Récit de la course : Ultra Trail de Côte d'Or 2011, par fulgurex

L'auteur : fulgurex

La course : Ultra Trail de Côte d'Or

Date : 28/5/2011

Lieu : Marsannay La Cote (Côte-d'Or)

Affichage : 1840 vues

Distance : 85km

Objectif : Pas d'objectif

14 commentaires

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1er Ultra Trail de Côte d'Or

 
 
 


Après une belle réussite perso au trail du camp de César à Orsan et un plantage au trail des forts à Besançon, je suis dubitatif sur mon temps objectif.
Mon test de forme: « petits_jeunes_du_boulot_qui_cherchent_à_claquer_le_vieux » m'a été favorable jeudi et je suis prêt à essayer de franchir la cote de 1000 comme me le demande Rodio pour valider mon pronostic horaire sur le TOE.

Hé oui! Si ces 90 km et 3000 m de dénivelé annoncés semblent beaucoup, ce n'est qu'une course d'entrainement, un petit semi de mon objectif annuel de dans deux mois. (on aura le temps de reparler de mon objectif annuel de dans quatre mois et de mon objectif annuel de fin d'année...)

Une cote de 1000, c'est bien gentil, mais comme c'est la première édition, je n'ai pas de temps de référence. Alors, pas facile de deviner où se situera cette limite. L'organisation attend les premiers au bout de 8h30 de course. On peut envisager que le premier cotera 1400, un petit pro-rata me laisse penser qu'il faudra sortir un 11h54 comme limite à ne pas dépasser.

Et si je regardais mon tableau magique Excel de comparaison de courses pour essayer de me prédire un chrono? Pas facile! Ce trail est très roulant (mise à part la fin) et mes grands ultras sont plus montagneux. Difficile de trouver une vitesse objective...

Je vais donc partir vers l'inconnue avec 3 règles essentielles:

·                     jamais au dessus de 150 puls/min quand c'est plat
·                     jamais au dessus de 160 puls/min quand ça monte
·                     bien boire (merci Besançon pour la leçon et merci Papy pour le post)

Pour les deux premières règles: le cardio, rien que le cardio! Tant pis pour ce qu'il peut se passer autour: surtout ne pas suivre quelqu'un et ne pas s'endormir...
Pour la troisième règle, ma montre vibrera tous les kilomètres, et un reflex pavlovien me fera téter au moins une gorgée. J'ai le droit de boire entre deux. Et je prendrai le temps de boire aux ravitos.

Maintenant que tout est calé, je peux aller prendre le départ!

1h00 Le réveil sonne...enfin. J'ai peu dormi, mais j'attends ce moment depuis si longtemps que je suis prêt à sauter dans les trails.
1h45 Marsannay. Je retrouve les copains sur le parking. On est tous là pour l'ultra en individuel; 5 kikous dijonnais sur l'Ultra: beau pourcentage. Légèrement anxieux les copains: entre ceux qui n'ont jamais fait cette distance et les autres qui ont mal au genou...mais pas de stress quand même.

 
 

2h15 les bus de 2h00 arrivent... mais personne ne rouspète!
3h05 On est à Chagny. 55 minutes pour finir de se préparer, boire un coup, manger un croissant, tatailler avec les copains.

3h45 Nous descendons vers la ligne de départ, enfin plutôt au fond du peloton. Dernières recommandations.

 

 

 

 
 
 
 

4h00 Le départ est donné.

 



L'ensemble de la masse part raisonnablement. Un peu trop à mon goût et je laisse les copains pour me faufiler devant, mais sans exagération (j'écoute Tidgi, pour une fois). Je suis content d'avoir fait la reco avec Mame, c'est vraiment plus agréable que de partir dans l'inconnu.

J'accompagne un moment Jean, mon copain de ski de fond. Mais comme il est sur le relais, je préfère sagement me laisser distancer.

Dans les vignes, mon retard me permet de voir un troupeau de frontales me charger et d'être le premier à prendre le bon chemin. Je me retrouve devant le peloton. Il m'est très difficile de garder un rythme sage quand tout le monde va plus vite que moi. Mais je suis mon cardio. Beau sujet de philo: « le sage et le cardio ne font qu'un, développez ».

Je me sens bien, c'est un bon jour, même s'il fait encore nuit.


4h26 km 5
La première côte arrive. Mon 160 maxi me permet quand même de rester dans la vitesses des autres.
4h45 km 7,350
Ca y est! Je suis en haut. 225 m au dessus du départ. Je butte un peu sur mon prédécesseur, et ce single m'oblige à rester sagement derrière. Heureusement, ma reco (et le trail de St  Christophe) m'a appris que bientôt, nous serons sur un large chemin gravillonné en légère descente. Je patiente donc et profite de la récup (relative).
4h54 km 8,910
Et voilà le chemin, je me laisse aller. Je trottine agréablement et je remonte quelques concurrents.
5h00 km 10
Arrive le premier ravito: 10 fois au moins que je tète ma poche à eau. Le litre et demi imposé est loin d'être entamé, je le sais, aussi j'évite l'arrêt et je file dans le sentier que nous avions cherché en vain avec Mame l'autre fois. 10Km, 1 heure, la vitesse moyenne est facile à calculer. Un peu d'extase du fulgu entre les buis et me voilà dans la descente forte. Bien sûr, je rattrape. Mais je reste calmement derrière: encore quelques dizaines de mètres et je sais que je pourrai doubler sur la route. Je me laisse glisser à 14/15 km/h. Peut être pas raisonnable, mais le cardio me l'autorise.
Ça remonte; je cours tant que je ne dépasse pas 160, puis je marche. Il ne fait pas encore jour, mais plus besoin de frontale. Nous empruntons un chemin au milieu des champs que je ne connais pas: nous avons du passer ailleurs lors de la reco...
5h50 Le soleil apparaît enfin et je descends sur Pommard. Pile poil ce que j'avais imaginé.

 
 

 

descente sur Pommard
 
 

 

 


6h00 20 km quelle régularité!
Le ravito me surprend un peu: pas grand chose d'intéressant pour un ultra: raisins secs, oranges, abricots secs, sucres ,chocolat... je suis tellement déçu de ne pas trouver de fromage que je suce une orange, je prends un carré de chocolat et je file... en oubliant de vérifier ma poche à eau. Mon voisin a un sans manche de l'UTMB 2010 au dessus d'un tee shirt manche longues...tiens tiens! J'ai déjà chaud avec mon manches courtes, comment peut il supporter tout ça?

 

 

Je repars en marchant dans cette côte très forte. Les relais nous dépassent en courant. J'essaye d'expliquer à ce petit jeune qu'il pourra courir en haut, qu'il devrait garder son énergie en marchant. Mais il persévère à me doubler au ralenti. En haut de la côte, je reprends la course, le laissant sur place essayer de se remettre de son effort. Il faut du métier pour se gérer, et ça, c'est le bénéfice des vieux...
De nouveau nous sommes sur les terrains de jeux de Jean Christophe Gros et de ses magnifiques trails autour de Beaune. Ce coup ci, nous prenons à contre sens le trail de la montagne. Je n'aperçois pas les lamas, et ne perds pas de temps à les chercher.
 
 
Quelques petites modifs de passage par rapport à la reco et nous sommes déjà sur la route goudronnée appelée voie ferrée.
Les chevaux sont encore là. Je profite de la descente pour me laisser aller. La route remonte, je ralenti, lorsque le gilet UTMB me rattrape et engage la conversation.
6h33 26 km
Il s'appelle Philippe. Comme il ne connait pas le parcours, je lui explique par le menu comment nous allons être mangés. Le « plat » de résistance est à la fin, alors mieux ne vaut pas être cuit trop tôt, sinon, ce ne sera pas de la tarte...
Nous passons sous l'autoroute et continuons de monter. Une jeune femme du relais nous double. Je m'étais promis d'offrir au Lutin et à ses aficionados quelques photos bien cadrées, mais je n'ose pas passer pour un pervers auprès de ma nouvelle connaissance. Il y aura bien d'autres occasions... Nous faisons le yoyo avec cette jeune femme qui amène un peu de grâce dans notre monde de brutes.
 

 

6h53 ravito de Savigny
La femme de Philippe est là. Je l'attends quelques secondes, mais comme il a l'air de prendre son temps, je décide de poursuivre seul.
La côte qui suit est encore sur un parcours de Jean Christophe et verra le départ (et l'arrivée) du trail du grand Hâ. Pour l'instant, elle est bonne et bientôt, elle sera très bonne.
 

 

 
7h0030 km
Je continue ma régularité impressionnante!
Je marche et mange mes gâteaux « p'tit déj ». J'ai bien fait d'en avoir car j'ai faim...
 
On tournicote dans les vignes, c'est très joli. La jeune femme est à200 mde moi. Je me fixe comme objectif de la rattraper. Mission impossible sans outre passer les ordres de mon cardio. J'abandonne et prend plaisir dans la trace forestière.
 
 
Un bout de route et je sais que ça va monter. Je commence en courant, mais là aussi, le cardio s'affole. Tant pis, je marche, même si l'envie est là... c'est qu'il reste du chemin et je ne veux pas arriver sans jambe dans les combes.
On longe le grillage de la zone de chasse, la ferme fortifiée, les champs cultivés avant un petit passage dans le bois. Philippe profite de la sortie du bois pour me rejoindre. Je ne l'avais pas vu...
 
On reprend la conversation. Une descente forte nous amène à Echevronne, fin du deuxième relais. Je revois Jean qui m'encourage au pied d'une côte, presqu'un mur: « la ravito est en haut ».
8h00 40km

Quelle régularité!

Sauf que je commence à prendre mon temps: je refais mon plein de poche à eau, je mange correctement orange et chocolat... toujours pas de fromage ou autre chose de vraiment consistant...

8h10 je quitte le ravito

Philippe m'emboite le pas, on repart de conserve ce coup ci.
La descente vers Arcenant se fait sans emballement. Il y a beaucoup plus d'herbe que lors de la reco, et j'ai un peu peur de me tordre bêtement une cheville.

La remontée se fait gaillardement, car je sais qu'on peu se reposer un peu derrière. Fait est dit, le chemin est plat, puis on se faufile dans la forêt par un non-sentier qui nous avait fait douter de la trace GPS lors de la reco. Mais non, on passe bien au même endroit, je reconnais l'endroit où Mame tenta un saut périlleux...

On débouche sur une route, mais au lieu de tourner à droite pour rejoindre la gare comme à la reco, on tourne à gauche. Je vais faire les quelques kilomètres que je n'ai pas reconnu.
On remonte dans la forêt en évitant le chien du viticulteur et500 mplus loin, le chien du forestier... décidemment, ça va mal finir!
 
 

 

Et justement, dans la descente, Philippe me fait une petite figure de style. Et un roulé boulé! Un! Heureusement, sans gravité. La peau du crâne un peu rayée mais pas plus. On s'en sort bien. Je lui passe une pastille pour se remettre de sa crampe. On redescend le Myon à travers les broussailles entre deux champs et on va rejoindre le début de ma troisième reco, qui initialise la partie la plus chahutée et la plus technique.

On monte la côte tranquillement après avoir bu un coup.

 

 

09h16 50 km

Une grande partie de plat pour se refaire et une descente. J'accuse un coup de fatigue et j'ai du mal de courir.

 
 
C'est dommage, c'est plat et on marche. Philippe préfère rester à mes côtés, sa seule ambition étant de récupérer les deux points UTMB pour sa TDS de cet été.
09h58 55 km
Ayé! On attaque notre première descente technique. Mes jambes sont solides, même si je ne fais pas le cabri.
 

 

le laminoir, passage technique

11h15 63,8 km

2 combes plus loin, on arrive au ravito de Morey. Un annonceur nous annonce (c'est normal, c'est son job du jour): «à droite le ravitaillement, sinon, à gauche le parcours »
Surprenant! Cette possibilité de shunter un ravito peut faire gagner beaucoup de temps à qui n'en a pas besoin. Sans parler du petit km à faire en plus en aller-retour. Enfin! Je ne sais pas si une seule personne n'a pas fait l'arrêt ravito, mais un contrôle-pointage me semblerait obligatoire...
Toujours est-il qu'il est le bien venu pour nous. On refait une bonne pause, histoire de refaire le plein de la poche à eau.

L'équipe de soutien de Philippe a grossi: Ils doivent être 6, plein de bonne humeur, même moi, ça me régénère.

11h25 On est reparti.

Remonter ce faux plat qu’on vient de descendre est fastidieux, mais croiser ceux qui ne sont pas encore allés au ravito met du baume au cœur.

Viennent les marches d’escalier pour nous remettre en jambes, puis un petit passage en haut des roches. J’aime ces passages ‘alpestres’ à la vue dégagée, et ce contact avec le minéral.
On passe les pâtures équestres, un plat relatif, ça fait toujours du bien. J’arrive encore à tenir le10 km/h. On rejoint l’ancienne plate forme du Tacot, aujourd’hui gravillonnée, qu’on quitte rapidement pour faire un petit coup de déniv : une descente forte et une montée forte, pour retrouver la piste du tacot sur quelques mètres. Un petit pas d’escalade pour de délasser les cuissots et c’est reparti.

 

De grands bouts de lignes droites nous amènent au bord de la combe Laveau. Un single un peu plus technique pour se divertir. Une traversée de route goudronnée et c’est parti pour une longue montée
 
12h1570 km
Tout à l’heure, nous avions conversé avec un V3 qui n’a pas voulu suivre notre train de sénateur. Nous le doublons en pleine pause pipi et l’invitons à poursuivre avec nous. Il décline. A ce moment de la course, c’est agréable de ne pas être seul. Dommage pour lui.
 
12h4072,2 km 543m, le sommet de cette deuxième partie
nous évitons les mouvements des combes de Brochons et de Fixin.
un peu de plat ne nuit pas
 
 

15h08 76km

le fond de la combe est atteint par un petit chemin technique en pierre qui roulent. Cela nous permet de refaire une belle grimpette et d'être encouragé par les supporters de Philippe.
 
 

15h40 78,5 km

Pour une fois, on attaque une combe par le haut et on descend  le long de la « roche qui pleure » (ou roche coulante) qui nous accueille dans la combe Pevenelle… de la commune de Marsannay. Ça sent bon l’écurie.
 

13h53 80 km

Le kilomètre 80 démarre une longue ligne droite d’un kilomètre, alors que le kilomètre 81 nous entraine vers la dernière grosse descente… la dernière ! ça fait chaud au cœur. Mais aussi aux cuisses. La vitesse de descente n’est pas fabuleuse. Je suis content de retrouver le sentier de fond de combe pour dérouler. Et avec Philippe, on se laisse aller à courir entre 10 et12 km/h. On se met à réver d’une arrivée éclatante en sprint à Marsannay.
 
14h1683,3 km
Mais toute bonne chose à une fin. Arrivés près de la route, on nous fait remonter par une piste vers la forêt. Gloups ! Heureusement qu’on sait la ligne d’arrivée toute proche. On essaye de rester sur un rythme course. Mais l’effort est de courte durée, une petit bifurcation à gauche pour longer l’orée du bois par l’intérieur, une petit grimpette que j’avale presque par gourmandise.

 

14h2084 km je reprends du poil de la bête, et j’arrive à dépasser les10 km/h
On arrive au dessus des vignes de Marsannay. Le paysage ets beau, mais je ne le vois pas. Je suis tout content d’être au bout. La route est en descente, je me détends. Je passe les13 km/h.
Arrivée sur le goudron, je reste sur ma lancée et encourage Philippe à finir en beauté comme on se l’était dit. Je soigne mon style, gère ma foulée et suis persuadé que Philippe me talonne.
 
14h25 85,1 dernière ligne droite
Je fais la dernière centaine de mètres le long de l’église en sprint avec une pointe à prés de16 km/h(sur10 m) . Cette arrivée est identique au marathon des grands crus (aujourd’hui disparu).
Je me retourne…et ne vois pas Philippe. Je m’arrête devant le chrono pour l’attendre. Et c’est en se tenant la main que nous franchissons la ligne.
 
14h2685,2 km l’arrivée
Comme il n’y a pas d’ex aequo, Philippe termine 14ème et moi 15ème… ça m’apprendra d’être gentil ;)

 

le vainqueur en pleine récupération

Le premier sera rodiométré à 1290 (seulement), ce qui me donne une cote perso à 1035... YES! objectif atteint  avec une FC moyenne de 145.
 
Je récupère mon tee shirt finisher et je vais m’asseoir à la table du vainqueur de l’épreuve. Très sympa, très cool : il est surpris d’être premier. On a 12 places d’écart… mais 2heures !


J’attends les copains qui arrivent les uns après les autres. Tout le monde est finisher ! Si ce n’est pas beau ça ?


les héros du jour:
Le Petit Prince

 

Tidgi

 

Mame coiffé sur le poteau par Intuitiv

 

Philpask arrive encore à parler
Alex21
Pour la petite histoire, Philippe terminera 41ème de la TDS. De quoi me mettre la pression pour 2012 !



place à la récup ;)

14 commentaires

Commentaire de intuitiv posté le 24-05-2012 à 19:43:48

Ah , t'es quand même le plus fort !!! toujours la maitrise totale du Fulgu
je te souhaite vraiment beaucoup de reussite pour cette 2eme edition
Manu

Commentaire de fulgurex posté le 24-05-2012 à 19:47:56

ouais... surtout le plus long à écrire un CR...

Ah bin non! il en manque encore ;))

Commentaire de tidgi posté le 24-05-2012 à 20:08:52

Ah ben quand même. Tu auras été plus vite sur la course elle même ;-)
Bravo encore, 1 an après.
Toujours du 10km/h sur le 105 ??

Commentaire de fulgurex posté le 24-05-2012 à 21:13:56

oui, comme ça, en 10h30, c'est bâclé et je peux attendre une bière à la main ;)

Commentaire de gilou01 posté le 24-05-2012 à 20:50:22

bravo pour ta course et ton recit on attend celui de 2012 maintenant

Commentaire de fulgurex posté le 24-05-2012 à 21:14:43

promis, j'irai plus vite.
Il me semble que toi, tu en as un à faire la semaine prochaine...

Commentaire de Mame posté le 25-05-2012 à 09:13:44

En 2012, en plus du maillot, l'orga offre un slip pour poursuivre l'impression du profil altimétrique (animé en plus ...)

Commentaire de fulgurex posté le 25-05-2012 à 10:30:55

hou la la! un slip à la mesure de son talent: faut être en forme alors pour faire tout le parcours!
en récup, je ne dépasserais surement pas Pommard ;)

Commentaire de lalan posté le 25-05-2012 à 11:40:47

Cette année tu peux garder 11h54 comme limite à ne pas dépacer.Bon repos.Une semaine.....

Commentaire de fulgurex posté le 25-05-2012 à 13:29:21

boudiou! il faudrait que je me "lalanise" un peu pour ça... j'envisage 12h30, c'est déjà pas mal... si je vais plus vite, je rate ma Jupette sur le 15 km.

Commentaire de laulau posté le 26-05-2012 à 08:47:22

Bonne course Fulgu qui te prépare bien pour tes objectifs !
Bonne suite de saison !

Commentaire de amibugs posté le 27-05-2012 à 18:58:49

Salut Fulgurex,
A la lecture de ton CR, je me suis dit que tu étais arrivé peu de temps avant moi... avant que je m'aperçoive que tu indiquais tes heures de passages et non ta durée de course ! Ok, je m'incline platement ;-)
Bravo à toi et rdv samedi prochain.

Commentaire de le Styx posté le 27-05-2012 à 20:38:09

.... ah chapeau ! (enfin "buff" !). Belle preuve de lucidité et de gestion de course que ce récit détaillé... moi, après 30 bornes, j'ai le disque dur qui n'enregistre plus ! Bravo Fulgu !

Commentaire de fulgurex posté le 29-05-2012 à 16:52:52

merci, mais...
je triche, j'ai mon GPS qui me soufle... et puis 30 anecdotes sur 30 km, ça fait une anecdote par km, alors que 50 sur 100, ça ne fait qu'1/2 anecdote au km...

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