dans le cas qui nous occupe, d'avoir un meilleur classement s'il n'y avait pas eu une erreur sur le dossard.
La jurisprudence sur la perte de chance a évolué.
Au début de cette création prétorienne il fallait prouver une chance sérieuse, maintenant une chance même minime suffit pour obtenir réparation, le préjudice devant être réparé à hauteur de la chance perdue souverainement évaluée par les juges comme dit la cour de cassation.
Voilà pour la minute barbante juridique et hors sujet