ilgigrad a écrit:bref 70km à 80km et moins de 1500md+ par semaine pour un ultra, n'est-ce pas suicidaire ?
float4x4 a écrit:J'ai vu le titre du post, je m'attendais à un troll
banditblue29 a écrit:Alors sérieusement, travaille ton mental et pour ne pas entamer ton potentiel "lactates" part doucement .
.
valdes a écrit:Réponse de normand(e) comme toujours.
Oui c'est possible.
Après ça dépend de :
- de ton passé de sportif (ex. tu cours depuis au moins 5 ans, tu as déjà fait des trails longs, etc.)
- ce que tu fais en "à côté" (musculation ? vélo ? marche ?)
- tes aptitudes (on est pas tous égaux hélas)
ilgigrad a écrit:Oh, j'ai bien fait quelques longues courses, pas toujours dans les meilleurs conditions; j'en ai abandonnées quelques unes aussi (banditblue29 peut temoigner). Mais j'ai d'habitude le sentiment de partir mieux préparé alors que là, je suis un peu "frais".
En fait ma question ne portait pas uniquement sur mon cas et mon objectif personnel. Je ne doute pas que l'expérience et la capacité à serrer les dents soient déterminants; je m'interrogeais, au niveau de la préparation musculaire et cardiaque, sur l'entraînement minimum pour aborder un ultra. Peut-être que le Mooc trail abordera ce point en semaine 6. Les sorties très longues et les weekend chocs ont-ils un intérêt physiologique ou servent - ils seulement à la préparation mentale ? Est - ce que les entraînements de plus de trois heures apportent quelque chose physiologiquement qui sera utile lors d'une longue course ?
Je risque d'ailleurs de ne pas pouvoir m'entraîner beaucoup plus pour me préparer cet été à l'UTMB.
ilgigrad a écrit:bref 70km à 80km et moins de 1500md+ par semaine pour un ultra, n'est-ce pas suicidaire ?
Bikoon a écrit:ilgigrad a écrit:bref 70km à 80km et moins de 1500md+ par semaine pour un ultra, n'est-ce pas suicidaire ?
Nous sommes évidemment tous différents, mais sache que je n'ai dû faire de telles semaines qu'une ou deux fois sur les 5 dernières années
Alors je dirais oui oui oui ça passe largement d'une point de vue physique.
Maintenant, si tu as l'habitude de faire beaucoup plus de volume pour préparer tes ultras, il se peut que le problème vienne du psycho, car tu auras peut-être l'impression que ça ne suffira pas
Il y a beaucoup de coureurs qui accumulent des gros volumes pour se rassurer, mais je suis beaucoup plus partisan d'un entraînement plus axé sur le quali que sur le quanti
Alors don't worry, ça va bien se passer, ne pars pas trop vite et accélère à mi-course
Bikoon
valdes a écrit:Mais attention pour le qualitatif, faut aller faire un tour sur l'excellent post sur les séances lactate shuttle
viewtopic.php?f=21&t=34535&p=843616#p843616
ilgigrad a écrit:Les séances de lactate shuttle font alterner des blocs au seuil 1 et au seuil 2. Or, personnellement, sur un ultra, je dépasse rarement 75% de ma FCMAX. Je vois mal comment, dans ces conditions activer la production de pyruvate à partir des lactates quand bien même j'aurais passé des semaines sur des séances entre seuil 1 et seuil 2. J'irai poser la question sur le fil adhoc...
ilgigrad a écrit:Les séances de lactate shuttle font alterner des blocs au seuil 1 et au seuil 2. Or, personnellement, sur un ultra, je dépasse rarement 75% de ma FCMAX. Je vois mal comment, dans ces conditions activer la production de pyruvate à partir des lactates quand bien même j'aurais passé des semaines sur des séances entre seuil 1 et seuil 2. J'irai poser la question sur le fil adhoc...