Hello les kik's
Aujourd'hui, je viens vous parler un peu de ma pomme. Sans fard ni filtre.
Ceux qui me connaissent un peu savent que je n'étale pas ma vie sur les forums ou les réseaux sociaux et je pense être un vrai dur au mal mais là j'en ai un peu besoin en fait. Alors voici :
Suite à une longue déprime survenue autour de 2011 je crois (de mémoire c'est juste après mon échec au TOE), la spirale de la dépression (?) a pris le pas et un burn out est arrivé en 2017, le boulot et le perso partant en vrille complète.
Après, j'ai bien remonté la pente (point de vue de la dépression) et même tenté de reprendre la càp. Difficilement malheureusement, avec un pic en 2018 et une rechute en 2019.
Depuis 2 ans (2019), j'ai déclenché des douleurs que j'ai qualifié de "dentaires". Elles sont survenues au décès de mon père.
Je "courote" depuis mais ne peux plus courir comme avant. La machine est enrayée.
Durant ces 2 dernières années, les douleurs sont apparues par épisodes, très violentes (genre à pas pouvoir faire quoique ce soit, pas dormir et ne pas pouvoir faire cesser la douleur par la médication. Elle prend toute la place me laissant complètement vide d'énergie.
Le reste du temps, je peux faire du sport, bosser, parfois.
Depuis début juin, ces douleurs sont réapparues, de + en + violentes, me laissant toujours un peu plus sur le carreau.
J'ai fait le tour du monde médical et paramédical : Médecin généraliste, dentiste, spécialiste de la mâchoire, étiopathe, ostéopathe, acupuncteur, neurologue et IRM. Ouf !! N'en jetez plus !!
Résultat : Névralgies atypiques de la face sans déterminer l'origine :
Ben c'est cool mon gars, t'as un truc on sait même pas d'où ça vient ni où ça part. Par contre je sais bien quand elle est là. Et ça, ça me rend dingue !
Aujourd'hui, je suis parfois obligé de quitter mon taf pour aller me coucher (sans dormir), incapable de bosser. L'autre jour c'est une réunion que j'ai quitté (je devais l'animer) après à peine 10mn.
La douleur est toujours présente, permanente, de jour comme de nuit. Et elle empire, je n'ai plus de maîtrise sur elle comme je pouvais le faire par auto hypnose.
Je ne peux plus bosser chez moi, pas de force.
Les médocs sont revenus : des trucs pour l'épilepsie et des trucs pour les dépressions mais qui soignent aussi les trucs neuropathiques. Ca me fait bien ch*** parce que je suis comateux toute la journée désormais. C'est cool à 50 piges (enfin presque) !
Bref, je galère, je ne peux quasi pas courir (un peu de muscu entre 2), je me suis claqué le mollet, certainement grâce aux médocs et surtout je n'en peux plus ! Je craque littéralement. Ca bouffe mon temps, mon cerveau, ma vie.
Il paraitrait que c'est probablement dû à un choc émotionnel violent.
J'aimerais mieux avoir une jambe pétée ou un bras arraché, ça se voit, c'est temporel et on sait au moins à quoi s'attendre. Là c'est invisible, prend par surprise et interroge les autres sur la véracité de ce que je peux bien avoir parce que le lendemain, je peux parfaitement être "en forme" et faire du sport ou mon job. Et puis j'ai appris à faire semblant.
Mes proches s'inquiètent un peu de mon état d'esprit (ils ont raison) et je suis tellement fatigué au long cours...
Alors bon, j'étale un peu ma vie, c'est vrai. J'en suis d'avance désolé mais :
1- ça fait du bien de mettre ça quelque part
2- Difficile d'en parler autour de soi, personne ne peut comprendre (sauf à le vivre) ou veut (on a tous nos soucis)
3- Il faut bien emmerder les autres avec ses petits bobos...
Je n'attends pas spécialement de "oh mon pauvre" ou " de tout cœur avec toi" (même si ça fait toujours plaisir) mais juste savoir si d'autres ici connaissent ce genre de galère, comment ils gèrent et surtout si ils en sont sortis qu'ont-ils fait ?
J'arrête là mais si quelqu'un se reconnaît dans ce post, ben qu'il ou elle n'hésite pas à me contacter. Je me sentirai moins seul et avec moins d'idées noires.
PS : Si pas à sa place ou "modo incompatible" (je comprendrai, je connais bien la gâche), pas d'hésitation
Poubelle
Merci.