Bonjour à tous,
J'avais fait mes débuts sur ce forum en racontant ma première Saintexpress, une course magnifique qui était mon premier grand trail, moi qui ne suis qu'un coureur de bitume. J'avais eu de très bon retour, de très bons contact et je reviens vers vous car je suis inquiet.
voir là http://www.kikourou.net/recits/recit-15450-saintexpress-2013-par-papy_marathonien.html
Mon profil rapidement .Papy_marathonien je suis mais neo-marathonien aussi, avec mes 55 ans, je n'ai fait "que" 10 marathons à raison de 2 par an, et j'ai gravi les marches prudemment depuis mes 50 ans (oui, à 50 ans on peut progresser. 4H20 puis 4H05 puis 4h00 puis 3.50 puis 3.45 puis, j'en suis à 3H38, et à 1H38 sur semi. Cette année, j'ai été meneur d'allure à 4H00 au marathon de Toulouse, une expérience unique, que je compte bien renouveler. Bref, je pense être marathonien, à mon niveau bien sûr, je pense me connaitre, je pensais être prudent, je pensais savoir gérer un marathon Mon entrainement est sérieux, ma nutrition aussi, pas de gras, pas de bide. Je fais du Pilate pour les muscles (tres efficace d'ailleurs, je conseille...)
Sur mon marathon de ce WE, je comptais me rapprocher des 3H30...Mon entrainement a été un plan que je connais bien il a duré 8 semaines, j'ai tenu les allures , fais un semi test à 1.38, bref tout allais bien.
Seul bémol le jour de la course, un grand soleil et 24 degrés, à part ça, aucune douleur, envie de courir, envie de claquer mon records. On part à 12, je reste avec le meneur des 3.30 mais je me met à l'avant car je n'aime pas courir dans un "tas". petit à petit, je le lâche un peu, je passe le semi à 1.43, c'est encore bon, le 3.30 est dans mon rétro, pas loin. Je l'entend dans les tunnels (oui, à Albi, il y a deux longs tunnels, très peu éclairés, un de 900m et un de 500m, intéressant, déroutant, plus de repère, on court dans le noir, plus de Garmin...). je suis en pleine forme, petit à petit j’accélère. au 25ème, je sens que je vais trop vite, je lève le pied et repasse à 12. Mais j'ai du mal à tenir cette vitesse, je vois que le 3.30 se rapproche de moi petit à petit, en fait je ralenti insensiblement. Cela va jusqu'au 32 et là : plus rien, je sais qu'on passe en fin de glycogène, je connais l'effet mur (je l'ai d'habitude un peu au 36) mais là, vraiment plus rien, ma vitesse s'effondre, 12, 11.5, 11, 10.5, 10....jusqu'à 0 ! je marche. Marcher pour un marathonien, c'est finir, c'est mourir. Le 3.30 me remonte, s’éloigne, le 3.45 me passe aussi. A un ravito, je suis dégoutté, je donne ma puce et je continue à marcher puis je prend une camionnette de l'organisation et je rejoins mon fils qui, à chacun de mes marathon, m'attend vers le 38-39 pour que nous terminions ensembles.
Je suis fatigué, mais je n'ai pas mal, bizarrement, je récupéré très vite, quand mon fils arrive au RDV (cette fois...j'étais avant lui, en fourgon, je suis plus rapide). Je décide de finir le tracé , les 3 km qui restent, pour voir. Nous partons, 1 km à 12.5 deuxième à 13.5, je fini à 14 et même plus, je n'ai pas le cœur de passer sous l'arche, même sans puce, je bifurque avant, les gens me prennent pour un fou.
Ma question est pourquoi, que s'est il passé pourquoi me restait-il de l’énergie alors que j'avais tout perdu, pourquoi ce Mur que je n'avais jamais connu. Quelqu'un as t-il eu une expérience similaire après une préparation et une gestion de course comme la mienne. Au top de sa forme. Je susi inquiet. Est qu'un malheureux petit 0.2 km/heure de trop peut provoquer de tels effets, des le 25ème alors que j'ai fait mon denier semi à presque 13K.
Voilà, en espérant que ceux que j'avais côtoyés sur le forum il y a deux ans liront mon message, ils étaient de bon conseil Timthacel, Arcluzar ,Truite69, Thioube etc etc , encore encore à eux.