Kev-75 a écrit:Étant un grand fan de course à pied j'ai déjà fais plusieurs marathon des semi etc à un très bon niveau
Quels temps sur semi et marathon ?
Dans l'athlétisme Renaud Lavillenie est très haut au dessus des autres, sans doute 50 millions de revenus en 2018 (mais cela comprend de nombreux contrats n'ayant rien à voir avec le sport, basés sur sa notoriété acquise... grâce à ses résultats en saut à la perche). Il n'a pas de souci à se faire une fois sa carrière terminée. Il vise les championnats du monde fin septembre 2019 puis les JO de Tokyo en août 2020 pour éventuellement terminer aux championnats du monde 2021 à Eugene, " chez " son équipementier Nike.
Niveau marathon, les deux meilleurs Français en 2h09' en 2019 sont loin du très haut niveau mondial, leurs gains sont essentiellement liés à un contrat avec un équipementier et à la contribution de la FFA (cette partie doit être d'environ 1000 € mensuels). Ils n'ont pas le niveau pour monnayer leur présence sur un gros marathon par exemple.
Christelle Daunay était mieux lotie, elle a eu notamment des gains sportifs directs : 3e à NY en 2009, 35 000 $ + prime d'engagement, mais aussi 4e, 5e et 6e (23 000, 13 000 et 9 000 $) + primes d'engagement. Chicago 2011, 5e, 9 000 $ + prime au départ. Trois podiums à Paris dont une 2e place + record de France qui donne un bonus (estimation environ 15 000 € pour les trois podiums hors primes annexes). Sa médaille d'or aux championnats d'Europe de Zürich en 2016 lui a rapporté 10 000 €. Avec un contrat Nike durant plusieurs années.
Mais il faut considérer qu'elle est à la moitié de sa vie alors que sa carrière élite est terminée, il lui faut donc avoir d'autres sources de revenus désormais (elle suit un DESS entraînement à l'Insep).
Il vaut mieux participer à des épreuves sur piste, le 10 000 m / 5000 m ou le demi-fond c'est plus difficile que le marathon mais il y a plus de compétitions, dont la lucrative Diamond league avec 14 meetings rapportant, de la 1ère à la 8è place : 10 000 ; 6 000 ; 4 000 ; 3 000 ; 2 500 ; 2 000 ; 1 500 et 1 000 $. Et 40 000 $ au vainqueur final de chaque discipline.
Pierre Ambroise Bosse après son titre de champion du monde sur 800 m à Londres en août 2017 (60 000 $) peut négocier ses primes d'engagement à plus de 10 000 $ tandis que Puma lui a versé un prime à plus de 100 000 $. Maintenant son niveau a baissé, je ne sais pas où il en est. Kevin Mayer (en or au décathlon également) à Londres doit être au même niveau en termes de revenus globaux (sous contrat avec Nike) mais il y a moins d'épreuves de décathlon, il participe à des triathlons (un sprint, un lancer, un saut).
En résumé une majorité des athlètes français de niveau national ne vit pas bien de sa seule pratique sportive, nombreux doivent travailler par ailleurs pour arriver à un revenu annuel net correspondant à un Smic. Les éventuelles primes de résultats sont un bonus.
Les plus favorisés bénéficient de contrat spécifique avec de grandes entreprises privées ou des établissement publics.